
Début mai dernier, nous apprenions la création d’un consortium franco-allemand pour la fabrication de batteries au service de la mobilité électrique en particulier. Saft et Opel, respectivement filiales de Total et PSA, s’étaient déclarés pour intégrer cette première structure.
Parmi la trentaine d’entreprises qui a ensuite continué à travailler sur ce même sujet, le constructeur automobile BMW, le chimiste allemand BASF et les fabricants de batteries BMZ et Varta comptent intégrer le deuxième consortium. Ceci, avec le même objectif de s’affranchir d’une dépendance qui était en train de s’installer dans la filière de la mobilité électrique, au profit des pays asiatiques, dont la Chine.
Lancé par l’Allemagne, le nouveau programme rassemblerait 8 autres Etats européens (France, Pologne, Italie, Finlande, Belgique, Suède, Slovaquie, Espagne) qui auraient déjà signé des accords de principe afin de fabriquer et recycler sur le territoire européen des accumulateurs pour véhicules électriques.
Cette nouvelle création n’est pas vraiment une surprise. Peter Altmaier, avait annoncé des aides publiques pour soutenir la formation de 3 consortiums différents à l’initiative d’acteurs industriels de son pays. C’est d’ailleurs au ministre fédéral allemand de l’Economie que nous devons l’info sur la mise en place du 2e consortium, selon des propos confiés au quotidien Handelsblatt.
Une structure c’était pas assez pour les financements « européen », ils en ont prévus 3
Qui va faire partie de ce troisième assemblage ?
Bon , je sais la concurrence c’est mieux, mais je vois pour l’instant une course aux subventions.
Eh bien maintenant qu’un consensus semble pointer-du-nez, il faut dare-dare commencer à se mettre d’accord où implanter les usines pour satisfaire le grand marché du VEx de 2025. Et si possible dans un pays au bilan carbone favorable (…). Il faudra être prêt à produire dès que la techno Li-ion dite « solide » sortira des labos. Déjà, surtout ne pas « copier » ce qu’a fait Tesla avec ses batônnets (problème intrinsèque de surveillance BMS), et réfléchir à la cellule à géométrie optimale pour la standardiser, facile à mettre en série-parallèle et pouvoir les ventiler facilement. L’idéale serait une cellule 3.6V-50Ah parallélépipédique rainurée (25x60x120) mm^3 faisant environ 750g. Une batterie de 90kWh bruts ferait alors moins de 450kg, le container blindé et ventilation comprise :-).
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Quand je pense que certains « rêvaient » d’un Airbus de la batterie ….
Mais non, on est parti pour une multitudes de petites initiatives…qui se feront progressivement racheter (comme à chaque fois) par les « gros » asiatiques, CATL, BYD , LGCHEM, ou Panasonic.
Il fallait faire un GROS, uniquement Franco-Allemand afin de pouvoir décider sans l’avis des autres, leur permettant uniquement d’e s’y joindre, mais sans pouvoir décisionnel (comme Airbus, condition à un fonctionnement efficace), mais c’est exactement l’inverse qui a été choisi, pour le + grand bien des Chinois et autres asiatiques …
Bla bla bla , ça discute et Tesla avance à grands pas.
Réveillez vous et agissez !
Mais avant cela , mettez le paquet sur un réseau de recharges fiables et pratique.