En quelques années seulement, les trottinettes électriques sont passées du statut de gadget high-tech pour bobo-écolo-geek à un produit de plus en plus prisé des habitants des grandes villes. Beaucoup plus efficiente qu’une voiture pour se déplacer seul en ville sur des distances excédant rarement 3 kilomètres, la trottinette électrique ne se contente pas de faire la une des médias : son caractère minimaliste et ses capacités à répondre aux contraintes du monde urbain séduisent de plus en plus d’usagers et lui confèrent un capital sympathie que beaucoup d’autres modes lui envient. Explications.
Faire mieux avec beaucoup moins
Comparativement à n’importe quel autre engin motorisé dépourvu de pédale, la trottinette électrique fait figure d’extra-terrestre dans le paysage encore très motorisé des villes françaises.
Doté d’un moteur électrique capable de fournir 250W nominal (un peu plus en pointe selon les modèles) et d’une batterie Li-ion offrant une capacité proche de celle qui équipe un vélo à assistance électrique, l’engin se déjoue des aléas de la circulation urbaine avec une facilité déconcertante. Capable de gravir des pentes pouvant atteindre 10% (voire un plus très ponctuellement), la plupart des modèles sont équipés d’un système de récupération d’énergie à la décélération afin d’optimiser l’énergie disponible et accroître ainsi leur autonomie de quelques kilomètres.
A l’heure où les (vieux) constructeurs automobiles ne jurent plus que par les SUV, la trottinette électrique s’inscrit dans l’extrême opposé : confort (très) spartiate, encombrement réduit, efficacité maximale.
Un produit qui décrit à merveille l’état de l’économie mondiale
Produites en Chine, transformées en business par des start-up américaines (Lime, Bird, etc…), réglementées à tout va en Europe : le produit et les services qui vont avec décrivent tristement la manière dont l’économie mondiale fonctionne depuis près de 20 ans.
Même si le marché de la trottinette électrique ne peut pas se résumer à celui des trottinettes en libre-service qui ont pris d’assaut les trottoirs parisiens, il est très frustrant de constater qu’y compris sur un sujet comme celui-là, l’industrie européenne brille par son absence. C’est d’autant plus incompréhensible que les grandes villes européennes, et notamment les centre-villes conçus bien avant l’arrivée de l’automobile de masse, constituent un terrain de jeu tout indiqué pour ces petits engins ultra-maniables et très peu encombrants.
Preuve que sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres, la technocratie bruxelloises et les dirigeants européens sont davantage préoccupés à sauvegarder le monde d’hier plutôt qu’à préparer celui de demain…
Un marché qui explose
Selon les chiffres fournis par la fédération des professionnels du secteur, il s’est vendu l’an dernier plus de 230.000 trottinettes électriques dans l’Hexagone ! Plus que le nombre, c’est la dynamique qui impressionne : + 129% de croissance entre 2018 et 2017, + 300% depuis 2016 ! il a fallu quasiment 10 ans au vélo à assistance électrique pour atteindre de tels volumes … bien aidé par les aides à l’achat proposées par plusieurs collectivités locales.
Et tout indique que la progression devrait se poursuivre cette année encore vu la maturité des produits disponibles et le coût très compétitif auxquels ils s’affichent en magasin ou directement en ligne.
Rien qu’en France, le marché potentiel est considérable. Il ne sera que plus important le jour où les élus locaux et les citoyens auront pris conscience de l’urgence à adapter les villes à ce type d’engins plutôt qu’à continuer à gaspiller l’espace à coup de parking, de rocade et autres infrastructures routières hors de prix qui ne répondent en rien aux enjeux à venir.
Un énorme marché à conquérir
De la même manière que l’industrie automobile ou celle du cycle a su se diversifier en proposant une gamme toujours plus large de produits, la micromobilité est un marché qui possède un très fort potentiel de croissance. A elle seule, la trottinette électrique dispose de solides atouts : facile à prendre en main, très maniable, utilisable quotidiennement en complément des transports collectifs ou de la voiture, elle est surtout très peu encombrante. De fait, elle gagnerait à être déclinée en de multiples versions afin de pouvoir répondre au mieux aux différents usages. Elle mériterait par ailleurs d’être facilement personnalisable afin de répondre à toutes les envies et les exigences des utilisateurs potentiels.
Si les best sellers actuels des géants chinois offrent un excellent rapport prix/prestations, il reste encore pas mal de choses à améliorer pour espérer conquérir les clients les plus exigeants qui, au volant d’un SUV, préfèrent les selleries en cuir au tissu synthétique et les roues de 20 » plutôt que les versions de plus petites tailles…
Un futur marché pour Tesla ?
Y compris dans la communauté Tesla, certains clients seraient prêts à investir quelques centaines d’euros (en option) pour avoir en permanence dans le coffre avant de leur voiture, une trottinette éponyme paramétrable à souhait depuis un smartphone. Certains modèles au design très épuré ne sont d’ailleurs pas sans rappeler les productions du constructeur californien par leur haut degré de connectivité. L’analogie pourrait être poussée beaucoup plus loin encore : version avec des roues plus grandes pouvant atteindre 10 » voire plus, Dual Motor (!), chargeur rapide en option, possibilité de recharger la trottinette Tesla directement depuis le coffre avant via une prise dédiée, etc…
Une nouvelle façon de voir la ville
Après plus d’un demi-siècle de politique mono-orientée en faveur de la voiture et des modes motorisés (lourds), le moment est enfin venu de passer à autre chose dans les villes petites, moyennes ou grandes.
En complément des solutions déjà existantes (marche à pieds, vélo, VAE, Transport collectif, etc…), la trottinette électrique dispose de solides atouts pour contenter celles et ceux qui ont compris que l’automobile en ville pose beaucoup plus de problèmes qu’elle n’apporte de solutions.
A l’instar du vélo, la trottinette électrique permet d’appréhender les déplacements en ville avec un regard très différent de celui des millions d’automobilistes qui continuent de circuler seuls en ville au volant de leur voiture malgré les problèmes de congestion et de pollution.
Des inconditionnels de plus en plus nombreux
De la même manière qu’il existe déjà depuis plusieurs années une communauté d’inconditionnels du vélo pour se rendre au travail – les vélotafeurs – on commence à observer ici et là, sur les réseaux sociaux notamment mais également au sein de certaines grandes entreprises ou administration, des communautés se fédérer autour de la trottinette électrique (les trottitafeurs?). Le plus souvent pour partager leur expérience et/ou leur impression à propos d’un modèle précis ou plus généralement, pour vanter les capacités de ces petits engins, y compris lorsqu’il s’agit de réaliser des déplacements qui sur le papier sortent du champs d’application habituel auquel la plupart des usagers se cantonnent.
Et vous, quel est votre sentiment par rapport à ces petits engins électriques ? Sont-ils en mesure de venir bousculer l’ordre des choses dans les grandes villes françaises ou à l’inverse, sont-ils condamnés à échouer faute d’infrastructures adaptées à leur mesure ?
Pensez-vous que parmi les acteurs en place (industriels, société de service, exploitant de réseau de transport, opérateur en mobilité, etc…), certains auraient intérêt à se positionner sans attendre sur ce marché d’avenir de la micromobilité pour espérer contrer l’offensive chinoise avant qu’il ne soit trop tard ?
https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/06/06/pour-en-finir-avec-l-anarchie-anne-hidalgo-interdit-aux-trottinettes-de-stationner-sur-les-trottoirs-de-paris_5472421_823448.html
« Ensuite, la Mairie de Paris va demander aux opérateurs de brider la vitesse de leurs appareils. De 25 km/h aujourd’hui, la vitesse maximale devra tomber à 20 km/h, et même à 8 km/h dans les aires piétonnes et zones de rencontre. »
Les conseillers de la maire de Paris n’ont pas l’air de connaître le panneau B52 à l’entrée des zones de rencontre qui limite à 20 km/h la vitesse des véhicules dans la zone qui doivent la priorité aux piétons.
Encore une usine à gaz.
Comme ils n’ont pas l’air de circuler à vélo dans Paris pour voir qu’en VAE à 25 km/h on est beaucoup plus en sécurité qu’en vélo mécanique et que l’on subit beaucoup moins les coups de klaxon, les queues de poisson, les coups d’accélérateur rageurs d’automobilistes impatients (et pas seulement au volant de thermiques). Mais ils vont nous répondre qu’ils ne circulent pas en vélo mécanique pour ne pas respirer la pollution qu’ils sont bien incapables de réduire.
Je trouve cet article un peu tendancieux. Comparer les voitures électriques et trottinettes électriques est comme comparer des pastèques et des raisins. Pas les mêmes possibilités, tailles, prix. Bien sur c’est beaucoup plus efficace d’utiliser une trottinette électrique qu’une voiture électrique sur un trajet où la première est une option, mais sur un tel trajet le vélo (non assisté) ou la marche à pied sera souvent aussi une option et infiniment plus efficace au plan de la consomption d’énergie fossile. Les vraies questions autour de ces modes de transport sont ailleurs: sécurité, besoin d’infrastructure (pistes), longévité, recyclage.
L’insinuation anti-européenne suivante est débile: « l’industrie européenne brille par son absence. […]
Preuve que sur ce sujet comme sur beaucoup d’autres, la technocratie bruxelloises [sic] et les dirigeants européens sont davantage préoccuper [sic] à sauvegarder le monde d’hier plutôt qu’à préparer celui de demain ». On voit mal comment l’attitude de l’industrie puisse prouver grand chose concernant la technocratie bruxelloise, dont cette industrie ne relève pas. Et cette dernière recoit la désignation plutôt péjorative « technocrate », c’est simplement que les états européennes n’ont jamais confié à l’union des projets d’une vraie portée politique, se contentant de la laisser les questions techniques. Bref, c’est juste prendre l’occasion pour exprimer sans fondement un sentiment anti-européen.
Bon article mais n’avez-vous pas de correcteur ?
la technocratie bruxelloises et les dirigeants européens sont davantage préoccuper à sauvegarder
serait plutôt
la technocratie bruxelloise et les dirigeants européens sont davantage préoccupés à sauvegarder
ça m’écorche les yeux quelquefois…
désolé pour le double post. les avis avaient disparus.
Etonnant qu’il n’y ait pas de système de trottinette électrique avec des stations fixes qui rechargent les batteries. Ca éviterait le système actuel qui frise le ridicule. Des personnes récupérant les trottinettes et les rechargeant chez elles. Du coup, également pour éviter le vandalisme, elles ne sont pas disponibles en fin de soirée
Remplacer la voiture par une trotinette c’est très ecolo. Se servir d’une trotinette pour marcher moins : pas écolo du tout !
Sans statistiques à l’appui, j’ai l’impression que c’est surtout la marche à pied qui perd du terrain face aux trotinettes, leur impact global étant plutôt négatif.
La remarque sur les technocrates européens est déplacée et populiste (en plus en pleine période d’election européenne).
Ce sont les technocrates européens comme vous dites qui ont forcé les constructeurs traditionnels à concevoir plein de véhicules électriques pour 2020, contre leur volonté.
Et bien cette decision de l’Europe va surement sauver l’industrie européenne qui risquait de se faire doubler par les chinois et les européens.
Oui, ça répond à certains besoins. Mais souvent c’est terni par l’incivilité des utilisateurs. déposées n’importe où sur les trottoirs, les ponts. Un vrai danger pour les personnes vulnérables et les autres.
Pour la santé, c’est un recul par rapport aux Vélos partagés ou même les VAE. Ca demandait un peu d’effort, ce qui était parfait pour maintenir le citadin qui ne fait pas de sport en dehors en bonne santé.
La trottinette me fait penser à Wall-e où les humains avaient oublié qu’ils pouvaient marcher et étaient devenus obèses. On en prend le chemin.
On y arrive !
http://static.zymergi.com/blog-wall-e.jpg
Sur le cas spécifique des trottinettes en libre service, il faut également bien avoir en tête que les « juicers », personnes qui ramassent les trottinettes pour les emmener et les recharger chez eux, le font dans leur bon vieux véhicule diesel… Il faut applaudir ce concept… Fabuleux.
J’ai accumulé 10.000km en trottinette électrique en 2 ans! Mon trajet quotidien est de 2x10km, je gagne entre 15 et 30 minutes par rapport au même trajet en voiture, le temps est équivalent a l’usage d’une moto ou scooter comptant le temps du parking du scooter!
Concernant la nouvelle loi merci de pouvoir enfin prendre les pistes cyclables ! Il manquent encore de chose côté protection de l’usager de trottinette comme de pouvoir remonter les sens unique (en vélo aussi) mais là je parle d’une généralisation, pouvoir remonter tout sens unique existant !
Le porte de casque devrait y être obligatoire !
Les trottinettes en free floating sont une aberration totale, ça va se péter la gueule comme Autolib, je n’y crois pas!
J’ai été très choqué par votre phrase sur les technocrates européens. Une telle démagogie en pleine campagne européenne.
Les technocrates ils ont permis de voir débarquer les VE de tous les constructeurs grâce à leurs normes.
Et soyons clair, en faisant ce choix contre les constructeurs européens ils vont sans doute les sauver.
Sans ces normes l’Europe se serait fait dépasser par les Chinois et les Americains(Tesla)
Les trottinettes répondent à un besoin main l’incivilité Qui va avec est insupportable.
C’est un gros recul pour la santé par rapport au vélo partagèrent (même en VAE).
Les utilisateurs de trottinette me font penser au film Wall-e de Pixar ou les humains avaient complètement oublié qu’il pouvait marcher avec leurs pieds. C’est une véritable catastrophe pour la santé.
Venir sur un site d’automobile et lire un tel article, à la fois euroscpetique et anti voiture me laisse interrogatif.
Faut il légiférer sur ces engins? oui, évidemment, contre l’anarchie il faut un encadrement. Il suffit de voir un trottoir parisien pour comprendre qu’il faut agir.
Quant au discours anti-voiture, je trouve navrant. La voiture n’est-elle pas le mode de transport préféré des français, et pour de bonnes raisons? La voiture n’est-elle pas le moyen de transport le plus agréable et adapté dans tout un tas de situations comme: les intempéries, le voyage avec des enfants en bas âge, les douleurs articulaires, le besoin de transporter des affaires encombrantes ou lourdes, le besoin de faire successivement des petits trajets et des grands, les horaires décalés… ?
Le succès de la voiture ne doit rien au hasard ou à un quelconque lobbying mais bien à l’adhésion populaire massive à ce mode de transport fantastique, certes lourd et consommateur de ressources mais incroyablement polyvalent.
Veut-on un modèle de société avec de plus en plus de population, de plus en plus de promiscuité et de moins en moins de confort? Pour ma part je pense qu’il faut poursuivre les efforts vers un progrès qui met toujours plus de confort à disposition des hommes.
Oui il faut encourager les alternatives à la voiture et aux transports en commun (vu la saturation des lignes franciliennes, il faut encourager les gens à prendre autre chose que les transports publics), mais surtout maintenir le droit, pour tous, d’accéder au coeur des villes en voiture. D’autant plus que les voitures deviennent propres et silencieuses : la voiture est appelée à revenir en grâce dans les villes.
L’avenir, ce sont des trottinettes, des vélos, des transports collectifs ET des voitures, propres!
Je reviens de Paris et autant je vois bien le coté pratique de trouver des trottinettes partout, autant c’est vraiment horrible de voir ça trainer partout sur les trottoirs :/
Il faut ajouter que 3 ministères ont publié un dossier de presse concernant les EDP : https://www.interieur.gouv.fr/Espace-presse/Dossiers-de-presse/Les-trottinettes-electriques-entrent-dans-le-code-de-la-route
Donc elles vont avoir un existence légale et leur usage ne fera plus l’objet d’interprétations.
Il y a un fabricant français avec des bons produits : https://www.trottix.com/a-propos/
« Elle est entièrement conçue, née et assemblée en France. Les 2/3 de la trottinette sont fabriqués en France dont 100% des pièces mécaniques et plastiques. »
« …Le marché des batteries SODIUM-ion ne concernera donc pas les voitures électriques mais des applications exigeant une forte puissance et une charge rapide, comme des vélos ou TROTTINETTES électriques, ou bien encore le stockage d’électricité issue de sources renouvelables intermittentes, et les robots industriels…. Un avantage majeur de la batterie sodium-ion de Tiamat est de se recharger dix fois plus rapidement qu’une batterie au lithium. Elle peut de plus subir un nombre de cycles de recharge dix fois plus important, ce qui prolonge sa durée de vie…. »
https://www.techno-science.net/actualite/batteries-sodium-recharge-ultra-rapide-N18458.html
Pour les véhicules faisant des petits trajets peu souvent ou fréquents, il serait peut-être mieux de donner le choix des batteries à installer entre SODIUM (moins chères) et lithium ?
la technocratie bruxelloises et les dirigeants européens sont davantage préoccuper à sauvegarder le monde d’hier plutôt qu’à préparer celui de demain…
Désolé, mais cette phrase très Gilets Jaunes m’a arrêté…
Les technocrates de Bruxelles font ce qu’on leur demande de faire. Si vous voulez autre chose, il faut commencer par voter correctement aux prochaines élections européennes (correctement veut dire pour des personnes qui feront le boulot et pas de la politique!!)
Prochaine étape: il fait beau aujourd’hui, c’est vrai d’ailleurs Tesla va bientôt fabriquer des baromètres!
Dire que peugeot fait (encore ?) des vélos. Une trotinette made-in-France serait faisable.
BIEN D’ACCORD avec « les dirigeants sont davantage préoccupés à sauvegarder le monde d’hier plutôt qu’à préparer celui de demain »
Par exemple sur le Vélo AE l’enjeu est de le rendre assez attractif pour pousser les jeunes à abandonner leurs 50 cm3 polluants, mais ils font tout pour plomber le vélo :
1/ limitation de l’assistance à 25 km/h, alors que n’importe qui peut rouler à cette vitesse sur le plat sans assistance,
2/ limitation à 250 W, avec cette puissance on ne peut même pas rouler à 15 km/h en cotes,
3/ obligation d’une triple sécurité de coupure au frein gauche, au frein droite, si on arrête de pédaler, comme si avec 250 watts on avait une bombe entre les mains ???
Il faudrait à minima :
1/ repousser la coupure d’assistance à 35 km/h pour réduire la différentiel avec les 50 cm3
2/ autoriser une puissance de 750 W qui permet de monter à 25 km/h en cotes
3/ pas besoin de triple coupure : un frein est 10x plus puissant qu’un moteur 750 watts.
Pour les trottinettes une puissance de 500 watts limitée à 25 km/h me semble bien.
Mais l’interdiction de rouler en dehors des agglomérations est une hérésie.
Il n’y a pas que Paris en France, il y a des grappes de villages où les enfants et ados doivent pouvoir circuler.
Il existe des trottinettes françaises de très bonne qualité. https://www.mobilect.fr/achat-trottinette-electrique-labelle-veloce-xml-446_452-1561.html. Certes elles valent plus cher, mais elles ne durent pas 3 semaines et le SAV se fait en France.
Très bonne idée que la trottinette électrique, Frandroid a fait un comparatif fin 2018 pour se renseigner.
https://www.frandroid.com/comment-faire/530319_comment-choisir-sa-trottinette-electrique
Le problème c’est que le gouvernement est déjà en phase de tuer ce moyen de locomotion (qui était déjà non concerné par les IKV…)
Une nouvelle loi va obliger de brider TOUTES les trottinettes à 25km/h, loi appuyée par un haut dirigeant décathlon qui n’ayant pas de produit supérieur essai de tuer la concurrence par ce biais. Il suffit de voir que malgré ça le casque et les gants ne seront pas rendus obligatoire par cette loi ce qui montre bien que la loi n’est pas la pour la protection des usagers mais bien encore une fois une orientation donnée par un nouveau lobbying…
Car il y a trottinette et trottinette, certain, que l’on appellera plutôt e-scooter, ont des vrais roues (gros diamètre et a chambre a air) des suspensions et des freins a disque et peuvent être équipés de selle, et ces e-scooter se rapprochent plus d’un scooter 49.9 avec des vitesses pouvant largement dépasser les 45km/h ! Au lieu de les catégoriser (bridage a 45, immatriculation, assurance…) elles sont mises dans le même panier avec bridage a 25km/h… Ces e-scooter que beaucoup utilisent pour aller au boulot en faisant pour certain 2x25km par jour vont se retrouver contraint de repasser au véhicule traditionnel car a 25km/h cela n’a plus de sens.
Paris a été dépassé par un envahissement de free-floating utilisé par des usagers avec un niveau de respect que l’on connait sur les VE en auto-partage et maintenant ils veulent pondre une réglementation après coup pour essayer de cadrer cela au détriment de beaucoup d’utilisateur quotidien qui eux sont respectueux des autres usagers.
J’ai investi dans un e-scooter (Dualtron Spider) qui était suffisant pour mon déplacement domicile-travail de 2x8km et quand la loi sera active (en Septembre) je vais être obligé de reprendre mon véhicule classique, seul dedans avec son emprise au sol de 7m²…
Bref un pas en avant 2 en arrière… Encore une fois on marche sur la tête…
On est pas obligé d’opposer le conducteur de SUV a celui d’une trottinette surtout que la législation recente interdit l’usage de ce sympathique engin en dehors des villes. Ce qui la reserve au pur citadin.
On a en France une sacrée palenqué de reactionaires qui montent au creneau des que leur « legitime »(forcement)confort (renommé « sécurité ») est un poil bousculé.
A cela s’ajoute les politiques toujours genereux avec l’argent des autres qui sont toujours en recherche de nouvelles taxes
Resultat : une nouvelle legislation punitive et des taxes : stationnement avec PV à la clé.
Nul doute aussi que les ayatollahs verts vonr aussi y aller de leurs couplets moralisants voir culpabilisants devant un engin qui apporte du confort sans contrepartie
WALLBOX PRÉSENTE LES NOUVEAUX CHARGEURS POUR VE AMÉLIORÉS PULSAR ET COMMANDER
Les chargeurs pour véhicule électrique Wallbox Pulsar et Commander ont été repensés pour offrir de nouvelles fonctionnalités, une plus grande sécurité et une robustesse supérieure.
Le Pulsar est le modèle le plus vendu des chargeurs Wallbox. Spécialement conçu pour la maison, il est compact, économique, et regorge de fonctions de haute technologie. Pour élargir la gamme Pulsar, Wallbox lance le nouveau Pulsar Plus. Le nouveau modèle Plus apporte une protection supplémentaire grâce à la détection de fuite de courant continu. Ceci permet d’éliminer le risque que l’électricité stockée dans la batterie du véhicule passe dans le réseau électrique, et rend ainsi le dispositif conforme aux dernières normes d’installation sur de nombreux marchés.
Le Pulsar Plus bénéficie en outre de l’intégration de la connectivité wi-fi, en plus de sa compatibilité Bluetooth. Le Pulsar Plus est ainsi capable d’accéder aux fonctionnalités dynamiques en temps réel Power Boost et Power Sharing, disponibles sur la plateforme de gestion de la charge myWallbox. Power Boost optimise les transferts d’électricité entre la maison et le véhicule, dans le but de procurer une charge plus rapide lorsque davantage d’énergie est disponible. Power Sharing autorise un équilibrage entre plusieurs véhicules en charge situés au même endroit.
La plateforme myWallbox est accessible via une application mobile ou sur PC. Elle est gratuite pour les utilisateurs particuliers et permet une gestion de la charge à distance : augmentation et diminution du courant de charge, verrouillage/déverrouillage du dispositif, programmation de sessions de charge et historique et statistiques d’utilisation complets.
Pulsar Plus, grâce à ses raccordements type 1 et type 2 intégrés, convient pour tout véhicule rechargeable. Il procure une puissance nominale pouvant aller jusqu’à la puissance maximale domestique de 22 kW. C’est l’un des chargeurs les plus rapides et les plus intelligents que l’on puisse trouver.
Comme le chantait un artiste anglais, lorsque la situation devient difficile, les forts n’abandonnent pas. Présentation du nouveau Wallbox Commander 2.
Le modèle Commander 2 revu et corrigé est désormais encore mieux adapté aux lieux publics grâce à la résistance accrue offerte par son écran tactile équipé d’un verre Gorilla Glass. Il dispose en plus de la détection de fuite de courant continu. Il peut accéder à la fonctionnalité Power Sharing à partir de la plateforme de gestion de charge myWallbox Business, qui optimise considérablement l’utilisation de l’énergie sur plusieurs points de recharge. Il offre également l’équilibrage des phases. Atout non négligeable, il maintient ces fonctions même en cas de connexion internet défaillante, dans la mesure où chaque chargeur est doté de la capacité d’analyse nécessaire.
L’accès au Commander 2 s’effectue par simple code PIN ou carte RFID. Le chargeur peut être géré à distance par connexion Ethernet, Wi-Fi ou mobile. Par ailleurs, avec l’affichage d’informations sur écran couleur, ses raccordements type 1 et type 2 intégrés, et son importante puissance nominale de 22 kW, c’est la solution idéale pour les aires de stationnement partagées et les emplacements commerciaux.
À propos de Wallbox.
La société Wallbox a été fondée en 2015 par Enric Asunción et Eduard Castañeda, à présent respectivement directeur général et directeur technique. L’entreprise conçoit et fabrique des systèmes de charge évolués pour véhicules rechargeables pour maisons
Un bon article au titre un peu fumeux…. qui ne veut pas dire grand chose. Oui la trottinette est en train de gagner la bataille de « l’un des besoins » en matière de mobilité, celui des trajets courts en ville pour une personne seule pas « toute la bataille de l’électrique ». En tout cas la trottinette aura changée ma vie pour les petits déplacements mais surtout celle de mon épouse qui travaille avec tout les jours pour aller voir ses patients à domicile (elle à gagné 2 heures par jour par rapport à la voiture !) :) .
Vous êtes rémunéré pour tout ramener à Tesla, quel que soit le sujet de l’article ?
La technocratie européenne est nommée par les états membres. Ce sont les constructeurs européens qui ne font rien. Il n’y a qu’a voir que PSA avait des soucis il y a quelques années quand Toyota construisait une ligne d’assemblage à Valenciennes (!) pourtant avec les mêmes réglementations.
Quid de la pollution de leur pneus, quelqu’un a une idée des particules à l’abrasion et au freinage engendrées par ces trottinettes ??
😄😄
Pour en arriver là, faudrait-il que d’abord la TVA ne soit plus le critère majeur de revenus des États…, mais totalement remplacée par une taxation minime de 0,2 à 0,3 % des monstrueux échanges boursiers, alors indolores !
Ce ne sera qu’enfin à ce stade de faible prise en compte des échanges matériels excessifs que toute notre société pourra espérer devenir mature (à condition de baisser en bien des pays le nombre de naissances en trop…, incapables d’être supportées par les ressources vitales locales sur des sous-continents en désertification avancée et végétation pas gérée correctement -> https://greenjillaroo.wordpress.com)…
Les romains nous ont laissé leurs pollutions de plomb et d’argent visibles dans les glaces du Mont-Blanc !
Allons-nous laisser le pire à nos suivants…, en prétendant jusqu’au bout avoir été « une civilisation responsable » ???
OK, c’est une nouvelle solution de déplacement (individuel) décarbonée, un plus pour s’affranchir de la voiture thermique etc…
Mais dans certaines limites (de distance notamment)
Car faudrait pas qu’on oublie de marcher, de faire de la trottinette non élec, du vélo…
1/2h d’activité sportive par jour mini !
Au delà de « c’est pratique, compact et ça va vite et sans bruit » (ce qui est très bien !), juste une petite question : elles durent combien de temps les trottinettes en libre service dans les villes avant de devoir être mises à la poubelle ?
Est ce qu’elles sont conçues pour être réparées et recyclées ?