
Volkswagen et la Société Nouvelle d’Affinage des Métaux (SNAM) vont collaborer sur le recyclage des batteries des voitures électriques et hybrides.
La SNAM va gérer les opérations de collecte des batteries, de démantèlement et de recyclage des batteries du constructeur en France. Les deux entreprises ont mis en place un programme de traçabilité et de collecte des batteries dans le réseau Volkswagen mais aussi sur les véhicules hors d’usage.
Une chose semble toutefois assez étonnante : pourquoi ne pas reconditionner ces batteries pour d’autres usages, comme le stockage d’électricité issue de sources intermittentes, avant de les recycler ?
Pourtant, en Allemagne en tout cas, il me semble que cette seconde vie des batteries comme unité de stockage est encouragée par les autorités. Une batterie qui donne encore 70% de sa capacité est largement réutilisable pour cet usage.
d’ou encore une fois l’utilité de standardiser les batteries pour qu’elles soient interchangeables entre le véhicules au cours de leur première vie, mais aussi pour se standardiser au cours de leur vie statique, avant d’être aussi plus facile a recycler en fin de vie.
Je parle d’un standard au niveau format d’encombrement, connectique et voltage an gardant la liberté d’évolution de la technologie et des capacités internes.
sans ce standard les VE ne pourront se vendre a grande échelle , et à l’inverse un tel standard pourrait propulser le ventes de VE.
Pourquoi?
Parce qu’il y a obligation de recycler les déchets, pas de réutiliser des batteries « fatiguées mais pas complètement ».
Ceci dit, le recyclage ne se fera « vraiment » que dans quelques années. D’ici là il reste du temps pour affuter un business model de réutilisation. Mais actuellement aucune entreprise n’existe c’est pourquoi la « second life » des batteries reste du domaine des discussions de salon (ou de blog), sans réalité industrielle ni contractuelle.
Personnellement je reste dubitatif quant à la réutilisation en stationnaire des batteries usagées. Ce qui est possible à l’échelle du « particulier bricoleur » comme moi par exemple peut se révéler une fausse bonne idée lorsqu’il faut passer au niveau industriel, avec des contraintes de fiabilité et de sécurité, un process de désossage, de test et de reconditionnement d’autant plus compliqué qu’il y aura 36 modèles de packs, de cellules, de chimies, tout ça est fort incompatible!
Le smart grid dans des stations fixes risque de se faire, mais avec des batteries neuves, genre LMP de Bolloré….!