Capable d’atteindre jusqu’à 45 km/h, la petite Bicar sera testée en autopartage dans plusieurs villes en Suisse avant d’entamer sa production en série l'an prochain.

Imaginée par les équipes de l’Université des sciences appliquées de Zurich (ZHAW), la Bicar est issue d’un premier prototype présenté en 2015 qui s’apprête à devenir réalité. Dotée d’un système d’inclinaison, cette micro-voiture électrique n’est pas sans rappeler – en beaucoup plus compact – le Toyota i-Road qui avait été un temps testé en autopartage dans les rues de Grenoble.

Présentée comme la « solution de micro-mobilité par excellence », la Bicar se rapproche presque davantage d’un scooter que d’une voiture. Classée dans la catégorie des quadricycles légers (L2e), sa vitesse est ilimitée à 45 km/h.

Stricte monoplace, la Bicar fait appel à un moteur électrique de 2 kW couplé à une batterie de 1 kWh. Si le constructeur ne précise pas l’autonomie, l’engin ne doit guère dépasser les 30 kilomètres avec une charge.

Premiers tests en autopartage

Ciblant un marché bien particulier – celui de l’autopartage – la Bicar sera produite en pré-série à l’automne 2019. Au total, une trentaine de véhicules seront fabriqués. Ils seront utilisés en libre-service dans trois villes en Suisse : Winterthour, Baden et Bâle.

Des tests qui permettront de valider les derniers aspects techniques de la Bicar avant le lancement du modèle définitif. Sa mise en production est prévue pour 2020.