Deux ans après son « sauvetage », le petit constructeur, ex-Heuliez, recherche à nouveau des investisseurs. Les ventes sont loin des prévisions et la société a besoin d’argent frais.
Le démarrage des ventes de voitures électriques se fait beaucoup moins rapidement que ce qu’avaient espéré les constructeurs automobiles. Mia ne déroge pas à la règle : le constructeur tablait sur 12 000 véhicules vendus cette année alors qu’à ce jour il n’en a fabriqué que 1000, dont 700 ont trouvé acquéreur. Les 250 salariés de Cerizay sont donc aujourd’hui au chômage partiel.
Les actionnaires, l’investisseur allemand Edwin Kohl (88 %) et la région Poitou-Charentes (12 %), ont remis de l’argent sur la table le mois dernier : 2,5 millions d’euros chacun. Cela ne permet pas à l’entreprise d’envisager sereinement l’avenir. Mia, qui tient toutefois une place très honorable dans les ventes de voitures électriques en France, cherche donc des investisseurs.
« En tant que jeune société, notre priorité numéro un est de trouver des investisseurs, y compris financiers » explique Laurent Buffeteau, directeur général de Mia Electric, au journal Les Echos. « Pour un investisseur, nous n’apportons probablement pas la rentabilité immédiate, mais un vrai savoir-faire, un vrai véhicule et une image. »
L’entreprise évalue donc différentes pistes avec des banques et des investisseurs étrangers. Les Echos explique que la banque des PME, voulue par François Hollande, pourrait faire de Mia son premier dossier. Une autre possibilité serait de voir EDF rentrer dans la danse.
Une fois de plus, après Think et d’autres petits constructeurs électriques, on se rend compte que le marché de la voiture électrique est compliqué, et qu’il faut énormément de capitaux pour survivre au timide démarrage des ventes. Pourtant, le produit que propose Mia est sympathique et économique. Nous vous proposerons dans les prochains jours nos impressions sur la voiture, et vous pourrez en juger par vous-même.
Il reste quand même à savoir si Mia peut survivre aux côtés des grands constructeurs, qui ont des moyens de productions bien plus optimisés… personnellement je crois que ce sera extrêmement difficile.
Source / informations complémentaires : Les Echos
Il n’y a pas de formule magique, ni un concept de VE qui conviendrait a tous et partout.
Par exemple.
l’iMiev a une taille trop petite, pour partir en vacances avec les enfants, la belle mère, le labrador… et une autonomie insuffisante pour cet usage.
l’iMiev n’est pas trop petite et ne manque pas d’autonomie, pour conduire les enfants a l’école, aller faire les courses, et faire l’aller retour travail maison, pour 80% des Français, son seul défaut c’est qu’elle est trop chère.
La Fluence pourrait elle aussi convenir pour cet usage, mais elle moins pratique en ville, trop grosse, et comme l’iMiev trop chère pour cet usage. Par contre elle parfaitement adapté comme véhicule principal dans des pays peu étendu et enclavé, ou comme taxi.
Je crois que le principal défaut des VE c’est encore leur prix, et c’est a ça que doivent s’attaquer les constructeurs, avant de chercher à accroitre l’autonomie ou à améliorer les performances.
Bien répondu. Un véhicule pour chaque usage. Fini la voiture boursouflée pour montrer sa supériorité. A moins d’être voyageur de commerce, qui fait plus de 100 Km par jour ! L’autonomie peut être gérée comme la charge de l’ordinateur portable.
La formule magique c’est une voiture électrique de taille normale avec 100 Km d’autonomie EV et un micro range extender pour pouvoir allez plus loin au cas où c’est nécessaire.
Ceux qui donne la bonne formule réussirons, mais ceux qui donne une voiture électrique sans range extender comme la Fluence, ou avec un macro range extender trop cher comme la Volt, ou une taille trop petite comme l’iMiev, ne réussirons pas.
La Mia est accablée des trois défauts en même temps.
La Fluence à la limite elle est récupérable avec un micro range extender et une batterie à plat.
La Volt pourrait se décliner avec un micro range extender meilleur marché et plus simple.
L’iMiev il n’y a pas de solution évidente.
La Mia, il faut appeler Tom Cruise…
Au final c’est surtout dommage d’avoir créer de l’espoir autour d’un produit qui ne répond pas au cahier des charges nécessaire pour garantir le succès attendu.
Je souhaite que l’entreprise Mia electric est un soutien
public. Ségolène Royale qui est Présidente de la région Poitou-Charente devrait en parler à notre nouveau Président. Pourquoi pas des Miaparis pour les cours trajets des ministres…
Il faut dire qu’a la base Heuliez est un sous-traitant, et n’avait donc pas à se préoccuper de promouvoir leur produit au près du grand public, d’où peut-être le manque de savoir-faire dans ce domaine. Mais c’est aussi un manque de moyen et de structure (pas de réseau de distribution comme en ont tout les grands constructeur).
Aussi je ne vois que deux solutions pour cette entreprise. Soit obtenir un soutien public, par exemple, sous la forme d’un gros contrat avec des entreprises publiques, comme Renault et PSA ont pu en bénéficier, ou type auto-lib.
Soit par la prise de contrôle par un grand constructeur, mais quand on voit la difficulté que ces derniers ont à écouler leur propre VE je doute ca les intéresse.
Mia ne sait pas communiquer. Ils ne savent pas créer l’evenement, créer l’enthousiasme qui pourrait leur permettre d’avoir une auréole de start-up dynamique qui leur permettraient d’envisager une introduction en bourse, comme Tesla a su le faire.
Concevoir et construire une voiture (ou toute autre machine industrielle) coute très cher. C’est un investissement long à amortir surtout pour une jeune entreprise.
C’est pourquoi, même si je trouve que la MIA a un fort potentiel. Il n’en reste pas moins que l’acheteur d’un véhicule qui vas l’utiliser quotidiennement sur la voie publique et devoir l’entretenir s’attend à avoir face à lui une entreprise aux reins solide. Pourquoi? Parceque tant que le moteur tourne, c’est une bonne affaire pour lui, mais au premier pépin, il faut le SAV, et la production de pièces détachée qui vas avec.
… C’est pourquoi, je crains malheureusement qu’ils ne puissent faire difficilement faire le poids à long terme face au solutions électrique et à la confiance commune qu’ont les consommateur envers les grands constructeur automobiles historiques!
Je prédis un rachat de MIA par un autre constructeur dans peu de temps si le marché ne décolle pas!
Ce ne sera pas la fin de l’électrique pour autant. Mais je pense que le marché de véhicule à petit budget et à vocation réellement économique et pas seulement écologique tel que la mia n’as de sens que si les gens qui ont peu de moyen (et donc, ne sont pas propriétaire, n’ont pas de garage, vivent en ville) peuvent recharger leur véhicule au travail ou sur la voie publique.
C’est un peu la même problématique que le twizy!
Ne fesons pas de l’électrique un gadget pour bobo écolos!
Moi je veux y croire !!