Vous les savez probablement, notre pays est actuellement en phase de réflexion sur la question énergétique. Tous les Français sont appelés à participer au débat national sur la transition énergétique.
L’objectif du Gouvernement est de présenter un projet de loi sur l’énergie à l’Automne. Les citoyens français ont été consultés dernièrement sur le sujet. La question de l’énergie est éminemment importante. Les orientations prises aujourd’hui auront un impact majeur sur le pouvoir d’achat des Français, l’environnement naturel du pays et de nombreux pays étrangers, le climat mondial et enfin sur l’économie nationale et régionale.
Les Enjeux de demain
Après la seconde guerre mondiale, la solution française pour répondre aux besoins de production d’énergies et d’acheminement de ces énergies dans les campagnes, de manière homogène et efficace dans tout le pays, était de créer les entreprises nationales que vous connaissez.
Malgré les réformes passées, ces décisions prises en 1946 façonnent encore aujourd’hui un modèle énergétique franco-français si particulier, avec des avantages et parfois aussi des inconvénients.
Aujourd’hui, les enjeux ne sont plus ceux d’après-guerre. Et si le gouvernement souhaite réaliser des réformes ou créer de nouvelles lois sur l’énergie, il serait important de le faire avec une vision et une stratégie à très long terme, et avec dans le viseur les objectifs suivant : un progrès économique et écologique et donc un progrès social !
Un progrès économique en premier afin de disposer de suffisamment de latitude pour intégrer les enjeux environnementaux. La résultante des 2 engendre à mon sens automatiquement un progrès social.
Pour moi, cet objectif passe avant tout par une seule chose : l’approvisionnement et la distribution en énergies fiables, à un prix abordable, non préjudiciable au climat, sans dépendance et sans risque résiduel. Cet objectif d’autonomie passe bien entendu par toute une série d’objectifs secondaires.
L’enjeu économique
L’un d’entre eux est évoqué sur le site internet mis en place par le gouvernement : « La transition énergétique est le passage d’une société fondée sur la consommation abondante d’énergies fossiles, à une société plus sobre et plus écologique » (à lire ici).
Autrement dit, le mode de consommation d’énergies actuelles comme le pétrole, le charbon, le gaz naturel et l’uranium, est confronté à la limite des ressources (qui sont importées de l’étranger) et à l’augmentation de leurs prix.
Concernant les énergies fossiles à combustion, elles impliquent directement la dégradation de l’environnement (exemple des marrées noires ou de l’exploitation des gaz de schiste) via les pollutions atmosphériques (entrainant des maladies, cancers, asthmes… et alimentant le déficit de la sécurité sociale) et les émissions de gaz à effet de serre (dérèglement climatique alimentant des migrations de population et des conflits géopolitiques). La France et les français, par le choix de leurs consommations, contribuent clairement à la dégradation de l’environnement, à la modification du climat et au déficit commercial du pays qui contribue grandement à la récession actuelle, car 90% de ces énergies consommées en France sont importées !
Pourtant, il existe une relation entre la transition énergétique et la stimulation de l’économie du territoire. En moyenne, dans un territoire de 250 000 habitants, les dépenses énergétiques annuelles pour le chauffage, l’ECS, l’électricité des ménages, du tertiaire et des PME s’élèvent à 250 millions d’euros. Ce flux financier se dirige vers les grands groupes industriels qu’on connait, mais aussi vers le Qatar, la Russie…
Imaginez les sommes concernées à l’échelle nationale ! Comment garder cet argent sur notre territoire ? En partant du principe que les investissements dans les énergies locales ne sont pas des dépenses additionnelles. Ce sont des investissements dans l’économie locale sur le long terme.
Il est difficile de tenir une comptabilité des flux d’un territoire, concernant l’eau, les déchets, les énergies, les rejets et émissions de CO2. La traçabilité des ressources locales ou importées n’est pas connue des services des collectivités locales. Nous ignorons ce qui circule, s’engage, s’échappe, se transforme à l’intérieur du territoire. Nous ignorons également de manière précise le besoin en énergies du territoire à l’échelle locale.
La connaissance de ce métabolisme est une étape indispensable pour dresser des objectifs et fixer les priorités d’un plan d’action de la transition énergétique. Par ailleurs, la compétence d’une autorité organisatrice de l’énergie l’échelle locale (communauté agglomérations ou communauté urbaine) est pertinente car les différents territoires ne sont pas homogènes entre eux. Le fait de connaitre, maîtriser et réduire les flux qui traversent le territoire et d’en changer la nature lorsque c’est nécessaire, permettrait de mieux en tirer partie pour doper l’économie locale. Une éventuelle nouvelle loi pour élaborer une planification énergétique territoriale locale devrait permettre à l’Etat, aux collectivités locales et aux entreprises d’énergie d’aller dans ce sens.
En Alsace, 40% du mix énergétique global répond au besoin en énergies de l’habitat et du tertiaire. 35% répond aux déplacements (voitures, bus, tram, train…). Sur l’habitat, des rénovations BBC (réduction des consommations par 4) avec des sources de chauffage locaux permettraient de développer la sobriété donc de réduire le besoin d’énergie du territoire, tout en consommant des énergies locales.
Par ailleurs, imaginez dans les familles alsaciennes qui possèdent 2 voitures que toutes les secondes voitures soient remplacées par une voiture électrique (il y a probablement aussi un facteur 4 entre les consommations d’une voiture diesel et d’un VE pour des trajets urbains). La voiture électrique pourrait probablement devenir la voiture principale du foyer en termes de Km parcourus et l’impact sur les importations d’hydrocarbures (et donc sur les exportations de capitaux) serait énorme, à condition que l’électricité consommées dans ces VE soit produite en Alsace, via la centrale nucléaire de Fessenheim et via les barrages hydroélectriques sur le Rhin.
Si la priorité du gouvernement était de garder l’argent des consommateurs d’énergies sur notre territoire, nous pourrions alors mieux protéger l’environnement et le climat et trouver les ressources nécessaires au développement de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables, ainsi qu’ à la poursuite des recherches sur la fusion nucléaire, tout en limitant sur le long terme l’augmentation inexorable du prix des énergies fossiles qui pèse sur le pouvoir d’achat des citoyens.
N’hésitez pas à nous faire part de votre avis sur la question. Vous pouvez également participer personnellement à la réflexion en allant sur le site du gouvernement dès maintenant : www.transition-energetique.gouv.fr .
Bonjour,
une infirmation fort intéressante sur les effets de la production d’électricité d’origine renouvelable en Europe et les prix parfois négatifs engendrés… je pense que certaines idées toutes faites sur les énergies « vertes » vont prendre du plomb dans l’aile… et quand je parle de gabegie généralisée énergétique alors que tant perdent leurs emplois et ne peuvent même plus payer leus facture à commencer par celles d’énergies, etc… on me traite là encore de réac ! maintenant, il y a aussi des effets positifs malgré tout, et pas forcément ceux auxquels on s’attend… que de changements… il faut suivre…
http://www.boursorama.com/actualites/la-france-rattrapee-par-les-prix-negatifs-de-l-electricite-c103d572149c85003f95e9d583f947c8
« La France est à son tour rattrapée par les prix négatifs de l’électricité sur les marchés de gros, ce qui sape la rentabilité des centrales à gaz et donc la sécurité d’approvisionnement, a averti mercredi le cabinet Sia Partners.
La France rattrapée par les prix négatifs de l’électricité.
Le week-end dernier, 14 heures de prix négatifs ont été constatés dans l’Hexagone sur la Bourse de l’électricité Epex-Spot, soit plus que les 10 heures enregistrées sur l’ensemble de 2012, et un record à -200 euros le mégawattheure a même été observé dimanche, observe Sia.
Ce phénomène, déjà observé chez des grands producteurs éoliens ou solaires comme l’Espagne, l’Allemagne et le Danemark, est imputé à l’essor des énergies renouvelables.
L’électricité solaire ou éolienne bénéficie d’une « priorité d’injection », c’est-à-dire qu’elle est écoulée en priorité sur les réseaux électriques, devant les autres moyens de production (barrages hydrauliques, centrales nucléaires, centrales thermiques à fioul, gaz ou charbon).
Elle est de plus subventionnée, et produite à coûts fixes, ce qui incite les exploitants à surproduire. Du coup, les prix de gros de l’électricité en Europe sont tirés à la baisse durant les pics de production éolienne ou solaire, jusqu’à, ponctuellement, devenir négatifs.
Pour Sia Partners, ce phénomène « met à mal le difficile équilibre des marchés européens de l’électricité », et notamment la rentabilité des centrales à gaz, comme l’illustre la multiplication des fermetures ou mises sous cocon d’installations en Europe (dont 3 centrales à gaz françaises de GDF Suez), victimes d’un « carnage » économique.
En effet, en période de prix négatifs, leurs propriétaires doivent payer pour écouler leurs électrons, ou stopper leurs installations, qui tournent donc de moins en moins.
Or, « quand il n’y a pas de vent et pas de soleil, il faudra bien produire avec des centrales d’appoint, et si tout le monde les ferme, on risque de se retrouver face à un problème insoluble », prévient Cédric Jeancolas, de Sia Partners.
En effet, l’éolien et le solaire, qui fonctionnent par intermittence, nécessitent par définition des moyens de production d’appoint, hydrauliques ou thermiques (la production des centrales nucléaires étant difficilement modulable) pour prendre le relais quand ils ne sont pas disponibles.
En outre, cela ne profite pas vraiment aux consommateurs, selon lui. Car d’un côté, ils financent les subventions aux renouvelables, et de l’autre, lorsque des producteurs d’électricité doivent payer pour écouler leur production, cela finit par se répercuter sur les factures. »
Je pense donc que si on ferme bcp de centrales à gaz, ceux qui en vivent des fossiles type nos amis russes du gaz et nos amis anglais ce me semble Gazprom étant à Londres paradis fiscal de son état, tout se tient, se retrouvent donc « sous tension » en ce moment… ceci explique parfois cela… mais que d’un autre côté avec le développement des ENR on se retrouve encore plus pieds et poings liés avec le gaz qui vient d’ailleurs alors qu’on ne parle que d’indépendance et d’autonomie énergétique par ailleurs… va savoir…
Bonsoir à tous,
un article fort intéressant sinon sur la transition énergétique que le climat qui change amène aussi dans sa besace et que permet là encore la fée électricite mais pas forcément roulante :
Le télétravail contre les catastrophes naturelles à répétition : ce que la téléprésence va changer.
http://www.usinenouvelle.com/article/le-teletravail-contre-les-catastrophes-naturelles-a-repetition-ce-que-la-telepresence-va-changer.N199535
Les chutes de neige de mars dernier ont mis en lumière un problème fréquemment rencontré par les professionnels : l’interruption ou le dysfonctionnement des activités de l’entreprise. Ce souci peut pourtant être facilement résolu grâce à l’adoption de solutions de travail à distance, tels que la téléprésence, un dispositif déjà bien répandu dans des régions fréquemment sujettes à des catastrophes naturelles, comme l’Amérique du Nord et les pays d’Europe du Nord.
Au cours des dix dernières années, la quantité de catastrophes naturelles a augmenté de façon considérable en France. Ubirysk Consultants, un organisme indépendant spécialisé dans la mesure des sinistres, évalue à 670 les catastrophes qui se sont produites sur cette période, parmi lesquelles les inondations (les plus récurrentes), qui engendrent des dommages évalués à 1,5 milliards d’euros annuels.
Le pays a été une nouvelle fois touché en mars dernier suite aux chutes de neige, qui ont complètement paralysé le Nord du pays. Bien que les sinistres engendrent des complications dans la vie des ménages, elles sont avant tout un frein considérable à l’activité économique. Michel Collin, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Caen, évaluait ainsi les pertes liées aux chutes de neige à 10 000 € pour la seule région Normandie.
… lire la suite…
Bonjour les amis,
une nouvelle fort intéressante en cette matinée « ensoleillée »… je l’attends depuis fort longtemps… je trouve l’article fort approprié par rapport au VE ! et ça reviens à ce que je dis de temps à autre sur le faux problème de l’autonomie en matière de VE versus l’autonomie énergétique qui se profile avec… électricité en tête. « L’autoconsommation doit satisfaire le désir d’autonomie » wahouuuu… L’éco2nclusion de l’article est superbe !
« L’avenir du photovoltaïque français passe par l’autoconsommation. »
http://tecsol.blogs.com/mon_weblog/2013/06/lavenir-du-photovolta%C3%AFque-fran%C3%A7ais-passe-par-lautoconsommation.html?utm_source=feedblitz&utm_medium=FeedBlitzEmail&utm_campaign=Nightly_%272013-06-14+01%3A30%3A00%27&utm_content=193437
« Petit à petit, l’idée fait son chemin. Avec la baisse des prix des modules photovoltaïques, certes contrariée par les mesures antidumping à l’encontre des industriels chinois, et la hausse attendue des prix de l’électricité, l’autoconsommation de l’électricité solaire est aujourd’hui plébiscitée comme l’un des relais de croissance du photovoltaïque en France. « Une évolution, voire même une révolution » dixit la ministre Delphine Batho qui admet une adhésion bienveillante au principe d’autoconsommation. Reste maintenant à passer de l’idée à la technique, du concept à la réalisation concrète. Etat des lieux des réflexions en cours ! » …
L’autoconsommation doit satisfaire le désir d’autonomie tout en s’inscrivant dans l’infrastructure du réseau
Aller vers le ré-enchantement
Le discours référence de Bruno Léchevin (photo) s’est achevé par une réflexion quasi philosophique sur l’énergie solaire autoconsommée. Une contribution apte à relancer l’optimisme ! « Si l’autoconsommation est une bonne idée, c’est me semble-t-il aussi une belle idée car apte à susciter l’adhésion voire l’enthousiasme, à une époque où, dans d’autres secteurs, les circuits courts, la production et consommation locale sont de plus en plus plébiscités. Au-delà de l’anecdote, déployer largement les EnR suppose une certaine forme d’enchantement ou de ré-enchantement de tous, ne serait-ce que pour soutenir l’acceptabilité des efforts financiers à pérenniser et des implantations territoriales à venir. L’autoconsommation pourra être une petite contribution parmi d’autres pour ré-enthousiasmer nos concitoyens par rapport aux énergies renouvelables et ne pas leur laisser à penser qu’il ne s’agit toujours que de débats sur des mesures tarifaires ou des aménagements réglementaires ». L’autoconsommation comme un nouveau souffle pour la filière solaire !
quand à ça c’est absolument magique et sans appel…
et dire que le WWF anglo saxon est encore empêtré dedans aussi… j’ai été un des tous 1ers à demander le bilan carbone inscrit d’office sur les panneaux solaires en avant vente soit demander la transparence éco2 logique… par simple effet d’éco2mparaisons, on aurait su de suite lesquels étaient réellement éco2nomiques et pas low cost mais low co2st ! le bon sens eco2 logique une fois enco2re…
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/photovoltaique-l-europe-a-bien-137235
« Il faut lire la décision de l’UE pour comprendre l’ampleur du piège chinois : « à leur juste valeur, les panneaux solaires chinois devraient être vendus en Europe à un prix supérieur de 88 % à celui facturé en réalité ». En se dotant d’une capacité de production de 48 gigawatt, soit près de deux fois la demande mondiale, le gouvernement chinois ne pourra pas éternellement subventionné son industrie salaire. Ce qui signifie qu’une fois débarrassé de la concurrence – 28 fabricants de panneaux photovoltaïques européens et 25 américains ont fait faillite depuis début 2009 – le prix des panneaux chinois augmentera progressivement de 80% ! Dès lors, les installateurs, alors captifs de panneaux chinois à prix prohibitifs, seront les premiers à se tourner vers l’Etat. Inutile de dire que la facture énergétique de l’Europe en sera considérablement alourdie. Les Etats-Unis, peu soupçonnables d’entraves au libre-échangisme, l’ont bien compris et ont déjà mis en œuvre des droits de douanes bien plus conséquents que ceux annoncés par Bruxelles. » …
La transparence a cette vertu et le pouvoir changer le monde en mieux en révélant tout ce qui n’a pas à être sciemment caché dès lors que cela nuit à l’intérêt général… et rien ne va l’arrêter vous verrez, rien… il suffit de voir ses effets en ce moment sur le monde politique en France empêtré dans des affaires obscures qui sortent tous les jours… la dernière ce jour du banquier français suisse ancien d’HEC et qui menace de balancer un bon paquet de ministres de la république corrompus de tous bords ! co2rrompus ?! co2rruption ? décidement… que de points co2mmuns… c’est le même co2mbat au global… qui se joue co2ntre les forces du mal… argent, pétrole, CO2, co2rruption, évasion fiscale, opacité… lavons tout le linge sale, on va en sortir essoré mais au moins le monde sera qui sait enfin plus propre… plus pur, comme le VE ?! inco2rruptible le VE ?! arrggghhh…
Rebonjour,
puisque ici on parle de la transition énergétique VE en tête, je vous invite à lire ceci qui est édifiant et fort intéressant… on y apprend notamment que le gourou anglo saxon Mr Jérémy Rifkin en 1996 avec son livre « la fin du travail » rencontra un immense succès en France auprès de la gauche notament et eu comme résultats probants, les 35h « chères » à Mr Lionel Jospin 1er ministre à l’époque ! ce même conseiller qui ce jour parcours toute la France intimant à bcp de nos collectivités de passer vite vite vite aux ENR, aurons-nous le même résultat « organisé » de l’extérieur par « nos amis » anglo-saxons ?! comme avec greenpeace, le WWF, soit aussi des anglo saxons.. les malins… soit la décroissance accélérée dans laquelle on est empêtrée et qui permettrait donc surtout à d’autres de profiter de nos accès de faiblesses… bref… les conseilleurs en plus n’étant jamais les payeurs des additions qui sont de plus en plus salées en ce moment…
http://www.atlantico.fr/decryptage/grand-gachis-qu-faudrait-que-france-comprenne-pour-que-industrie-entre-pleinement-dans-xxie-siecle-alain-fabre-alain-touraine-753509.html
… » Alain Touraine : C’est une mauvaise surprise pour les Français de s’apercevoir qu’ils ont perdu en 30 ans plus de la moitié de leur industrie qui est passée de 14% à 25% du PIB en 10 ans. La France, dont la balance commerciale est négative, est aujourd’hui plus désindustrialisée que l’Italie qui a aujourd’hui un commerce international à l’équilibre. C’est un recul fantastique que nous n’avons pas voulu voir pendant 30 ans. Nous nous enfonçons et si nous continuons à nous enfoncer ainsi, dans 50 ans, nous serons dans la situation des pays sous-développés. » …
Bref, la vraie transition en France va aussi être surtout de se remettre à produire, donc à travailler… et l’éco2mpétitivité en est peut-être un de tous nos meilleurs atouts. Et sortir de toutes les rentes qui nous étouffent… énergie en tête. La preuve, avec le mauvais temps au printemps les rentrées soit les factures des rentiers de l’énergie sont en hausse de 8% !
http://www.boursorama.com/actualites/chauffage-factures-en-hausse-de-80-a-cause-du-mauvais-temps-4688df22650bbadda6ebc3873c5c26b0
donc le dérèglement climatique n’a pas que des inco2nvénients non plus… apparament… quelle ironie…
et voilà plutôt une bonne nouvelle par les temps qui « co2urent »… là aussi c’est la révolution des eco2nsciences…
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/06/12/20002-20130612ARTFIG00420-deux-francais-sur-trois-hostiles-au-gaz-de-schiste.php
Deux Français sur trois hostiles au gaz de schiste.
Le public français mais aussi les chefs d’entreprise jugent le gaz de schiste incompatible avec la transition énergétique, qu’ils estiment urgente, selon un sondage présenté au Conseil économique et social.
Alors que le Medef et l’industrie chimique voient dans l’exploitation d’une ressource gazière nationale un atout pour la compétitivité française, seulement 18% des patrons interrogés partagent cette opinion. Ils sont en revanche 62% à considérer le nucléaire comme un avantage pour la compétitivité. Compétitive, l’énergie atomique n’est en revanche vue comme «compatible avec la transition énergétique» que par 48% des entrepreneurs. Un score moins élevé que dans le public, majoritaire (52%) à concilier nucléaire et transition énergétique.
Développement des énergies renouvelables
L’ensemble des Français comme les patrons sont très majoritairement (85% et 81% respectivement) convaincus de l’urgence de cette transition énergétique, qu’ils associent surtout au développement des énergies renouvelables. L’enjeu principal est, pour les sondés, la protection de l’environnement. Ils sont encore peu perméables au discours du gouvernement qui y voit un levier de la relance économique puisque seulement 16% du public et 22% des dirigeants jugent que les enjeux de la transition énergétique sont la croissance, l’emploi et la compétitivité des entreprises.
Sans surprise, 76% des patrons invoquent le manque de moyens financiers comme obstacle à la transition énergétique au sein de l’entreprise et 68% sont favorables à des aides publiques ou des baisses de charges.
Informés et lucides, les Français s’attendent à une hausse des prix de l’énergie à court terme, attribuable à la transition énergétique, mais à long terme sont majoritaires à tabler sur une baisse de la facture.
@ Julien,
Je pense qu’il y a confusion.
Les 6000MW de l’appel d’offre ne sont pas déjà installés. C’est seulement l’objectif de 2020. Avez-vous lu le fichier.pdf du site enr.fr (cité dans un précédent post) ? Il fait état des lieux 2011 et perspectives 2020. La France avait déjà 5.7GW en 2010 (en terrestre), elle espère monter à 25000MW en 2020, dont 6000MW en offshore (appel d’offre). Je n’invente rien !
Quelques commentaires :
_ Rappel : l’uranium ne représente que 5% du coût du kWh (pinuts dans le nuke).
_ Le coût du démantèlement, il est très faible sur la facture, j’en ai déjà parlé au point 2 de mon étude.
_ Durée de vie à 20 à 25 ans dans l’eau de mer, les assises en aciers de ces éoliennes vont être sérieusement corrodées. Si encore elles étaient flottantes, on pourrait les déplacer (tous les 5 ans) pour entretien en cale sèche comme pour les bateaux.
L’EPR est prévu pour fonctionner plus de 8200h annuels (+ 6500h les 900MW, et +7000h les 1300MW). L’éolien, lui, il faut compter entre 2000 à 3000h, moyenne 2500h (équivalent en Pmax).
Attention Julien, mes prix ne reflétaient qu’un comparatif de l’amortissement de l’investissement sur la durée d vie. A ne pas confondre avec le coût de revient ou de vente de l’électricité.
Les 0.015€/kWh = amortissement de 10Md€ sur 50 ans à 1.65GW x 8200h.
Les 0.070€/kWh = amortissement de 7Md€ sur 20 ans à 2.00GW x 2500h.
Et il faudrait normalement doubler ces prix car un amortissement se fait normalement à mi-vie.
Pour les prix de reviens, les énergéticiens parlent plutôt de :
_50€/MWh Nucléaire
_80€/MWh Eolien terrestre
200€/MWh Eolien offshore
300€/MWh Photovoltaïque (+/- 100€ selon les perfs de panneaux)
Je pense qu’EDF n’est pas philanthrope.
Actuellement, il nous vend le kWh à 0.0828€ HT + 0.0135€ de CSPE et + 0.0093€ la TCFE, pour les EnRs, les frais d’entretiens, et les provisions pour les futurs démentiellement à venir. Ces deux suppléments ont bondi ces dernières années à cause justement des investissements à faire.
EDF ne fait donc pas (plus) de cadeaux !
S’il nous facture l’électricité à 82.8€ le MWh, c’est que cela lui revient à 50€, car essentiellement nucléaire.
Et même avant sa privatisation, le prix facturé (vendu) était encore à 81€ du MWh en 2006. Depuis les grenelles et les champs d’EnR couteux, notre facture a bondi de près de 30% (on en est à 105.6€/MWh avec la CSPE et TCFE), hors taxes s’entend. Regardez donc vos factures entre 2006 et 2013, c’est très clair !
Techniquement, l’électricité la moins chère est celle de l’atome, même si cela ne correspond pas à nos espérances, ni à notre fibre écolo. C’est seulement dû à sa forte densité énergétique et sa production intense à l’année. Comme je le disais précédemment, des milliers de GW ne servent pas s’il n’y a pas de constance dans le temps pour faire des TWh. L’électricité produite doit être, soit consommée, soit stockée immédiatement, sous peine de déstabilisation du réseau (voire un black-out). Les énergéticiens ont horreur des fluctuations trop importantes, car forcément non-maîtrisées et imprévisibles. Ils parlent d’une limite à 40% grand maximum, vrai-faux, je ne saurais pas juger, c’est leur métier !
Ne vous laissez donc pas influencer avec les lobbies des deux camps pour vous faire votre propre opinion, et surtout pas celle de nos politiques qui ne savent toujours pas calculer ce qui est bon pour leurs électeurs. Souvent, les « antis » attaquent le nuke par la peur (risques, surcoûts démentiellement, déchets, etc.…), alors qu’il suffit de les évaluer calmement sur une feuille de papier, et les amortir sur l’ENORME énergie produite par l’atome. Rappel = moins de 2.4€/MWh et par Md€ dépensés annuellement, il y a de quoi faire !
Ne vous laisser pas « tirer par le bout du nez », ne regardez que les faits tangibles : votre facture.
Maintenant, oui ou non à l’atome, c’est un autre débat plus philosophique que pécu nier !
Enfin, pour rester quand-même sur le sujet de l’enjeu énergétique de la France :
Mon étude (sans parti-pris), avec des hypothèses cohérentes de faisabilités – techniques, me donne la transition suivante (par rapport aux besoins seulement, hors soldes des échanges) :
2020 69% U235, 24% EnR, _1% Gaz on tiendrait les objectifs de 2020
2030 64% U235, 34% EnR, _2% Gaz l’économie d’énergie fait son effet
2035 47% U235, 38% EnR, 15% Gaz le trou énergétique apparait, alarme !
2040 27% U235, 41% EnR, 32% Gaz le manque de nuke impose plus de gaz
2050 18% U235, 48% EnR, 34% Gaz les EnR sont insuffisantes, il faut du gaz
Attendons de voir les tendances en 2020, en France et en Allemagne, pour confirmer ou infirmer ses prédictions.
En 2050, je serais peut-être plus là pour voir le résultat, mais j’aimerais ne pas laisser mes descendants avec une crise énergétique, mal préparée. Il faudra décider en 2020, au plus tard !
§
Bonjour Jolly Jumper
de quelles inepties parles-tu ?! les co2nsommations d’énergies fossiles baissent avec l’efficacité énergétique qui se généralise, la co2nsommation de pétrole baisse en France depuis 10 ans, gaz et élec pareil malgré la croissance de la population immigration en tête pour essayer de maintenir les rentes de toutes sortes… les diagonales se superposent… celle des prix monte en même temps que celle des co2nsommations baisse et le cercle vicieux de la crise amplifie le phénomène… et malgré tout ça on est quand même en récession ?! ah oui, la crise qui serait dûe à la hausse « des matières premières » ! et laquelle, soit la mère de toutes les matières premières, pose apparament problème ce jour ?! ceci explique sans doute cela… et qui fait que le café du eco2mmerce ici ne serait pas autant rempli d’eco2mmentateurs si elle ne posait pas problème ?! à suivre…
Comme disait le Sheikh Rashid ben Saïd al-Maktoum, émir de Dubaï :
« Mon grand-père se déplaçait en chameau. Mon père conduisait une voiture.
Je vole en jet privé. Mes fils conduiront des voitures.
Mes petits-fils se déplaceront en chameau ».
Le problème ?! on ne sait pas quand il a dit ça l’émir, déjà il y a quelques années voir dizaine d’années… et en Europe en ce moment, ce sont les vélos qui commencent à remplacer les chameaux… en France notamment. En Italie… etc… etc… la roue tourne… le cercle tourne lui aussi… mais de vicieux à vertueux ?!
… et voilà le résultat probant de la mondialisation financière dérégulée et apatride et notament de celle du secteur énergétique :
« Après l’ouverture des marchés de l’énergie, le Médiateur est entré en activité en 2008 pour informer et régler les litiges entre consommateurs et fournisseurs d’énergie. Il a notamment fait émerger dans le débat politique la question de la précarité énergétique, qui touche désormais 8 millions de Français. » …
« Plus de 40% des Français ont réduit leur chauffage l’hiver dernier pour éviter des factures trop élevées, a-t-il ajouté, précisant que les prix de l’énergie ont augmenté de 32% en 10 ans ». …
ça prouve par A+B ce que je dis depuis longtemps que la baisse des consommations énergétiques fait monter les prix de l’énergie mécaniquement pour compenser et provoque en plus un désastre social ! soit l’accroissement de la précarité énergétique !? il faut donc la faire la vraie et la seule révolution réaliste et juste, soit sortir de ce cercle vicieux globalisé et vite ! et elle doit se faire aussi chez nous la révolution avec tous les rentiers qui profitent trop de leurs situations de rentes… la crise rebat les cartes partout… ce qui était valable hier ne l’est plus demain… car tous ceux qui vivent de la TVA, des taxes de toutes natures sur l’énergie en France, etc… ont aussi leurs responsabilités à prendre dans cette situation.
enfin quand je lis ceci qui frise l’indécence la plus co2mplète, à quoi bon co2ntinuer à se battre et à se fatiguer ici pour quelques éco2nomies d’échelle ?! tant les inco2hérences globales sont intenables… et totalement pas eco2 logique pour 2 sous ! si on co2ntinue à faire l’exact inverse ailleurs et à bien plus grande échelle de ce que l’on prone ici même ?!
Transport aérien : plus de 35 000 avions supplémentaires d’ici 20 ans.
http://www.leparisien.fr/transports/transport-aerien-plus-de-35-000-avions-supplementaires-d-ici-20-ans-11-06-2013-2886831.php
… »Boeing estime que les compagnies aériennes auront besoin de 35 280 nouveaux avions, soit un marché de 3 600 milliards d’euros ».
« En 20 ans, Randy Tinseth, vice président de Boeing estime que le nombre de passagers transportés chaque année passera de 4 milliards à 9 milliards ».
« La demande continuera d’être tirée par le succès des compagnies à bas-coût (low cost) et des pays émergents ».
CO2NCLUSION : LE LOW COST mondialisé qui se généralise partout nous détruit méthodiquement… à co2urt, moyen et long terme. La vraie révolution soit la seule tenable et réaliste est celle du LOW CO2ST vis à vis du climat à moyen long terme !
35 000 avions pour pas loin de 100 000 véhicules électriques vendus dans le monde en depuis leur apparition ?! ceci peut t’il va t’il eco2mpenser cela ?! et Airbus soit EADS en prend une bonne part à son co2mpte de cette croissance dénuée de tout bon sens eco2 logique ?! Airbus à Toulouse, chez nous, à nos portes ?! va t’on pouvoir co2ntinuer ainsi longtemps ainsi le double disco2urs ?! quel débat… bref, la transition énergétique éco2 logique sera mondiale ou ne sera pas, c’est une certitude ! c’est une simple question de bon sens… des vraies responsabilités.
Rebonjour,
un point rapide sinon sur la co2nsommation actuelle des français et là, attention, ça décoiffe !
http://www.leparisien.fr/economie/consommation-les-francais-ont-freine-leurs-depenses-en-2012-11-06-2013-2886555.php#xtor=AD-32280599
« L’année 2012 sera à marquer d’une pierre noire pour la consommation des ménages. Pour la seconde fois depuis 64 ans, après un premier coup d’arrêt lors de la récession de 1993, les Français ont freiné leurs dépenses de 0,4%.
Un mauvais signe pour l’économie française car la consommation des ménages – qui est environ de 1 500 milliards d’euros – est habituellement considérée comme étant le principal pilier de la croissance dans le pays. » …
Notre co2nsommation est donc d’environ co2mbien de milliards d’euros annuel sinon sur ce chiffre global !? et quel est donc sinon le moteur, le carburant de toute notre société de co2nsommation sinon ?! bigre… bref, co2nsommation = croissance et eco2nsommation = croissance vertueuse ou décroissance, vaste débat… celui de la « transition » énergétique ?!
… »Les dépenses en transports se contractent (- 3,6 % en volume après + 0,6 % en 2011) notamment à cause du repli des achats d’automobiles qui ont affiché une baisse de 10,1 % en volume par rapport à l’année précédente pour passer sous la barre symbolique des deux millions de véhicules vendus. «Une telle contraction n’avait pas été observée depuis 1997», précise l’Insee. En outre, les ménages ont essayé de limiter les déplacements. Ainsi, la dépense en carburants et lubrifiants a diminué de 2,3 % en volume alors que les prix des carburants ont progressé près de 5% sur l’année. Dans les transports collectifs, seules les dépenses en transports aériens sont restées dynamiques ». …
Bonjour à Tous,
Je vous invite, si vous ne l’avez pas encore fait, à lire le manifeste « NegaWatt » http://www.negawatt.org.
Ou encore, allez assister à une conférence que l’association donne un peu partout en France, et s’il n’y en a pas près de chez vous, pourquoi ne pas l’organiser.
Tout y est, et surtout pour réussir une transition énergétique, ne pas se tromper dans l’ordre des choses:
1 Sobriété
2 Efficacité
3 Renouvelable
Et quand on arrive au renouvelable une bonne part vient du Biogaz, qu’on ignore quasiment en France alors qu’on a de formidables gisements (déchets, agriculture, industrie agroalimentaire…).
Est expliqué aussi, comme le mentionne Jumper, la possibilité de transformer l’électricité surproduite en Méthane par le procédé de Méthanation et ainsi pour la stocker (projet largement testé par Audi).
Francky
Merci Jumper,
Désastreux non, réaliste, même si je ne suis pas pro-nucléaire !
Je suis lucide, et dans mes calculs, j’ai déjà tenu compte des évolutions techniques, mais aussi du temps pour les installer (à finances illimitées, ce qui n’est pas garanti).
Mais, il y a une chose sur laquelle il faudra aussi compter, cela sera l’intermittence de ces deux principales sources. L’éolien (max 2500h/an) et photovoltaïque (1050h/an). Ce qui fait qu’en final, elles ne produisent pas assez deTWh. Des GW crêtes ne veulent rien dire, si ce n’est pas utilisé à fond et 365J/an. Il est là, le problème avec ces EnRs. Quant-au stockage, compte tenu des faibles rendements, il faut multiplier par 3 à 8 le nombre d’installations de ces EnRs (en GW crête) pour fournir la demande, tout en stockant ce qu’il manquera les jours sans.
Dans mes calculs, j’ai déjà pris en compte tout cela, y compris les STEP, les offshores à 5MW, et même des PV à 25% de rendement en 2050. Mais, que faire quand il y a des conditions climatiques défavorables. Comme en Espagne, chaque parc éolien est assisté d’une centrale au gaz quasi de même puissance, pour cela. Mais cela ne suffira pas. Sans compter les pénuries des zones favorables à l’installation des parcs. Puis faut aussi compter sur la résilience des habitants à avoir des éoliennes devant leurs fenêtres !
Avec tout cela, je pense que la France ne pourra faire d’ici à 2050 que :
Eolien terrestre de 2MW x 17480u
Eolien marin de 5MW x 5700u
Hydrolien de1MW x 3420u
PV particuliers (20m²)à 5kW x 3192Ku
PV industriels (1000m²) à 250KW x 274Ku
PV en fermes (200ha)à 333MW x 114u
Géothermique de 100MW x 38u
Thermique biomasse de 5MW x 1900u
Je pense donc que sans du nucléaire et du gaz, on n’y arrivera pas. Et pour l’Allemagne cela sera du charbon.
§
@ Daniel
Excellent papier ! +1
papier désastreux car faisant le lit du lobby pro nuke
j’explique très court :
la méthode de calcul est bonne voire excellente. Oui, OK.
les hypothèses retenues dans ton papier sont partiellement fausses, surtout une : l’inventivité humaine.
ci après je te montre qu’on peut se passer de nuke et ramener la part du gaz et du pétrole à 0 sur 50 ans maximum
sans faire de plan sur la comète, regardons ce qui existe chez nos voisins teutons tant décriés SANS PRENDRE EN COMPTE DE NOUVELLES OPTIMISATIONS ENERGETIQUES :
– 33 Gw crête en solaire en juin 2013. 1 Gw installé par mois, pas de signe de baisse des installations. Ayant été en Allemagne récemment, y’a largement la place de continuer à installer du PV. Sont très loins de la saturation.
– 4,4 Gw hydrau : 0 évolution de prévue
– 31,2 Gw crête en éolien avec moins de vent qu’en France ; nombreux projets d’éolien off shore en cours et une étude de faisabilité pour un parc éolien immense au centre de la baltique (on parle de 12 000 Gw crête en phase initiale !! )
– biomasse : 7 Gw progression ralentie
clairement, l’axe de progression est éolien off shore / solaire PV : efficience énergétique (isolation, solaire thermique, usages de la population)
Solaire : 1 Gw installé par mois. Le prix d’achat du kw/h solaire baisse chaque année. à court / moyen terme, il n’y aura plus de subvention en Allemagne pour le solaire PV. dans 10 ans, ils auront 150 Gw crête installés capable de produire élec bien sur et le stockage de l’élec sera du gaz GNV et / ou du H , les 2 obtenus par électrolyse de peu performant (rendement 33% actuellement) à performant (70% avec de nouveau procédés en test en Allemagne et au MIT aux USA)
GNV et H obtenues via solaire / éolien peuvent redevenir de l’électricité par pile à combustible ou par centrale gaz classique.
Eolien : dans 10 ans, ils auront dans les 70 à 80 Gw installés.
les trous de production en forte baisse seront couvert par 0 nuke (toutes auront fermées), du charbon, du gaz importé, du gaz issu de l’électrolyse.
pour exprimer les choses autrement très vite : dans 10 ans, 6 mois par an => 0 consommation en charbon / gaz importé de Russie et les 6 autres mois, les EnR couvrent une part croissante de la consommation allemande .
Dans 20 ans / 25 ans, le système sera quasiment à l’équilibre et il assurera en prime la prod de gaz et H pour une partie des transports routiers (sans compter les VE)
Dans moins de 50 ans, l’Allemagne , sans prendre en compte une quelconque progrès technologique à venir, aura 0 nuke, pétrole en forte baisse, 0 gaz importé , 0 charbon dans son mix énergétique
le prix de l’élec aura doublé en euros constant. Ils auront un pays propre. Et des millions d’emplois pour faire fonctionner tout le système plutôt que de le filer à la Russie ou au Quatar.
Nouveautés à venir :
– PV dont le prix baisse de 50 à 80% avec un rendement qui passe de 14 à 20% : dans les 2 à 10 ans à venir
– nouvelle génération d’éolienne off shore 2 Mw pouvant être installée à des dizaines de km au large dans l’Atlantique. Actuellement impossible mais divers prototypes fonctionnent et permettent de déboguer la technologie => on hisse en France la capacité de l’éolien à des milliers de Gw : OK, faudra doubler le prix de l’électricité. Mais plus de nuke, plus de pétrole, plus de charbon, plus de gaz. plusieurs champs (40 à 50 ? ou plus, peu importe, y’a la place) de 1000 éoliennes off shore !!
– géothermie profonde : dans l’Est de la France, çà commence à bouger. Potentiel de 1 à 2 millions de logement chauffé sans élec ni pétrole ni gaz.
ce qui manque, c’est la volonté politique car les lobbies veulent rester en l’état
et ce sont les lobbies qui dirigent le pays, pas nous.
OUI, la fission nucléaire n’a plus d’avenir, … après 2050.
D’ailleurs, ne vous en faites pas ! Les centrales, vu leur âge, on va finir par les fermer d’ici-là. Mais j’espère qu’entretemps, on aura construit quand-même de nouvelles centrales avec un maximum possible d’EnR, et surtout, suffisamment avancé sur la fusion nucléaire.
Je vous l’avais promis, voilà une synthèse de ma vision sur l’énergie en France d’ici à 2050.
C’est un peu long mais nécessaire pour la compréhension.
0_Comment cela pourrait-il se passer, en partant du bilan de la situation, fin 2012 ?
En ne parlant que de la production électrique Française :
_ 58 réacteurs en 2013 + 63 TWh Hydro + 15 TWh EnR + 55 TWh gaz/charbon = 565 TWh
_ Maintien de la fermeture des deux réacteurs de Fessenheim en 2016 (date prévue pour le démarrage du 1er EPR à Flamanville pour compenser ces deux réacteurs, comme par hasard) !
_ Décision définitive de fermeture à l’âge de 40 ans des anciens réacteurs de 900MW et de 50 ans pour ceux de 1300MW plus récents (encore sujet à discussion !!!).
_ Décision de construire qu’un petit nombre d’EPR pour aider au développement intensif des EnR.
En tenant compte encore de l’énergie stockée/échangée avec nos voisins (disons jusqu’en 2020), en mettant en place un plan d’économie d’énergie drastique, en favorisant le VE et le Fret ferroviaire en électrique, voici comment notre électricité pourrait se décliner à partir de 2016 :
Nb réacteurs restants + Hydraulique + Divers EnR + Gaz = Total brut – solde échange = Total net
56 en 2016 + 1 EPR = 429 TWh + 63 TWh + _42 TWh + _42 TWh = 575 TWh – 79 TWh = 496 TWh
47 en 2020 + 1 EPR = 376 TWh + 60 TWh + _69 TWh + _38 TWh = 543 TWh – 36 TWh = 507 TWh
41 en 2025 + 2 EPR = 343 TWh + 58 TWh + 102 TWh + _29 TWh = 533 TWh
39 en 2030 + 4 EPR = 370 TWh + 57 TWh + 137 TWh + _10 TWh = 574 TWh
24 en 2035 + 5 EPR = 296 TWh + 55 TWh + 181 TWh + _91 TWh = 623 TWh
10 en 2040 + 6 EPR = 182 TWh + 53 TWh + 221 TWh + 208 TWh = 664 TWh
_0 en 2050 + 8 EPR = 131 TWh + 50 TWh + 310 TWh + 257 TWh = 748 TWh
(Désolé pour la tabulation sur AP)
Commentaires :
On voit la part du nucléaire décroitre au rythme des fermetures successives, celle de l’hydraulique baisser aussi un peu pour tenir compte du réchauffement climatique prévisible. A noter que le pompage actuel pour le stockage, en plus de l’hydraulique, et le solde des échanges avec nos voisins sont quand-même maintenus jusqu’en 2020 pour éviter des ruptures trop brutales en Europe.
Après on compte un solde nul et le pompage (en STEP) intégré dans la partie divers EnR. Cette part augmente fortement avec le maximum raisonnablement faisable dans le temps imparti (étalée sur 38 ans). Le tout est malheureusement complété par du gaz pour atteindre le besoin net estimé à la date en question.
En traçant les courbes, nous voyons bien que notre « trou énergétique » apparaitra en 2035 et que malgré une bonne volonté sur un développement massif d’EnR, il faudra quand-même le combler par du gaz. Il nous manquera fatalement cette énergie de masse.
Le besoin net obtenu correspond au besoin actuel réactualisé avec la démographie, – une réduction du besoin due à une amélioration progressive de l’isolation de l’habitat (ex : 20% dans l’ancien, 40% dans le nouveau, en 2030) + le nouveau besoin en électricité pour les développements des VEx, Tramways et Fret, + le nouveau besoin pour changer le chauffage gaz et fuel en électrique (en pompe à chaleur et en compléments au solaire) + remplacement d’une bonne partie des moteurs thermiques industriels en moteurs électriques.
Ce qui nous amène à un besoin total de 748TWh en 2050 (au lieu des 1015TWh sans le plan d’économie). En tenant compte des échanges et du pompage en 2012 (88TWh), le besoin net est actuellement de 485TWh. D’où finalement, un besoin en 38 ans qui ne devrait augmenter que de seulement 1.14%/an. Ce qui est quand-même bien maîtrisé quoiqu’on en dise, grâce au plan d’économie drastique et malgré une électrification intensive de nos transports. N’oublions pas aussi que nous seront probablement 86M en France et près de 9.3Md sur cette terre !
Dire qu’en 2050, notre besoin sera couvert par 95% de nos EnR (source WWF) semble être une utopie ! Pour cela, Il ne faudrait pas dépasser 380TWh net. Enorme régression, sachant que là dedans, il faut aussi compter les 240TWh rien que pour les VEx (si 100% du parc) ! Pour moi, si on arrive aux 48%, en résolvant l’instabilité du réseau EDF, cela sera déjà pas mal. Et pire selon moi, s’il faut 257TWh de gaz en 2050, bonjours la dépendance et le CO². Je préfèrerais encore construire 8 centrales U235 de type N4 à 3Md pièce (pour 1800GWh/ha/an)! Dans cette option, il ne faudra pas tarder en parlotte, car il faut près de 8 ans en moyenne pour construire les 3 réacteurs d’une centrale opérationnelle. Il faut anticiper et commencer les travaux dès 2020 pour boucher le trou énergétique et l’importation du gaz. Se pose alors les fameuses questions !
1_ La question des déchets :
L’uranium enrichi à 5% d’U235 fissible passe 5 ans dans le réacteur. Seulement 3% auront été « brulés » (transmutés), après le combustible n’est plus rentable, il est donc refroidi en piscine et recyclé. Dans ces 3%, 2% sont des actinides (une ribambelle d’atomes +/- radioactifs) et environ 1% du plutonium (très radioactif) qui lui est recyclé quasi (…) à 100% en nouveau « carburant » dit MOX. Reste donc ces actinides à traiter. Et pour les plus dangereux cela sera du stockage vitrifié.
Voyons cela :
Malgré les 1200T de combustibles utilisés par année dans nos 58 réacteurs, seulement 36T sont des déchets à traiter dont 12T de plutonium recyclés en MOX (et … en bombe pour l’entretien de nos missiles car le P239 « s’use » naturellement). Restent donc 24T à traiter. Là dedans, il y a des éléments +/- radioactifs à vie-courte, d’autres à vie longue (>30ans). Après un tri chimique sélectif, si les premiers resteront stockés en surface en attente de désactivation naturelle, seuls les derniers seront géologiquement vitrifiés et stockés. Cela représente finalement environ que 3.2% en volume des déchets (<1.2T) soit le volume équivalant à 6 barils/an. Pour l’instant on ne peut que les stocker, car c’est moins cher que les recyclages envisagés (transmutation dans des réacteurs dit hybrides). Pour le reste des autres déchets les plus volumineux et les moins dangereux (filtres, résines, boulons, vannes, tuyaux, gants, etc ) radio-activés venant de l’entretien et les démantèlements seront mis de côté dans des futs en béton, le temps de leur désactivation naturelle.
2_ La question du coût du démantèlement :
Eh bien, ça n’est pas aussi cher que l’on veut bien nous le faire croire ! Car, pour chaque Md€ dépensés annuellement, cela ne fait que 0.00238€/kWh, soit seulement +1.9% sur notre facture EDF (production de 420TWh/an).
3_ La question du WWF.
Nous avons vu que les fameux 95% d’EnR pour 2050 de nos besoins sont impossibles, tout au plus 50%, et encore, il faudrait déjà faire de sérieuses économies d’énergies et résoudre le problème du stockage massif efficace. Alors, pourquoi cette organisation écologiste nous promet-elle une autosuffisance en EnR en 2050 ? Où est l’erreur ? Sur les dix points du fameux rapport WWF, seulement cinq peuvent effectivement être envisagés, les autres restent difficiles à mettre en place sous peine de régression drastique de nos modes de vies. Alors après bien-sûr, veut-on vraiment régresser, c’est une autre question !
4_ Le choix des EnR mis en avant dans le rapport :
Le photovoltaïque est pour l’instant la moins bonne des EnR (pour les grandes installations on tourne autour des 1.8 GWh/ha/an). Elle reste par-contre plus adaptée aux petites installations sur nos toits, mais forcément pas assez performante en densité (90MWh/ha/an). Le photovoltaïque n’est pas assez puissant (au mieux 140W/m²), le plus cher et grevant actuellement le déficit commercial.
L’éolien terrestre est mieux, mais la densité de puissance ne pourra pas dépasser les 250W/m². En énergie, on peut atteindre les 5 GWh/ha/an. L’éolien off-shore, même si la densité de puissance surfacique reste identique, il permettra de fournir un peu plus d’énergie à l’année (7GWh/ha/an), essentiellement dû aux vents plus soutenus que sur les terres. Par-contre son coût est de 3 à 4x son homologue terrien, puis il y a aussi des limitations de puissances véhiculées par les câbles sous-marins, sans compter son coût au km, car forcément loin de la côte.
Les hydroliennes semblent plus intéressantes au m², mais encore qu’au stade d’évaluation. Elles seront aussi limitées par les câbles sous-marins.
5_ L’économie d’énergie :
Voilà un sujet qui peut effectivement apporter du bénéfice, mais cela ne sera pas suffisant !
Dans l’habitat et dans le temps imparti, on ne pourra pas révolutionner la majorité des logements. On ne va pas tout-de-même détruire et reconstruire les maisons en BBC comme cela. Cela se fera progressivement, au rythme des réhabilitations des quartiers, et des changements de propriétaires. En gros il faut une période de 50 à 60 ans pour renouveler une maison. C’est cela qu’oublie le WWF. De plus, les gains apportés en isolation de l’ancien, ne suffiront pas à compenser l’augmentation du nombre d’habitations due à la démographie, donc de nouvelles consommations, même si elles sont moindres. Je compte quand-même pour 2050, un gain de 38% dans l’ancien et 50% dans le nouveau.
Dans les autres consommations, oui, on peut rendre plus efficace nos équipements électriques, mais les gains resteront faibles, car un fer à repasser convertit déjà presque intégralement l’énergie en chaleur, un modèle de frigo plus performant (plus cher) ne sera efficace que si vous n’ouvrez plus la porte, la lumière basse consommation est un leurre en hiver car avant, elle participait déjà au chauffage de la maison, maintenant ce sont les radiateurs électriques qui compensent les 100W de votre ancienne lampe à incandescence, … , et j’en passe.
Tout cela pour dire que ce poste n’apportera pas trop de gain en consommation totale avec les années.
6_ Besoins supplémentaires en électricité :
Là par contre, il en faudra. Si on veut réduire le fossile et le CO², il faut tout électrifier. Ça aussi, il l’oublie le WWF. Nos voitures devront à terme passer à l’électricité (+ 240TWh en 2050). Toutes nos machines thermiques diesel, y compris nos chaufferies au gaz/fuel devront passer en autres choses.
Les transports de marchandises devront passer au fret et par camions H²/électriques. Nos TCs seront totalement électrifiés (tramway, bus en H²/électrique, etc …). Ce qui fera augmenter la demande EDF. Concernant le chauffage, le solaire lui est bien meilleur, mais il ne produit pas d’électricité et il lui faut quand-même une assistance électrique d’appoint en hiver, là justement où en en aurait vraiment le plus besoin du soleil. Pour les pompes à chaleur, idem, en hivers elles n’apportent plus grand-chose (hormis la chaleur de la pompe en fait) et il faut aussi les assister par de l’électricité. Donc en hiver, le gain en électricité sera faible, il faudra quand-même produire des kWh supplémentaires pour le chauffage. En 2050, ce besoin pourra atteindre près de 370TWh. C’est incontournable, et je ne vois pas comment le WWF pourrait s’en passer !
7_ Alors quelle alternative pouvons-nous envisager ?
Je sais que cela va faire des commentaires, mais pour moi, nous n’avons pas encore de solution massive de production en renouvelable dans nos cartons. Ou alors, oui en 2045-2050, une solution d’« EnR de masse », issue de la fusion nucléaire magnétique qui recycle du deutérium/lithium de l’eau de mer. Mais la mise en place sera sûrement progressive sur une vingtaine d’années.
Pour conclure, notre panel énergétique de 2050 pourrait bien se décliner en : 18% U235, 48% EnRs et 34% Gaz. Et déjà en 2013, ce panel hypothétique doublerait notre facture EDF.
§
Je vois que ce sujet fait beaucoup parler de lui.
Pour ce qui est d’EDF et du nuke je pense que comme l’ont dit certains c’est ancré dans notre patrimoine et en sortir et démantelant comment pourrais t-on faire sans l’argent nécessaire ?
Pour les allemands, certes ils sont passés à du vert mais la facture s’en retrouve très salée, près de +30% en quelques années sachant qu’il n’y a pas de salaire minimum en Allemagne certains pauvres gens en ont payé cher de leurs conditions de vie et pourtant ce n’est pas eux qui trouait la couche d’ozone…
Pour moi la sortie du nucléaire va prendre énormément de temps parce qu’on a rien à mettre en face qui soit aussi efficace pour le même coût, n’est-ce pas ?
Comme l’a dit Triphasé au dessus, vivons heureux quand même ;)
Z’êtes durs avec le nuke! Je ne suis pas un taliban du nuke, loin de là. Simplement vu la lourdeur de l’invest, il faut les faire durer. Les Suisses ont des centrales nuke beaucoup plus vieilles que Fessenheim, mais personne n’en parle, car la Suisse est beaucoup moins transparente qu’EdF, même si c’est pas parfait chez nous non plus. A Fessenheim justement, tout est neuf ou récent à part les cuves et les enceintes de confinement, qui sont surveillés de près. D’autres réacteurs sont p’tet plus à incriminer. Il paraît que le béton de certaines enceintes a été fait avec du sable de la Loire (de proximité). Du beau sable parfait pour les bacs à sable mais dont le profil granulométrique ne vaut pas tripette pour faire un béton durable.
Concernant le démantèlement, j’ose dire quelque chose qui va en faire bondir plus d’un…. D’ici quelques décennies, lorsqu’il faudra vraiment arrêter définitivement des réacteurs ayant été trop prolongés, eh bien on n’aura plus les moyens de démanteler, il y aura plein d’autres problèmes liés à la démographie et l’immigration sauvage de millions de crève-la-faim (merci monsanto & co) dont nous avons pillé les ressources dans leur pays.
Une centrale nuke à l’arrêt définitif, non démantelée mais quand même vidée de son combustible peut rester en stand-by, comme une laide friche industrielle pendant très longtemps sans constituer un danger pour l’environnement, faut juste pas aller la squatter. C’est pas parfait mais c’est pas plus criminel que de continuer à balancer dans l’atmosphère les résidus de combustion de mégatonnes de produits carbofossiles. Ah oui, au fait, la combustion du charbon libère discrètement de l’uranium (naturel mais radioactif quand même) dans l’atmosphère. Une quantité pas négligeable du tout. Mais c’est pas grave, hein!
Ceci dit, je suis d’accord pour considérer que le recours à la sous-traitance en cascade (comme dans le bâtiment) peut nuire à la sécurité du nuke, tout en privant EdF (voire même Areva) d’une partie de son savoir-faire indispensable pour maîtriser la compréhension de ce qui se passe. C’est une logique qui se propage dans les grosses boites, aussi bien pour les petits que les grands chefs, il est plus « valorisant » de faire faire le boulot (par des sous-traitants) que de le faire soi-même. On préfère « manager » que produire. C’est aussi une logique « mondialiste ».
Allez, va, demain il fera beau et chaud, nos voisins pourront de nouveau réduire les gaz de leurs chaudières et profiter de leurs PV chinois. Vivons heureux quand même!
Le problème est mondial, nous sommes des fourmis. Je ne suis pas forcément « écolo », ni rose ni bleu d’ailleurs. Je ne suis pas parfait et écrit sur un clavier made in china, achète des légumes à la ferme mais aussi des plats sous-vide.
Le V.E. ? ben on essaye quoi, et puis tiens un an après, 12500km sur le compteur de la mia, on se dit que c’est pas mal de n’avoir en un an acheté qu’un plein de 25l d’essence pour la voiture qui a été « remplacée » et qui ne les a d’ailleurs pas consommés car ne roule quasiment plus. Pas plus riche pour autant (faut payer la loc !) mais cet argent n’est pas parti a l’étranger. Si, un peu de nuke c’est sûr, mais la balance doit être plutôt bonne. Ca n’aura servi à rien, hein, mais si nous étions quelque dizaines de milliers à faire pareil, quelques autres dizaines de milliers pourraient en avoir l’idée…. C’est pas pour demain, oui, mais je suis déjà satisfait de ne pas jeter 5litres d’huile tous les ans, de circuler sans bruit et sans fumées aussi bien en pleine campagne qu’en ville.
Alors est-ce que le V.E. est un vecteur de cette transition énergétique : oui, et très « pédagogique » aussi. On peut circuler en train sans posséder de V.E., oui, mais je reconnais que je n’avais jamais autant circulé en train que depuis que j’ai un V.E. ;-)
Un peu de réalisme, l’évolution énergétique d’un pays comme la France est à une échelle sans commune mesure avec ce que représente aujourd’hui (et sans doute pour les 10 ans à venir au moins) la voiture électrique.
Toutes nos voitures électriques réunies se suffiraient de la production de quelques éoliennes.
L’enjeu n’est pas là, pas encore. Il est dans la réduction des pertes énergétiques au niveau des bâtiments par l’isolation et la modernisation des appareils de chauffage.
Il est aussi dans la gestion intelligente de notre parc nucléaire vieillissant, notamment par l’arrêt de Fessenheim qui est non seulement un risque par son âge mais aussi par sa situation… et un risque pour les pays frontaliers et riverains du Rhin (sympa).
La solution française passe par l’adaptation de notre production à une baisse de consommation, parce que pendant 20 ans on a construit deux réacteurs par an et encouragé la consommation à suivre le rythme, et non l’inverse.
Aujourd’hui on ne sait plus construire aussi vite (EPR… des chantiers calamiteux) pour remplacer nos réacteurs en fin de vie dans 10/15 ans et on en a pas les moyens. Prolonger l’actuel à 45, 50, 60 ans se fera sur le dos de la sécurité, dans un pays où la base de notre richesse s’appelle agriculture et tourisme… les deux morfleront sévère en cas d’accident nucléaire.
Économiser l’énergie voilà la perspective, ce qui ne veut pas dire se priver, juste optimiser et arrêter le gaspillage. Le VE là dedans c’est une danseuse, rien de plus. Ca n’empêche pas que cela soit une excellente chose, sympa en plus, mais les grands enjeux ne sont pas là.
mais ne soyons pas naifs non plus, chacun veut sa part de la manne rente énergétique énorme car elle détermine tout le reste… donc une collectivité qui vit aussi de la rente aura beau jeu de vouloir gérer de l’énergie via des panneaux solaires chinois ou autre technologie, ils adorent les chinois semer la zizanie ou diviser pour mieux régner genre Lao Tseu l’art de la guerre et ils ont d’énormes moyens de lobbying et paient aussi pleins de gens pour faire passer telles ou telles idées qui les arrangent et protègent leurs intérêts… après il faut savoir qui gère quoi, fait quoi, décide quoi ? le monde ? l’Europe ? la France ? les régions ? les collectivités ? les entreprises ? les individus au risque de créer une énorme cacophonie… « diviser pour mieux régner »… ils sont leader mondial dans le solaire… c’est bien plus facile pour eux car ils construisent leur économie… leurs villes, etc… donc autant essayer de les faire plus « clean »dès le départ… quand on voit déjà le déficit co2mmercial énorme de l’Europe via le solaire chinois par exemple, je me dis qu’on est bien naifs… à ce propos, je vous recommande le livre récent d’un ancien commandant de bord de Ryanair sur les ravages… du low cost ! la vraie révolution mondiale, c’est le low co2st… qui inverse la vapeur et crée le cercle vertueux qui nous permettra enfin de sortir du cercle vicieux fossilisé entre autre… donc des panneaux solaires français éco2nomiques oui… of eco2urse ! ça me rappelle le Mr de Noun electric qui venait ici faire la promo de ses voiturettes électrique chinoises achetées 5000 dollars là bas et revendues ici même à 15 000 euros, quelle arnaque… il en est de même avec les panneaux solaires chinois, etc… mêmes causes mêmes effets… il est devenu quoi d’ailleurs, plus de news ?! il devait nous ramener un reportage de là-bas pour essayer de nous convaincre…
Bonsoir,
notre ami triphasé disjoncte un peu parfois avec des propos extrémistes sur la dénatalité ! avec le mariage pour tous, on peut comprendre une certaine logique abjecte qui pointe chez certains « écolos », les écolos pastèque verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur… méfiance… la natalité comme le pétrole subira un pic de croissance et après toute phase de croissance subit une phase de décroissance, comme pour un humain et ainsi de suite… la vie n’est faite que de cycles, les saisons, etc… c’est surtout le système économique global qu’il faut changer et vite soit décarboner démondialiser déglobaliser ! la seule façon de revenir à la raison et aux fondamentaux… après, les débats sur l’énergie laissons-les aux pros… on a une filière énergétique extra ordinaire en France leader dans pleins de domaines électricité en tête… tout n’est pas parfait mais continuons à innover… le VE en est un bien bel exemple eco2ncret ! quand à Guilllaume si tu bossais chez EDF ou à Fessenheim avec une famille à nourrir tu tiendrais un autre discours… comme le dit si bien Marc André on a encore besoin de nos centrales nucléaires, on ne peut pas s’en passer pour le moment… même s’il ne faut pas ne pas évoluer aussi… dans d’autres voies eco2mplémentaires. Les allemands ont fait le choix du solaire chinois entre autre en échange d’autres choses forcément, etc… tant mieux, nous avons fait un autre choix pour le moment, ces choix sont complémentaires… la preuve on construit des EPR en Chine et bientôt en UK et ailleurs… on en tire pas un trait comme ça sur l’ADN d’un pays et une filière d’excellence, c’est être bien naif de le croire ou le laisser croire… après, personne n’empêche de partir dans d’autres voies, de les tester, la preuve…
http://www.boursorama.com/actualites/bollore-confirme-l-ipo-le-30-octobre-de-10-de-son-activite-vehicules-electriques-7f76cd41745cf23f63858f56cf7ed076
Quand à ce que raconte ton pseudo expert il raconte bco d’âneries… j’ai plus tendance naturellement à écouter des entreprises qui font 85 milliards d’euros de CA type EDF car je pense qu’elle n’en sont pas arrivés là comme ça par hasard, par idéologie, et qu’elle rende in fine bien plus de services à la France depuis un certain nombre d’années… la France ne représente que 1% des émissiosnd e co2 niveau monde ! donc occupons nous d’abord du problème chinois et consorts infiniment plus important en arrêtant d’acheter du low cost qui nous détruit et après, on verra ici… c’est une simple question d’éco2 logique.
Et de l’idéologie des marchés financiers du tout croissance infinie, etc… des paradis fiscaux, des hyper banques, soit des vrais problèmes de fonds et structurels… car c’est d’abord global qu’il faut agir et ensuite local, c’est une question de crédibilité. Et de bon sens… pour être efficace, et pas à la mode ou dans l’air du temps…
Tiens j’ai découvert récemment que c’est Blythe Masters une des pontes de la JP Morgan à New York qui a inventé le marché du CO2 en 2007, elle avait inventé aussi les fameux CDS à l’origine de la crise de 2008 des supprimes ! bref, occupons-nous d’abord des vraies causes et des vrais dysfonctionnements globaux… le reste suivra tout seul.
P.S : j’ai participé à plusieurs débats locaux en Bretagne et je peux vous dire que le niveau d’expertise de plusieurs intervenants (élus, représentants de ceci, directeurs de syndicats machins…) sur le sujet était assez effrayant!
à plusieurs reprises, j’ai entendu que le VE n’apportait en rien une réponse à la problématique posée, même chose pour les pompes à chaleurs qui au final vont surtout couter bcp d’argent aux contribuables en renforcement de réseaux électriques… sorti tout droit de la bouche d’un président de syndicat d’électrification dont je tairai le nom. Effrayant n’est-ce pas???
La transition énergétique, C sûr, C pas gagné surtout vu d’où on part (tout nuk pour l’électricité, tout gazole pour les carburants routiers, C aussi simple que ça…)
Mais comme on est tous très optimistes pour l’avenir, on y croit qd mm! :o
Transition énergétique, mais … on l’a déjà commencée !
Certes, un peu par-ci, un peu par-là. Les volontés sont là, mais restent les freins financiers et surtout techniques. Mais, comment remplacer l’U235, le gaz et le charbon ? Ce n’est pas nos éoliennes et nos centrales photovoltaïques qui pourront concurrencer nos centrales nucléaires. Même si nous importons de l’uranium, cela représente moins de 5% du prix de l’électricité, au contraire du gaz ! Le charbon est en passe de disparaitre dans notre panel énergétique, de plus en plus remplacé par du gaz plus propre et plus souple. Lui actuellement, il grève effectivement notre balance commerciale et risque à terme, de provenir du fameux schiste sous nos pieds. Alors, ce débat national n’est-il pas aussi fait pour faire changer les mentalités sur cette réserve ?
Et pour les « écologistes intégristes », je dirais : OUI, la fission nucléaire n’a plus d’avenir, … après 2050.
Mon avis sur la question, promis-juré demain, si je retrouve ce soir mon étude.
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à qlq semaines de la date officielle de cloture de ce débat dont environ 80% des français n’ont jamais entendu parlé (!!!), je vous invite à lire l’analyse « décoiffante » de B. Thévard à laquelle j’adhère évidemment à 100% :
http://www.avenir-sans-petrole.org/article-debat-national-sur-la-transition-energetique-vers-un-scenario-de-science-fiction-118271702.html
Pour une fois, on ne pourra pas accuser le gvt ni les territoires d’avoir pris des initiatives pour essayer d’intéresser les citoyens au sujet. Malheureusement, ça fait qlq années déjà qu’on sait que l’énergie durable, en France, ça n’intéresse qu’une poignée d’illuminés (la communauté AP en fait évidemment partie). Pour les autres, la seule chose qui compte ou presque est : combien ça va me couter à la fin du mois et est-ce qu’il va me rester assez d’argent pour pouvoir continuer à acheter des tas de conneries inutiles made in China qui ne rapportent pas un copek à la nation…
C pas forcément agréable à entendre ni à lire mais C la triste réalité hélas…
Bonjour Marc-André,
« L’éolien et le solaire s’effondrent en France au premier trimestre.
05/06/2013 3:05 pm
PARIS – (AFP) – Les raccordements de nouvelles éoliennes et de nouveaux parcs solaires se sont effondrés au premier trimestre à des niveaux jamais vus depuis près de quatre ans, selon des chiffres publiés par le ministère de l’Ecologie.
Au cours des trois premiers mois de l’année, le nombre d’éoliennes en France n’a progressé que de 11 unités à 1 144 turbines, la puissance du parc augmentant de 73 mégawatts seulement à 7.667 mégawatts, selon le baromètre du Commissariat général au Développement durable (CGDD). » …
http://www.goodplanet.info/Contenu/Depeche/L-eolien-et-le-solaire-s-effondrent-en-France-au-premier-trimestre?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+Goodplanetinfo+%28Les+D%C3%A9p%C3%AAches+GoodPlanet.info+%29
Le débat est à la fois franco-français (quand on parle d’indépendance énergétique et de fuite de capitaux, mais aussi sauvegarde d’emplois) et global (ressources fossiles disponibles, dérèglement climatique), du coup ça se complique et on tombe vite dans des contradictions et luttes d’intérêts particuliers.
Faut-il importer plein de panneaux PV chinois pas chers pour produire beaucoup d’énergie renouvelable avec moins de subventions? Ou alors taxer ces importations pour sauvegarder une production européenne (de panneaux) plus coûteuse et qui sera donc moins installée et plus subventionnée?
L’enjeu que soulève ce débat sur la transition énergétique est vraiment de taille comme tu nous l’a décrit Marc-André, j’attend de voir ce qui va réellement être décider et quelle direction la France et les français vont prendre.
L’avenir du VE en dépend t’il ?