
Alors que le réseau de recharge se développe, l’autonomie est toujours au cœur du débat. C’est l’une des principales missions…
Alors que le réseau de recharge se développe, l’autonomie est toujours au cœur du débat. C’est l’une des principales missions des constructeurs qui déploient des efforts considérables en recherche et développement pour améliorer les technologies. Si certains se penchent sur les batteries solides, Mercedes a trouvé en Sila un partenaire de choix.
Installée à Alameda, dans la baie de San Francisco, la société a développé une nouvelle anode réalisée à base de silicium, au lieu du traditionnel graphite. D’après le fabricant, cette solution permettrait d’augmenter de 20 % la densité énergétique, avec une capacité de décharge plus importante. Ce qui se traduit par une autonomie plus élevée pour une batterie équivalente.
Des recharge plus rapides pour le Mercedes EQG
Baptisée TitanSilicon, cette technologie prendra place sous le châssis du prochain Mercedes EQG, pour qui les questions relatives à l’autonomie s’annoncent particulièrement importantes. Mais aussi toutes les considérations pondérales, puisque les anodes au silicium permettrait de réduire le poids de 15 %.
Plus lente à décharger, cette batterie aurait aussi l’avantage de se recharger bien plus vite. Sila précise qu’il faut compter 20 minutes pour passer de 10 à 80 % de charge. Pour quelle capacité totale et avec quelle tension ? Mystère. Bref, Mercedes devrait donc disposer de cette batterie révolutionnaire. Revers de la médaille ? La stabilité et la fiabilité de ce type d’anode seraient sensibles ! Mais des solutions seraient déjà trouvées. En tout état de cause, la technologie semble suffisamment fiable pour le constructeur allemand qui y croit dur comme fer.
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20% de densité en plus…
Sur une brique à chaussures qui sortira pas des beaux quartiers 😏
Batterie révolutionnaire épisode 10000001
Je n’ai jamais travaillé avec des électrodes négative en Si, je suis plus du côté de l’électrolyte solide ou non et de l’électrode positive mais je sais que les électrodes en Si sont loin d’être au point pour une commercialisation massive d’après mes discussions avec mes collègues. Elles cyclent très mal car il y a de grosses variations volumiques de l’électrode lors des cycles de charge et de décharge.
Une solution est de faire une sorte d’alliage carbone/Si mais les gains en densité d’énergie sont moins importants.
Surtout que le véhicule en question est censé sortir en 2024 ! Ça sera définitivement pas une électrode négative en Si mais définitivement pas