Le Parlement européen a adopté la fin du moteur thermique pour 2035. Mais il laisse des portes ouvertes pour les carburants de synthèse et l’hybride rechargeable.

Dans le cadre du paquet législatif “Fit for 55”, le Parlement européen a approuvé, dans un vote final réalisé ce mardi 14 février, le projet de réglementation mettant fin à la vente de véhicules neufs à moteur thermique en 2035. Il y a eu 340 voix pour, 279 voix contre et 21 abstentions

Vous avez l’impression d’avoir déjà entendu cela ? Normal, la présentation de la proposition, faite par le Conseil européen, remonte à juillet 2021. Et ce n’est pas totalement fini, puisqu’après ce vote, “le texte devra être officiellement approuvé par le Conseil, avant d’être publié au Journal officiel de l’Union Européenne peu de temps après”.

L’idée générale est donc d’interdire les véhicules avec un moteur thermique essence ou diesel en 2035. Et cela englobe aussi les hybrides, puisque ne seraient autorisés que les modèles zéro émission. Cela touche la vente de nouveaux véhicules neufs, les véhicules en circulation ne sont pas visés.

Les petits constructeurs qui vendent entre 1.000 et 10.000 véhicules par an auront une année de plus pour se mettre en règle. Ceux qui sont sous les 1.000 ventes seront exemptés.

Mais ce n’est pas tout. A la demande de plusieurs pays, des portes restent ouvertes pour d’autres technologies, notamment l’hybride rechargeable ou les carburants de synthèse… si ces technologies permettent de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules.

Leur sort va surtout dépendre d’une clause de révision. Dès la fin 2025, l’Europe évaluera la progression de la baisse des émissions de CO2, en fonction de l’évolution du marché automobile européen. Cela devrait aussi prendre en compte les infrastructures de recharge.

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