Volvo full car range

Dans la foulée du lancement de son SUV électrique XC 40 Recharge, Volvo annonce devenir le premier constructeur à disposer d’une traçabilité mondiale du cobalt utilisé dans ses batteries.

Parmi les matériaux qui entrent dans la composition des accumulateurs, le cobalt fait polémique depuis des années en raison, notamment, de conditions mortelles d’extraction touchant des enfants en République démocratique du Congo. Une pratique dénoncée en particulier par Amnesty international qui ne lâche pas les constructeurs à ce sujet.

Que ces derniers imposent à leurs fournisseurs en cobalt un cahier des charges pour un minerai obtenu de façon acceptable est une très bonne chose. Mais pour le contrôle, comment font-ils ?

Volvo vise l’irréprochabilité en ayant récemment conclu un accord avec les entreprises CATL et LG Chem auprès desquelles il achète ses batteries, ainsi qu’avec les principales sociétés mondiales de technologie blockchain, afin de mettre en œuvre la traçabilité du cobalt dès cette année 2019.

Pour schématiser, une blockchain est un registre numérique qui contient une liste d’enregistrements reliés les uns aux autres de façon inviolable. Dans le cas d’une chaîne d’approvisionnement, cette architecture conserve des informations impossibles à modifier sur les transactions.

Concernant la cobalt, la blockchain consigne, entre autres, l’origine du minerai, le poids et le volume commandés, la chaîne des propriétaires successifs jusqu’au destinataire, et des informations qui garantissent que leur comportement est conforme aux lignes directrices de l’OCDE. « Cette approche permet de créer un climat de confiance entre les participants tout au long de la chaîne d’approvisionnement », assure Volvo Cars.