
Susceptible d’émerger à horizon 2030, cette nouvelle batterie permettrait d’offrir sept fois plus de densité énergétique que les cellules lithium-ion conventionnelles.
S’il ne fait pas partie des pionniers de la voiture électrique, le groupe nippon Toyota compte sur les nouvelles technologies de cellules pour rattraper son retard. Associé aux scientifiques de l’Université de Tokyo, le constructeur travaille au développement d’une nouvelle batterie « solide ». Dénuée de lithium et baptisée FIB (Fluoride-Ion Battery), cette nouvelle technologie reposerait sur une anode constituée de fluor, de cuivre et de cobalt et sur une cathode principalement composée de lanthane. Une chimie inédite qui annonce une densité énergétique sept fois plus élevée que celle des cellules lithium-ion actuelles. Résultat : à volume égal, il sera possible d’embarquer bien plus d’énergie. Appliquée au domaine de la voiture électrique, cette technologie pourrait conduire à des autonomies de l’ordre de 1000 km.
Batteries chaudes
Si les performances sont prometteuses sur le papier, cette nouvelle technologie de batterie a un gros défaut. A l’instar des batteries LMP de Bolloré, les batteries FIB sont « chaudes ». Elles ont besoin d’aller au delà de 150°C pour que l’électrolyte devienne conducteur. Une problématique sur laquelle travaillent Toyota et l’Université de Kyoto en expérimentant de nouvelles combinaisons de matériaux. Le challenge est délicat car la mise en température implique une consommation d’énergie supplémentaire et se révèle compliquée à gérer au quotidien. En 2018, Honda et la NASA étaient parvenus à mettre au point une cellule FIB capable de fonctionner à l’air ambiant. Seul bémol : sa durée de vie était limitée à… 7 cycles.
Reste à savoir à quelle échéance ces nouvelles batteries arriveront à maturité pour entamer une phase industrielle. Selon Nikkei, ce ne sera probablement pas avant 2030.
le Li-air on est déjà en terrain plus « connu » et c’est un maximum théorique de 40x le Li-Ion, pas 7. Et on cycle déjà autant que cette techno dangereuse et totalement inconnue (et chaude).
Toy en mode « je veux absolument retrouver mon statut de disrupteur quand j’ai inventé l’hybride »
L’autre aveux, c’est qu’il fouillent en dehors de l’H2
Plus les batteries ont de grosses capacités plus pour les charger il faudra du temps car une limite physique existe les câbles chauffent trop au delà d’une certaine intensité
U=R×I, P=U×I, P=R×I2.
Note :
Il faudra charger le jour car vous aurez vos panneaux photovoltaïques sur votre maison en bon écolo. Mince vous êtes au travail durant la journée, vous passerez donc au travail de nuit… qui n’est pas bon pour la santé.
Compenser géographiquement n’est pas tenable car la zone pavillonnaire est alors en surproduction et là aussi ça chauffe des câbles. Aujourd’hui les fournisseurs d’énergie vertes proposent la compensation temporelle, consommer le nucléaire, nous produirons vert à un autre moment de l’année par exemple l’été où il y a plein de soleil.
Personne ne parle du réchauffement de la planète avec les pertes électriques qui sont de 100% en compensation temporelle, vous avez déjà consommé nucléaire quand vous aviez besoin, c’est ballot.
A defaut d’avoir un reseau étoffé de recharge rapide 250kw et plus, ce qu’aucun constructeur n’offre actuellement. Offrir une autonomie de 800km autoroute a 135-140km/h est l’unique solution actuelle pour séduire.
Je rectifie ce que j’ai dit, la très haute densité (probablement plus cher que la moindre) sera très utile pour tout le transport lourd: bus, camion, engins de TP, bateaux, avions…
L’avenir est-il bien à la batterie ?
Le thermique à hydrogène, on n’en parle jamais… Alors qu’un stockage dense à pression faible dans des hydrures existe.
Ça doit être comme le thorium, on a la bombe a fabriquer on verra après et on attend encore…
type batterie chaude… ouai, donc technologie mort-née
C’est une batterie développé par Toyota, il n’y aura en plus comme avantage de ne pas voir besoin de la bancher en plus!
Ca pourrait marcher pour des avions qui sont le plus souvent au vol pour être rentable et presque jamais stocker au sol sur de longues périodes. Mais si la chauffe de la batterie et son maintient à température plombe son énergie stocker et donc sa densité énergétique utilisable, pas sûr….
Le plus important n’est pas là, il est sur la capacité de recharge, vitesse, nombre et localisation des bornes. Si on peut faire le plein pour 400 km en 20 à 30 minutes où qu’on aille, les 1 000 km ne servent pas à grand chose (on traine du poids pour rien) sauf pour certains VRP. Et sinon pour 2050 ?
Cobalt + batterie chaude => aucun intérêt !
Je ne vois pas pourquoi ils perdent leur argent la dedans !
Le coup de la NASA à la rigueur ça pourrait se comprendre, car pour alimenter un appareil dans l’espace où un robot sur une planète, ça leur permet une belle autonomie a espace réduit, et le faible nombre de cycles peut ne pas être un frein, mais sur un VE c’est nul!
encore une pseudo news d un labo qui a fait la découverte du siècle….qui ne sortira probablement jamais :-/
ca fait 20ans qu on voit ce genre d info sur la « nouvelle batterie….aux performances prometteuses sur le papier… »……blablabla…
Il y a ceux qui attendent et attendent encore l’hypothétique batterie avec 1000 km d’autonomie, et il y ceux qui roulent depuis plusieurs années au quotidien en VE, voir même passage au tout VE depuis 2 ans 1/2…