Après les diverses validations de l’Europe pour la fin des voitures thermiques, les États l’ont confirmée. La date de 2035 reste en vigueur pour l’arrêt des moteurs à combustion.

Le Parlement européen avait validé, en mai, puis le mois dernier, la fin de la vente des moteurs thermiques pour 2035. Il ne restait aux États membres qu’à valider cette décision, et c’est désormais chose faite.

En effet, malgré les réserves qu’émettaient l’Allemagne et l’Italie, l’Europe a entériné ce vote. L’interdiction de la vente de moteurs thermiques interviendra donc en 2035.

L’Allemagne a finalement obtenu une dérogation pour laisser en vente les hybrides rechargeables et les moteurs utilisant des carburants synthétiques. Cependant, dans les deux cas, la technologie devra permettre de supprimer toute émission polluante.

L’Italie a obtenu un contournement spécifique à ses marques vendant des voitures de luxe. En effet, les constructeurs de niche et produisant moins de 10 000 voitures à l’année auront une dérogation. Leur exemption de se conformer aux normes bénéficiera d’une extension de cinq années supplémentaires.

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C’est la France qui présidait cette réunion, via la ministre de l’Écologie, Agnès Pannier-Runacher. La ministre a reconnu qu’il s’agissait d’un « grand défi », toutefois « nécessaire » face aux marchés chinois et américain.

Le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a quant à lui souligné l’importance « d’installer des bornes de recharge ». Il a également insisté sur le besoin de produire des batteries.

Le Maire a salué le fait que la France ait « déjà construit trois usines ». En réalité, ces usines ne sortiront de terre que dans les prochaines années. Mais, quels que soient les défis qui se présenteront au secteur de l’automobile, la décision est cette fois officielle.