Sur un marché automobile globalement morose, les flottes limitent la casse. Elles représentent aujourd’hui un nombre de ventes quasiment similaire à celui des voitures particulières.
L’année 2021 aura été très difficile pour le marché de l’automobile en France. Cela inclut les ventes aux particuliers, mais aussi celles aux entreprises, qui ont chuté drastiquement dans l’année.
Entre janvier et novembre, la baisse des immatriculations sur le marché des flottes s’élève à 10,4 % par rapport à l’année 2019. En effet, l’année 2020 a été trop particulière, avec plusieurs mois de confinement ayant bloqué les concessionnaires.
Mais cette baisse est finalement correcte pour les flottes, puisque le marché global de l’automobile en France est en chute de 22,3 %. De fait, l’équilibre est presque parfait entre marché des voitures particulières et ventes pour les flottes d’entreprises. Ces dernières représentent ainsi 48,5 % des ventes nationales.
Du côté des types de motorisations, les voitures électrifiées progressent également massivement. Le cumul des hybrides et électriques représente désormais plus de ventes que les moteurs à essence. L’hybride rechargeable a le vent en poupe avec 720,7 % de progression (59 486 ventes). Les véhicules hybrides classiques représentent 62 710 ventes (+ 280,5 %) et les voitures électriques, avantageuses pour les flottes, pèsent pour 37 239 immatriculations (+ 100,9 %).
Des chiffres qui contrastent radicalement avec la courbe de progression des motorisations thermiques. Le marché de l’essence perd 21 % et totalise 144 157 ventes. Le diesel est toujours largement en tête chez les professionnels avec 417 282 véhicules, mais la baisse est de 27,8 %.
| Immatriculations entreprises – France – Janv.-Nov. 2021 | Évolution (par rapport à 2019) | |
| Électrique | 37 239 | + 100,9 % |
| Hybride rechargeable | 56 486 | + 720,7 % |
| Hybride non rechargeable | 62 710 | + 280,5 % |
| Essence | 144 157 | – 21 % |
| Diesel | 417 282 | – 27,8 % |
L’entreprise pour laquelle je travaille est en train de changer son parc de vehicules de service, utilisés essentiellement pour des trajets routiers et notamment autoroutiers (liaisons multiquotidiennes entre deux sites distants de 120km, connectés par une autoroute). Les vehicules, majoritaire ment des citadines de segment B auparavant 100 % diesel, sont changés pour des modeles essence ou hybride simple. D’après un collegue qui travaille a la gestion de la flotte, la consommation des nouveaux modeles a littéralement explosé de 30 a 40 % (passant d’environ 5l/100km de moyenne a près de 7l). Pas gagnée la transition energetique…
Le problème des 100% électriques (pour les voitures de fonction) les notes de frais, comment présenter une facture au service comptable ?
Donc on se retrouve avec un marché limité aux voitures en partage et des zoe en pagaille
Dommage que les entreprises passent pas les hybrides rechargeable.
Des voitures qui vont rapidement arriver en occasion le vrai declic pour des auto propre abordable.