Selon une nouvelle étude de l’agence Bloomberg New Energy Finance, la technologie de pointe de Tesla dans le domaine des batteries lui confère un avantage compétitif pour les prochaines années et devrait permettre au constructeur californien de faire face à la concurrence.

Les batteries fabriquées  dans la gigafactory par Tesla et son partenaire Panasonic nécessitent moins de cobalt, un métal dont le prix ne cesse d’augmenter suite à la forte croissance du marché des batteries lithium-ion utilisées dans les véhicules électriques et les appareils nomades. En juin Elon Musk a déclaré qu’il visait un prix des cellules de 100 $ par kWh avant la fin de cette année et que d’ici 2020 le coût de ses packs de batteries serait aussi inférieur à ce niveau. Or BNEF ne s’attend pas à ce que le prix moyen des packs utilisés par les autres constructeurs chute en dessous de 100 dollars avant 2025.

Le constructeur de Fremont devra bientôt faire face à la concurrence des modèles récemment dévoilés par Audi, Jaguar, Mercedes, BMW et Volvo, notamment. Mais « si Tesla atteint son objectif de coût des batteries, ils auront plusieurs années d’avance sur l’industrie européenne » déclare BNEF dans son rapport. Avec un choix élargi, la concurrence ne portera pas seulement sur la disponibilité des voitures et la qualité de la construction, notent encore les chercheurs, mais aussi sur des aspects plus terre-à-terre tel que le prix, les services après-vente et l’expérience utilisateur.

Autre avantage pour Tesla : avec le chinois BYD il est l’un des deux seuls constructeurs à bénéficier d’une intégration verticale, depuis la recherche jusqu’à l’assemblage, en passant par la fabrication des batteries et des cellules.

Avec 9,9% de parts de marché, BYD est, selon BNEF, le leader mondial des ventes de voitures électriques. Tesla le talonne avec 9,7%.