
Jeune startup basée à Barcelone, Lupa prévoit de lancer une gamme complète de véhicules. Son premier modèle, la E26, sera lancé en 2023 et compte se positionner face à la Renault ZOE.
Sur un marché de plus en plus convoité par les grands constructeurs, certaines startups tentent encore de sortir leur épingle du jeu. C’est le cas de l’entreprise catalane Lupa qui vient de présenter les images de son premier modèle. Affichant 4,07 m de longueur, la Lupa E26 souhaite concurrencer la Renault ZOE et la Peugeot e-208 sur le segment des citadines. Sur son site internet, le constructeur annonce une puissance allant jusqu’à 87 kW et un 0 à 100 franchi en 9 secondes. Cumulant 42 kWh de capacité, la batterie affiche une autonomie WLTP comprise entre 320 et 400 km en fonction du type de conduite.
Annoncée à partir de 17000 euros hors aides gouvernementales, la Lupa E26 pourra être achetée sans sa batterie pour un tarif de 9400 €. Dans ce cas, le pack sera proposé sous forme locative. En matière de distribution, le constructeur prévoit des ventes exclusivement en ligne. Les livraisons et les opérations de maintenance seront réalisées par le biais d’ateliers et de concessions partenaires.
Au-delà de sa citadine, le plan produits de Lupa prévoit également le lancement de deux SUV électriques à horizon 2024. Doté d’une batterie de 64 kWh, le SUV64 est annoncé à 23.000 € tandis que le SUV42, à l’autonomie plus modeste, devrait débuter à partir de 19.100 €.
Si se lancer dans la voiture électrique paraissait pertinent il y a encore quelques années lorsque le terrain était « vierge », il me parait aujourd’hui difficile pour un nouvel acteur d’arriver à se faire une place sur le marché. D’autant plus que Lupa compte s’aventurer sur le marché du « low-cost » qui reste aujourd’hui l’un des segments les plus difficiles à rentabiliser dans le monde automobile.
La Lupa….. c’est loupé
« Annoncée à partir de 17000 euros hors aides gouvernementales, la Lupa E26 pourra être achetée sans sa batterie pour un tarif de 9400 €. »
Il fournissent avec une bobine de câble d’alimentation de combien de km ?
Déjà faut voir la qualité et les volumes avant de prétendre concurrencer la Zoé ou la e-208. Pour l’instant ces Lupa ne sont que des prototypes d’une jeune start-up. On n’a même de photo ou de vidéo de l’intérieur.
« Prête à concurrencer la Zoé »… en 2023 ! Qui sait si la Zoé existera toujours à ce moment-là ? Il est probable que Renault supprime ce véhicule intermédiaire en dimensions et propose des équivalents de clio et captur en électrique, à échéance relativement rapide…
Le seul constructeur qui réussit à gagner de l’argent dans le low-cost, c’est Renault sous la marque Dacia. Tous les autres ont jeté l’éponge même VW qui se vantait de pouvoir faire mieux. Et puis en 2023 Dacia aura déjà sorti 2 ou 3 VE.
La seule possibilité d’entrer sur ce marché à partir de zéro, c’est de faire dans le sportif (comme Tesla) ou le luxe (il y a peut être des places à prendre) et d’avoir les reins très solides… comme Tesla qui ne génère toujours pas ou peu de bénéfices annuels.
Comme pour la Sono Sion, voué à l’échec. Sono, ils achètent la batterie toute faite, ils ne l’assemblent même pas. La chaine de traction est complètement achetée à Continental. La production, elle est sous-traitée, donc envolée du prix probable d’ici commercialisation (la batterie a déjà connu une envolée de 140%), forcément une startup n’a pas d’outil de production. Il reste quoi à Sono, les plaques solaires qui « amochissent » la voiture et rapportent très peu d’énergie…
Pour Lupa, le problème va être probablement le même. Batterie et chaine de traction achetés tout fait, production sous-traitée donc chère. Le tarif annoncé n’est pas tenable
Franchement, toutes ces start-up qui croient (ou veulent faire croire?) qu’elles vont arriver à percer dans une industrie lourde comme l’automobile quasiment sans moyen et en partant en retard (concurrencer ZOE et e-208 en 2023!)… Je n’y crois pas une seconde!
Tesla a réussi , mais avec tous l’inverse de cette « entreprise »:
– des moyens très conséquents
– largement précurseur sur un marché vierge
– en attaquant par le haut, avec des modèles chers donc amenant « rapidement » (jamais assez au goût des investisseurs) à la rentabilité, et permettant ensuite de descendre (très) progressivement en gamme pour augmenter ses volumes.
Trop trad pour vouloir jouer à « qui veut prendre sa place ».
Elle répond déjà à un critère pour du low-cost : elle est très moche !
et meme qu elle compte se positionneR…….on se croirait sur un forum de l équipe….
Et une start-up de plus qui présente du vaporware sur un marché où seule l’industrie lourde peut sortir un produit d’un rapport Q/P acceptable. A oublier.