
Révélant de nouveaux détails sur le programme Semi, Elon Musk a annoncé que le futur camion électrique de Tesla pourrait avoir jusqu’à 1 000 km d’autonomie avec une charge grâce à l’utilisation de cellules de nouvelle génération.
Attendu fin 2021, soit deux ans après le calendrier initialement prévu, le Tesla Semi revoit ses performances à la hausse. Alors que le constructeur annonçait 800 kilomètres d’autonomie maximale lors de la présentation du premier prototype fin 2017, Elon Musk estime pouvoir atteindre le seuil symbolique des 1 000 kilomètres.
« Obtenir une autonomie d’environ 500 km est à mon avis assez facile. Si vous le souhaitez, pour le transport longue distance, vous pouvez facilement porter l’autonomie jusqu’à 800 km. Au fil du temps, nous voyons un moyen d’atteindre jusqu’à 1 000 km », a déclaré le patron du groupe californien lors d’une interview publiée sur YouTube.
Nouvelles cellules
Sans révéler d’information quant au dimensionnement et à la capacité de la batterie, Elon Musk a confirmé que le Tesla Semi serait équipé des nouvelles cellules 4680. Présentées en septembre dernier lors du Battery Day, celles-ci proposent une densité énergétique bien supérieure à celles actuellement utilisées par le constructeur. Un argument de taille dans le domaine du poids lourd où le volume des batteries est susceptible d’empiéter sur la charge utile. Sur ce point, Musk estime que son camion électrique perdra environ 1 tonne de capacité de chargement par rapport à un diesel équivalent.
Assemblé sur le même site que le Cybertruck, le Tesla Semi sera fabriqué à Austin, au Texas, où le constructeur a débuté la construction d’une nouvelle Gigafactory. Les premières livraisons sont attendues pour fin 2021.
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Ce camion m’intrigue. J’ai hâte qu’il soit en vente pour que l’on voit si les batteries sont efficaces pour le transport lourd routier 🤔
Le camion tesla ne répond pas au besoin européen de par sa conception. Les dimensions, PV , PTAc et poids à l’essieu sont très réglementés.
Le temps de charge est aussi critique car c’est du temps de travail à payer. Tous les transporteurs essayent déjà de masquer le temps de plein de carburant des véhicules.
Le transport local est plus compatible avec l’électrique, trajets réguliers dans un environnement maîtrisé (kilométrage, amplitudes, réseau de charge) avec retour au dépôt quotidien.
L’hydrogène est la solution la plus pertinente pour la longue distance et l’occasionnel. Le coût de cette solution doit encore baisser pour la rendre pertinente.
1000km à quelle vitesse
Et après il recharge sur un chargeur au milieu des 3/s ?
Batterie plus capacitaire soit mais aussi plus lourde
6 et 5fois plus
Au final le gain n’est pas énorme mais toujours bon à prendre
L’hydrogène semble néanmoins plus indiqué pour faire de grand déplacement sans contrainte de temps de recharge
A suivre
Celui de Renault / Volvo n’a peut-être que 200 km d’autonomie, mais il est ouvert à la vente depuis 1 an maintenant.
Et tous les concurrents européens suivent la même voie : d’abord des poids lourds adaptés à la desserte locale des centres-villes, là où la demande est la plus pressante.
Tesla est en retard, et focalisé sur le marché US, différent.
Mais que va-t-il resté à l’hydrogène comme avantage? Rien !
Tesla a déja le monopole sur les VL élec, maintenant ça va être sur les poids lourds…mais ou s’arrêtera t’il ??
Tesla a annoncé la cellule 4680 avec une capacité 6 fois plus grande, mais aussi un volume 5,5 fois plus grand que la 21700. Autrement dit, quand vous parlez de « densité énergétique bien supérieure », on a en réalité un gain de l’ordre de 10% sur la densité volumique.