
Le PDG de Ford a révélé l'impact de la voiture sur le plan industriel. Elle demande moins de travail, mais il ne réduira pas ses effectifs.
Jim Farley, le PDG de Ford, a révélé que les voitures électriques requièrent 40 % de main-d’oeuvre en moins. C’est la première fois qu’un constructeur quantifie la simplification de fabrication du tout électrique.
Il semblait évident que la simplicité des voitures électriques réduisait le travail. Les moteurs électriques contiennent environ 100 fois moins de pièces qu’un bloc thermique. La construction minimaliste du châssis et de la batterie aident également à réduire le travail.
Cependant, Farley a confirmé au Financial Times qu’il ne prévoit pas de réduire les effectifs de la marque. Ford vise 50 % de voitures électriques à la fin de la décennie et aura besoin de ses employés.
Le PDG révèle donc que la manière de les conserver sera de relocaliser ces personnes dans l’entreprise. « Nous devons recourir à l’internalisation pour que chacun ait un rôle dans cette croissance », précise-t-il.
Farley se félicite en tout cas de la transformation de Ford avec l’arrivée de l’électrification. « Si Henry Ford revenait à la vie, il penserait que les 60 dernières années n’étaient pas excitantes. Mais il aimerait ce qui se passe maintenant car nous réinventons l’entreprise. »
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Bizarre cet avis du directeur. Il doit le faire exprès. Un moteur EV c’est loin d’être 2 pièces et c’est tout. Allez demander Continental ce qu’ils en disent sur la simplicité du moteur.
Bref n’importe quoi encore.
Ford ‘révèle’ que…
Ça pour une révélation !
Il y a des moteurs électriques et une batterie avec très peu ou pas d’entretien…
… Et il n’y a plus de moteur à ‘explosion’ avec son cortège de cylindres, de segments, de vilebrequin, de courroies, de joint de culasse (ma p’tite dame), de circuit d’huile et sa fameuse vidange, de circuit d’air et de filtres d’admission, de pot d’échappement, de boîte de vitesse et d’embrayage, de réservoir d’essence et sa pompe et son filtre, de p’tites bougies par paquets de 4 ou 6 ou 12…et j’en oublie sûrement…
Il y a toujours des freins … qui s’usent moins parce que le freinage est plus régénératif que ‘physique’…
Donc pour une révélation… c’est une sacrée révélation !
Heureusement qu’il leur reste encore les hybrides pour nous amuser encore un peu avec ‘le meilleur des deux mondes’
Une bien mauvaise approche…
Je préfère dire que les voitures thermiques demandent 40% de main d’œuvre en plus, ainsi c’est bien moins péjoratif pour le VE et surtout bien plus pour le VT 😉
Tavares sans le quantifié avait déjà eu cette approche, il voulait faire pleurer dans les chaumières en disant cela, sauf que moi ce que j’avais entendu je l’avais traduit en « vous vous rendez compte ! si on fait plus que des voitures électriques nous ne reverrons plus les portefeuille des clients en SAV ! on va faire comment pour les ponctionner ?!? »
Bref c’est une évolution des métiers et non pas une suppression des métiers
40% de charge de travail en moins, mais Ford ne va pas diminuer ses effectifs :
Le PDG révèle donc que la manière de les conserver sera de relocaliser ces personnes dans l’entreprise. « Nous devons recourir à l’internalisation pour que chacun ait un rôle dans cette croissance »
Si Ford internalise des activités qui étaient sous-traitées, ce sont donc les sous-traitants vont morfler et vont devoir licencier.
La délocalisation avait permis d’avoir combien de % en moins de main d’oeuvre ? Cela n’avait pas eu l’air de gêner ni le patronat ni les actionnaires.
Sûrement sur les chaînes de montage des éléments qui iront sur le véhicule. Car à part le bloc moteur et les réservoirs, tout le reste du véhicule me parait identique sur les lignes. Après faire la différence entre l’assemblage du moteur thermique et ses accessoires versus moteur électrique avec ses annexes et électroniques, ne se fait pas si facilement, car une grande partie est faite chez les sous-traitants spécialisés, avec d’autres métiers et compétences. Donc au global ce n’est pas si facile à comparer.
Une bonne nouvelle pour le coût de la main d’oeuvre sur le prix total du véhicule et cela va libérer des compétences pour faire autre chose, le besoin de recrutement est extrêmement fort actuellement.
« Si Henry Ford revenait à la vie, il penserait que »…. Ford a perdu beaucoup de temps dans le déni du VE, au profit exclusif des actionnaires, et est maintenant à la traîne.
On peut calculer comme on veut le temps de travail humain contenu dans un véhicule. Par exemple, quand on installe un siège, cela prend, mettons, 45 secondes. Mais compte-t-on le temps nécessaire au fournisseur du siège pour le fabriquer?
La sous-traitance permet d’occulter (ou de délocaliser) du personnel. Rien de nouveau. Certaines entreprises prétendaient gagner en productivité (moins de temps de travail) en sous-traitant. Jamais compris la logique de calcul qui consiste à dire qu’une personne extérieure n’est pas comptée comme du temps de travail, mais juste comme une dépense de fourniture…
Le cout de la main d’œuvre étant moindre, les constructeurs Français et européen n’ont plus d’excuse pour relocaliser sur notre continent.
Et s’il y a trop de monde, ça sera comme dans la fonction publique. 1 retraiter sur 2 sera
remplacé. Ça permettra de ne pas licencier.
Par contre quand il compte le nombre de pièce d’un moteur électrique, compte-t-il aussi le nombre de pièce qui ce situe dans la batterie?