Hyundai devrait lancer en Europe une citadine électrique abordable, avec un prix de départ autour de 20 000 €.
D’ici 2030, Hyundai compte lancer onze modèles électriques en Europe. Avec une telle offre, la marque sera en mesure de couvrir l’ensemble des segments, avec des modèles adaptés aux attentes locales. Le Vieux Continent devrait ainsi avoir sa citadine branchée, que l’on imagine déjà nommée Ioniq 1.
Pas de précipitation toutefois. Andreas-Christoph Hofmann, vice-président du marketing de la division européenne du constructeur coréen, a indiqué au média Automotive News que Hyundai va prendre son temps pour le développement d’un tel modèle. On ne devrait donc pas le voir avant 2025.
À lire aussi Skoda Elroq : le petit SUV électrique low cost se confirmeAvec cette baby Ioniq, Hyundai compte ainsi s’attaquer à la prochaine génération de citadines électriques, vue comme celle qui doit démocratiser l’achat d’un véhicule branché. En tête de gondole, il y a bien sûr la future Renault 5 et les modèles en préparation chez Skoda et Volkswagen.
Ces constructeurs ont un objectif : avoir un prix de départ à 20 000 €, sans les aides à l’achat, vouées à disparaître. Andreas-Christoph Hofmann a laissé entendre que c’était un but semblable pour Hyundai. Un but qui devient toutefois compliqué, à cause de l’envolée des cours des matières premières.
Qu’ils commencent par remplacer la Ioniq originelle (qui vient de quitter le catalogue) par une compacte aussi efficiente, et qui démarrera autour de 35000€.
La même carrosserie en plus petit, ça pourrait être sympa.
Mais je me demande, dans la mesure où l’espace à bord des citadines polyvalentes électriques (celles d’un peu plus de 4 mètres de long) est « à peu près » équivalent à celui des berlines compactes thermiques (de 4,30 mètres de long, je dis bien « à peu près »), on aura quoi dans la gamme entre la baby et la géante ? Un SUV compacte (beurk) ?
Enfin, mais espérons, surtout, qu’elle ne reste pas dans les cartons car moins rentable!!!!!!
Et puis, il faut surtout que les constructeurs et les utilisateurs de voiture comprennent que la mobilité de demain, électrique ou pas, passera par une transition obligatoire de la voiture « objet » à la voiture « outil ».
La VE n’est pas une solution si l’on se contente de reproduire, en électrique, les concepts thermiques d’hier, car n’oublions pas, si l’ensemble du parc automobile devient électrique d’ici 20 à 30 ans, cela entraine déjà et entrainera encore davantage une refonte de la distribution électrique en Europe et dans le monde. La production électrique sans carbone ne suffira pas et surtout la distribution « haute tension » ne suivra pas!!!
Et pour réaliser cette distribution HT, cela se traduira par une demande en cuivre, aluminium, métaux rares, etc.. mais aussi pour la réalisation des infrastructures énormes et ces ressources naturelles ne sont pas inépuisables et surtout avec un bilan carbone de la source à la mise en service immense au niveau mondial(pas super pour diminuer le CO2 et les pollutions!!!) et donc, il faut des VE et autres sources durables, légers, simples, réellement partageables en ville mais aussi en province et repenser notre modèle économique basé sur la production, la mondialisation et le profit!!!
La VE seule n’est pas une fin en soi, il faut qu’elle s’inscrive dans un nouveau modèle social et surtout mondial, et malheureusement, les actualité mondiales ne vont pas du tout dans ce sens!!!!!
Que pense la Corée du Sud de la guerre en Ukraine ou de la déforestation au Brésil à part essayer d’en profiter à court terme? RIEN, tout comme l’ensemble du monde, Russie compris…….