Près de dix villes se sont associées pour déposer une pétition auprès du Parlement européen. C'est la ville de Paris, sous l'impulsion d'Anne Hidalgo, qui demande des normes plus exigeantes.

L’AFP a révélé que neuf villes ont déposé une pétition auprès du Parlement européen. Ces villes militent pour un durcissement des normes environnementales dans l’automobile.

Le Parlement se montre prudent à ce sujet malgré l’interdiction à venir du thermique. L’autorité de l’UE juge en effet que des normes trop strictes nuiraient à l’électrification des constructeurs. C’est pour cela qu’il a revu à la baisse les contraintes de la norme Euro 7.

Mais cela ne plait pas à Paris, Lyon, Bordeaux, Montpellier, Besançon, Rome, Bruxelles, Zagreb et Krizevci. Ces villes estiment qu’une norme Euro 7 moins stricte “représente une régression” en matière d’environnement.

“Nous, représentants des grandes villes européennes qui concentrent 75 % de la population européenne, ne pouvons accepter un tel déni démocratique et un tel scandale”, indique la pétition. Les villes réclament “une norme ambitieuse, alignée sur celles fixées par l’OMS”.

“Plutôt que de contraindre les industriels à s’aligner sur une norme ambitieuse, l’Europe s’apprête donc à s’aligner sur leurs exigences et leurs intérêts”. Les villes ont jugé que la norme Euro 7 sous cette forme constituerait “un permis de polluer et donc de tuer, et un nouveau scandale de santé publique à l’échelle européenne.”

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