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La concurrence et les investissements font plonger les bénéfices de BYD

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BYD Seal 06 DM-i Station Wagon

Après quatre années de folle croissance, BYD se heurte à de nouvelles difficultés. L’hyper concurrence sur le marché local ainsi que ses investissements tous azimuts font reculer ses résultats financiers.

Petit Poucet il y a cinq ans, en passe de grimper sur le podium des marques les plus vendues dans le monde pour l’année 2025. BYD a connu une croissance insolente. Mais sa rentabilité déjà moyenne recule au troisième trimestre de l’année. La dernière publication montre ainsi un chiffre d’affaires en baisse de 3 % à 195 milliards RMB (23,6 milliards d’euros). Une première pour le constructeur depuis 2020. Et le résultat net chute plus fortement encore : -32,6 % et 7,82 milliards RMB (950 millions d’euros). Une baisse qui fait suite à celle enregistrée au second trimestre et qui pourrait amener la marque à annoncer un résultat 2025 inférieur à celui de 2024.

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BYD fait-il face à une nouvelle manifestation de la « malédiction du numéro un » ? Non, car le constructeur est surtout victime d’un marché chinois où la concurrence fait rage. La guerre des prix tire vers le bas les résultats financiers alors que les différents acteurs cherchent à remplir leurs usines. BYD a lui-même relancé cette guerre des prix au printemps dernier, allant jusqu’à sacrifier le prix de certains modèles de plus d’un tiers.

Le numéro un chinois doit également payer sa folie des grandeurs et les investissements colossaux qu’il a prévus. Des usines viennent d’être finalisées ou sont en construction au Brésil, en Hongrie, en Turquie, en Thaïlande. BYD a acquis une flotte de huit navires rouliers. Et ses dépenses de R&D explosent avec la multiplication des modèles et le lancement de trois nouvelles marques…

Comme pour tous les constructeurs chinois, le marché national est une force… et une faiblesse. D’énormes volumes, mais une rentabilité quasi inexistante. Pour compenser et redresser ses finances, BYD n’aura d’autre solution que d’accentuer sa présence hors de Chine. L’Europe en particulier sera dans la ligne de mire. Ses ventes sur le continent ont par exemple grimpé de 272 % en septembre pour dépasser les 13 000 voitures. De quoi se positionner au niveau de marques comme Mazda, Suzuki ou Nissan…

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