Hydro-Québec, un fournisseur d’électricité québécois engagé dans la mobilité électrique travaille actuellement sur une technologie de recharge des voitures électriques en cinq minutes seulement.
Avec ses 100 millions de dollars de fonctionnement annuel, le département de recherche et développement de l’entreprise dispose de moyens plutôt conséquents. Son laboratoire a développé un système de recharge qui lui permet de recharger une cellule lithium-ion (l’équivalent d’une batterie d’ordinateur portable) en une minute seulement.
Pour arriver à ce résultat, l’entreprise s’appuie sur son expérience de plus de 30 ans dans les batteries mais aussi sur une collaboration avec le département américain de l’énergie. L’objectif du projet est de faire baisser le temps de recharge des voitures électriques pour le rendre équivalent au temps nécessaire pour faire le plein d’une voiture thermique, soit 5 minutes.
Hydro-Québec et son partenaire comptent déposer des brevets sur cette technologie d’ici la fin de l’année. Aucune date pour une exploitation commerciale de cette technologie n’a été indiquée pour l’instant.
On rappelera au passage qu’Hydro-Québec est très engagé dans le déploiement de bornes de recharge au Québec, notamment à travers le projet du « Circuit électrique » (dont les bornes sont référencées dans ChargeMap).
Photo : Mitsubishi
Source : AutoblogGreen
Bonjour,
Je viens de tomber là-dessus… vous avez bien de la chance au Quebec, nous en France je crois pas que c’est encore arrivé, j’en ai en tout cas pas entendu parler.
Et je suis d’accord avec les autres commentaires … Une recharge en une minute ça pose des questions sur le procédé utilisé et l’impact sur la durée de vie générale de la batterie…
A voir…
Nicolas.
A moins qu’ils aient une solution révolutionnaire les batteries sont conçues pour un certain nombres de charges. Mieux vos charger une batterie dont il reste 20% de capacité que 80% étant donné le nombre de cycles de charges et décharges.
Je crains également que la longévité des batteries en soit réduite.
Avec une charge aussi rapide, les batteries devraient souffrir, non? A utiliser avec modération…
Je trouve rassurant de constater que lorsqu’on donne les moyens à la recherche avec des mentalités positives on aboutit à des résultats, on peut espèrer un tel progrès sur la capacité des batteries et le tour est joué. Pour les recharges flash une solution serait de prévoir une batterie ou une mini centrale inertielle tampon qui elle se rechargerai plus lentement entre deux approvisionnement de V.E.
les canadiens sont débrouillards : restera à règler le problème du chauffage du « char »
Evidement si on peut recharger en 5 minutes, ça réduit fortement le problème de l’autonomie. En comptant un plein de 50 KWh, soit 200 Km comme envisager sur les prochains modèles électriques purs, il faudrait compter sur une puissance de charge de 600 KW pour arriver à ce résultat. C’est possible dans une station dédiée mais il vaudra mieux qu’elle soit proche d’une ligne haute tension pour éviter de trop tirer sur le réseau local. Notez que si 4 voitures se chargent en même temps, comme c’est souvent le cas dans une station essence classique, il faudra près de 3 MW de puissance.
Conclusion, si on veut faire un bon investissement immobilier, arro sur les stations côtoyant les lignes à haute tension.
Le Québec, à l’image de la France, a tout a gagné ou presque à convertir au plus vite une partie du parc auto roulant à l’électrique.
Avec 98% de l’électricité produite à partir de centrales hydro-électriques (très très très éloignées des lieux de consommation…), l’électricité est une source d’énergie (trop!) très bon marché.
Conséquence immédiate : un ménage québécois moyen en consomme environ 3 fois plus qu’un ménage français.
Certes, le chauffage en hiver en englouti une part importante mais ça n’explique pas tout (…).
La ressource hydro-électrique est telle qu’il est envisageable d’alimenter à court terme 1 million de VE sans ajout de puissance supplémentaire. A condition bien sûr de gérer intelligemment les périodes de recharge.
Reste un dernier point de détail : rendre le VE attractif auprès des automobilistes québécois. Il suffit d’entendre les publicités incroyablement débiles qui inondent les ondes radios à longueur de journée pour mesurer le long, très long chemin qui reste à parcourir avant de convertir les adeptes du « char à gas » au VE zéro émission…
(la dernière en date : pour économiser sur le transport, venez faire un tour chez votre concessionnaire Chrysler Dodge Jeep & RAM. Et profitez-en pour venir essayer le légendaire pick up RAM 1500 SXT 4×4 et son moteur V8 disponible à partir de seulement 24995$ ou 362$ par mois pendant 36 mois).
Dans le même style, j’aime aussi bcp celle qui fait l’apologie du nouveau F-150 et son moteur eco-boost capable de 8,9L/100km sur route (…) : « OK, quand le prix du gas augmente, vous allez qd mm travailler. Alors voici le nouveau F-150 équipé de la technologie ecoboost : plus de puissance, plus de capacité de remorquage et une meilleure économie d’essence. »
Un autre monde vous dis-je… ;)