C’est ce qu’a indiqué dans une interview le nouveau patron, Ola Källenius, peu avant de livrer sa profession de foi pour un groupe qui s’oriente vers la mobilité de demain.

« Peut-être aurions-nous pu commencer un peu plus tôt, mais le marché est toujours en construction », a répondu Ola Källenius au journaliste du Süddeutsche Zeitung qui lui rappelait l’arrivée tardive des modèles électriques dans les concessions des marques de Daimler. Pour autant, Mercedes-Benz Cars espère « se positionner comme un pionnier du luxe moderne durable ».

Le dirigeant veut engager clairement son groupe dans le virage vers « la voiture sans CO2 », mais explique se heurter à des technologies coûteuses pour y parvenir sur les gros modèles. D’où sa volonté de réduire les dépenses, y compris les charges inhérentes au personnel, selon cette devise : « Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire ? Où avons-nous les plus grandes chances de retour ? ».

« L’élargissement de la gamme de véhicules hybrides rechargeables et 100% électriques entraîne une augmentation des coûts qui aura un impact négatif sur le rendement des ventes de Mercedes-Benz Cars », a également été affirmé aujourd’hui même, jeudi 14 novembre 2019, lors d’une conférence animée par le dirigeant du groupe. Pour la fin de l’année 2022, le constructeur prévoit d’économiser plus d’un milliard d’euros en coûts de personnel.

Pas de fusion envisagée chez Daimler, mais la recherche de partenariats, en plus de celui avec BMW. Pour Ola Källenius, la moitié des voitures du groupe devront être électrifiées à horizon 2030.