Le PDG de Volkswagen a critiqué la perte de compétitivité de l'Europe en matière d'énergies vertes. Ces déclarations interviennent dans un contexte tendu sur le plan énergétique.

Thomas Schäfer, le nouveau PDG de Volkswagen, s’inquiète de la situation énergétique en Europe. L’Allemand estime que le Vieux Continent “perd rapidement” du terrain dans le domaine des énergies vertes.

Outre-Rhin, les prix de l’énergie s’envolent depuis le début de la guerre en Ukraine. C’est aussi le cas dans les autres pays de l’Union Européenne, ce qui inquiète Schäfer.

Oliver Blume, le PDG du groupe, a pris plusieurs décisions en conséquence de ces augmentations. La première est une réduction de la consommation d’énergie, qui est directement liée à l’explosion des prix. Schäfer s’attend à des répercussions économiques futures.

“Le fait est que sur la scène internationale, l’Allemagne et l’Union européenne perdent rapidement leur attractivité et leur compétitivité”, a déclaré Schäfer. “Les États-Unis, le Canada, la Chine, l’Asie du Sud-Est et des régions comme l’Afrique du Nord vont de l’avant. Nous faisons du surplace. Je suis très préoccupé par l’évolution actuelle des investissements dans la transformation de l’industrie.”

Selon lui, il faut faire de la transition énergétique une “priorité urgente” pour maintenir les “investissements en production intensive de nouvelles usines de batteries”. Sans cela, il craint que l’Europe ne soit pas un lieu viable pour l’implantation d’usines automobiles.

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