La marque de voitures électriques qui doit aider Volkswagen connaît des difficultés

Rivian, cette jeune pousse américaine choisie par Volkswagen pour l’accompagner dans le développement de ses logiciels, s’apprête à licencier. Le développement et la production ne devraient pas être affectés.

Aux États-Unis, Rivian a souvent été perçu comme le seul nouveau constructeur capable de rivaliser un jour avec Tesla. L’une des étoiles montantes de la mobilité électrique au cours des dernières années. Mais aujourd’hui l’entreprise traverse une période délicate et s’apprête par conséquent à réduire ses effectifs de 4,5 %, soit environ 675 postes.

Rivian fait tout pour être rentable

La décision a été confirmée dans une note interne signée par le fondateur et directeur général RJ Scaringe. Cette situation illustre les turbulences qui secouent l’industrie des voitures électriques dans le pays de l’oncle Sam. Le marché est fragilisé par la fin du crédit d’impôt fédéral de 7 500 dollars et plus globalement par la politique de Trump.

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Les licenciements toucheront principalement les départements du marketing, de l’exploitation et des ventes, sans affecter le développement ni la production. Rivian emploie près de 15 000 personnes à travers le monde. Avec cette vague de départs, l’entreprise tente d’alléger sa structure pour retrouver un meilleur équilibre financier.

Encore déficitaire de 1,1 milliard de dollars au deuxième trimestre 2025, le constructeur d’Irvine souhaite rationaliser ses opérations afin de tendre « vers une activité rentable », selon les mots de RJ Scaringe. Cette restructuration intervient alors que Rivian prépare le lancement du R2, un nouveau modèle plus compact dont la production doit débuter en 2026. Un véhicule présenté comme la solution pour atteindre la rentabilité.

Pour Volkswagen, qui a noué un partenariat avec Rivian afin d’améliorer ses logiciels embarqués pour ses futures modèles électriques, cette phase d’austérité pourrait retarder certains projets. La firme de Wolfsburg espérait pouvoir s’appuyer sur l’agilité de la start-up californienne pour moderniser ses systèmes, mais elle devra composer avec un partenaire en quête de stabilité.