Le plus « économique » des hybrides rechargeables de la gamme X1 se distingue aussi lorsque la batterie est vide.
Pas de révolution, mais une belle évolution. La troisième génération du BMW X1 – sortie il y a quelques mois – conserve les canons esthétiques qui ont fait le succès de ce véhicule, assemblé à plus de 200 000 exemplaires par an. Les haricots XXL cachent des volets actifs, optimisant le refroidissement et la consommation (électrique et essence) du véhicule. À l’arrière, la poupe est marquée par les optiques semblant « émerger » de la carrosserie ; côté proportions, on croirait presque suivre un break. La longueur a crû de 5 cm tandis que la largeur a augmenté de 2 cm.
Dimensions
- Longueur : 4,50 m
- Largeur : 1,85 m
- Hauteur : 1,64 m
L’offre plug-in se décline désormais en deux versions 25e (245 ch) et 30e (326 ch). Nous testons ici l’entrée de gamme. Ces deux compères utilisent le même bloc thermique 3-cylindres B38 bien connu des clients Mini et des petites BMW. Il travaille avec un moteur synchrone à aimants permanents situé sur le train arrière, offrant de fait 4-roues motrices.
Quels changements par rapport à la génération précédente du BMW X1 xDrive 25e ?
- Augmentation de la longueur : + 5 cm
- Adoption de la double dalle numérique
- Autonomie électrique en forte hausse
- Intérieur
À bord, c’est mention très bien. Les matériaux sont d’excellente facture, tandis que – à l’image des autres véhicules de la gamme – la planche de bord est dorénavant couronnée par un bloc instrumentation/infodivertissement. Dans la plus pure tradition BMW, la console est légèrement tournée vers le conducteur ou la conductrice. La prise en main des menus de l’écran central n’est pas encore 100 % naturelle et quelques lags se font sentir, malgré les évolutions portées sur le logiciel. Parmi les petites astuces appréciables figure une petite languette permettant de maintenir le téléphone droit dans son emplacement de recharge à induction. Soulignons aussi l’excellent maintien et le très bon confort des fauteuils avant. Derrière, on est aussi très bien traité, malgré des assises un chouïa basses. Le coffre est dans la bonne moyenne (490 litres), malgré la présence de la batterie et du moteur électrique sous le plancher.
L’info inutile
Depuis le lancement de la première génération en 2009, le X1 a été produit à plus de 2,7 millions d’exemplaires. L’an dernier, l’hélice a écoulé 2,3 millions de véhicules dans le monde.
Au volant
En agglomération, on roule quasiment systématiquement en 100 % électrique (à condition d’avoir des « réserves » de batterie et d’adopter le mode Efficient). Dans ces conditions, on apprécie la légèreté de la direction, un peu moins le diamètre de braquage de 11,70 mètres. La caméra 360° et le navigateur en réalité augmentée pallient partiellement à cet inconvénient. Les gendarmes couchés se franchissent « à la dure », selon les standards allemands sur des véhicules équipés d’un amortissement métallique.
À lire aussi Essai Vidéo – BMW iX1 : un rival du Tesla Model Y avec des arguments différentsUne fois sur route, le châssis se montre plutôt vif et la direction dans la bonne moyenne. La boîte de vitesses à double embrayage et la gestion électronique de la chaîne de puissance effacent les à-coups. Malgré une masse plutôt élevée (1780 kg), le SUV allemand apporte un vrai agrément de conduite.
Fiche technique
- Type de chaîne de puissance : hybride rechargeable, essence
- Moteur thermique : 3-cylindres, 1 499 cm³, turbocompresseur
- Moteur électrique : synchrone à aimants permanents
- Batterie : 14,2 kWh (nette), lithium-ion (NMC), sous le coffre
- Transmission : 4-roues motrices (X-Drive), boîte de vitesse double embrayage à 7 rapports
Consommation et recharge
Le SUV allemand se recharge en 2h30 avec le chargeur optionnel et 5 heures sur prise domestique. Le X1 est homologué avec une autonomie en 100 % électrique allant de 85 à 91 bornes selon le cycle WLTP (en fonction des jantes et des équipements). Il peut rouler dans ce mode jusqu’à 135 km/h. Dans la réalité, comptez sur 75 kilomètres sur trajet mixte et 50 sur autoroute. Des valeurs encourageantes étant donné la capacité « dans la moyenne » de la batterie. Il s’agit surtout là d’un réel progrès par rapport à la génération précédente, handicapée par un pack trop juste (8,82 kWh utiles), qui faisait plafonner l’autonomie mixte à 50 bornes.
À lire aussi Essai vidéo – Alfa Romeo Tonale Q4 : que vaut le premier hybride rechargeable de la marque ?Une fois le niveau minimal des accumulateurs atteint, le SUV se montre (relativement) peu gourmand. Sur un tronçon autoroutier de 70 kilomètres, nous n’avons pas dépassé les 7,6-litres de sans-plomb aux 100 km. Étant donné que nous écrivons ce texte pour Automobile Propre, nous ne pouvons pas nous satisfaire d’un tel chiffre. Mais gardons en tête que ses adversaires potentiels font beaucoup moins bien : l’Alfa Romeo Tonale dépasse les 9 litres sur le même exercice peu favorable aux PHEV… Rappelons comme toujours que les hybrides rechargeables sont davantage amis avec les trajets pendulaires qu’avec les longs parcours autoroutiers.
Prix : à partir de 53 550 euros
Lieu de fabrication : Ratisbonne (Allemagne)
En résumé
Le X1 hybride rechargeable fait payer cher l’excellence de sa présentation et ses consommations très raisonnables.
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Efficient suv deux mots qui ne rime pas 🤣 😂🤣.
Bofbof. Ce BMW est peut-etre bien techniquement ..mais que c’est « moche » ! Je sais c’est subjectif mais perso la gamme du constructeur actuelle est devenu un ramassis de trucs dessinés sans la moindre élegance . Une Tesla Y c’est moche aussi pour moi mais au moins il reste un certain équilibre dans le traitement du style ( du Tesla quoi). La BMW nous sort des trucs ou c’est devenu un assemblage hétéroclite d’éléments de style qui ne s’équilibrent plus du tout ( alors que dans le temps les BM affichait un style plutot pure et élégant ). Bref rien que pour ca …aucun intérêt ! Ca me fait penser aux calandres des DSx ou à chaque modele/modif ils font un truc d’une incohérence incroyable.
Efficience remarquable? Vous êtes vite content! Correcte pour la taille, le poids, le profil de parpaing et la puissance serait plus approprié, comme vous le soulignez vous-même dans le texte de l’article.
J’ai essayer il y a 3 jour celui de mon collegue qui roulle avec depuis déjà un mois, il dit avoir divisé par 3 sa concomation, On peut vraiment utiliser le vehicule en EV si on ne fait pas d’autoroute. Je trouve le « mode rouge » (sport) une très movaise idée, le moteur thermique tourne toujours (sauf démarage) Il devrait se déactiver au bout d’un certain temps car l’utilisateur risque de trop jouer avec et là le precieux contenu du petit reservoir serra vite gaspiller.
Si on l’utilise correctement ca peut être très écologique comparé à un équivalant thermique.
(Perso je ne suis pas fan du desing interrieur).
Belle auto technologique, mais le PHEV n’a plus beaucoup d’argument pour lui à part rassurer son propriétaire, les VE dans cette tranche de prix sont maintenant polyvalents, sans cette usine à gaz qui aura un coût d’entretient et de fiabilité plus coûteux sur la vie du véhicule.
Pour les frileux du VE qui veulent se rassurer avec un moteur thermique, mais est-ce bien raisonnable ?
Une Ioniq 6 par exemple et bien plus recommandable que ce truc.
Un véhicule agréable , bien fini ( Audi ne pourras pas en dire autant ) , vivable et aboutie mais le prix gâche tout , encore une fois .
C’est dommage car bmw prouve leur savoir faire en hybride et électrique mais les choix tarifaire de la marque élitiste rendent le véhicule bien moins intéressant.
Vraiment dommage 😞
» pallier à » aïe…