
Présenté en avril dernier, le monstre hybride de Ford entame sa commercialisation dans l’Hexagone où son prix débute à partir de 77.000 euros.
Chez Ford, l’année 2020 est placée sous le signe de l’électrification. Alors que la marque s’apprête à lancer son offensive sur le segment du tout électrique avec la Ford Mustang Mach-E, la technologie hybride rechargeable n’est pas oubliée. Au-delà du Ford Kuga PHEV sur le segment du SUV compact, la marque américaine lancera pour la première fois en Europe le Ford Explorer, un modèle jusqu’ici réservé au marché américain.
A partir de 77.000 €
Officiellement révélée en avril dernier, la version hybride rechargeable du Ford Explorer se limite à deux niveaux de finitions. Commercialisée à partir de 77.000 €, la ST Line est déjà richement dotée. Au programme : phares et feux à LED, jantes 20 pouces, régulateur de vitesse adaptatif, toit panoramique, écran tactile 10,1 pouces, sièges chauffants, instrumentation numérique etc…
Pour 2000 euros de plus, vous aurez accès à la version Platinum qui y ajoute feux arrière à LED, inserts bois, barres de toit chromées et jantes alliage spécifiques.
Par rapport à la concurrence, l’Explorer est le moins cher de sa catégorie. A titre de comparaison, la version hybride rechargeable du BMW X5 débute à plus de 82.000 € tandis que les Audi Q7 et Range Rover Sport hybrides rechargeables dépassent les 90.000 €.
Modèle | Puissance | Prix de base |
Ford Explorer PHEV | 457 chevaux | 77.000 € |
BMW X5 xDrive45e | 394 ch | 82.900 € |
Range Rover Sport PHEV | 404 ch | 91.400 € |
Audi Q7 eTFSI | 456 ch | 94.400 € |
457 chevaux de puissance et zéro malus
Pour échapper au malus, le Ford Explorer n’est disponible qu’en version hybride rechargeable dans l’Hexagone. Sous le capot : un moteur V6 essence de 357 chevaux couplé à un bloc électrique de 100 chevaux. Au cumul, ce joli bébé de 5,05 mètres de long et 7 places cumule 457 chevaux.
Malheureusement, la batterie ne suit pas l’envolée des chiffres. Limitée à 13,6 kWh, elle n’autorise que 42 kilomètres d’autonomie en cycle WLTP. En même temps, Ford n’avait pas vraiment intérêt à faire mieux, les failles du cycle européen permettant au géant hybride d’afficher une consommation moyenne homologuée à 2,9 l/100 km et des émissions de CO2 de 66 g/km, soit moins que la petite Toyota Yaris dont la version « full hybrid » affiche une consommation située entre 3.1 et 3.3 l/100 km.
Et un tank qui mange trop d’essence et qui mange plus que 25kWh/100 … mouais encore un bel exemple de greenwashing… :(
Une escroquerie fiscale et écologique….Les failles du WLTP qui sera la norme pendant encore 10 ans avec tout ces abus qui commencent à poindre. Les constructeurs ne sont pas à blâmer, ils jouent avec les normes faites par des technocrates pas très avertis il semblerait.
donc tous les constructeurs pleuraient avant l’arrivée de WLTP,
au final le consommateur se fait avoir encore…
(et le contribuable)
Les hybrides rechargeable me semblent une excellente solution pour rassurer les millions de gens qui sinon ne passerait pas à électrique.
Par contre l’Etat devrait imposer un minima de 50 ou 60 km en full élec pour vraiment inciter le conducteur à utiliser tous les jours le mode électrique.
De même il devrait être obligatoire que le moteur électrique fasse à minima 40% de la puissance de la partie thermique seule.
En clair cette Ford est un bon premier pas, mais un peu trop timide pour inciter à utiliser le mode élec tous les jours.
Aberrant!!
La beauferie nous guette…
Ou sur les routes étroites de campagne…
LOL
Super en ville ces monstres…
Grotesque. Il est urgent que le gouvernement français instaure un test complémentaire pour interdire à des véhicules de plus de 2 tonnes et 500 ch, équipés d’une batterie permettant de « passer le test », de bénéficier d’un bonus, alors que leur consommation réelle, genre 10, 12, ou 15 Litres aux 100 leur devrait un malus de 20 000 €.