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Cylib, start-up allemande, a réussi à produire de l’hydroxyde de lithium d’une grande pureté à partir de batteries de voitures électriques usagées. Le matériau peut désormais être utilisé pour de nouvelles batteries.
Avec l’annonce de la production d’hydroxyde de lithium à partir de batteries usagées, Cylib marque une avancée significative dans l’industrie du recyclage. Ce composé a été obtenu dans le cadre d’un partenariat avec la société belge Syensqo. Le procédé repose sur une technologie d’extraction hydro-métallurgique à base d’eau.
Cette start-up allemande ne sort pas de nulle part. Depuis l’ouverture de son usine pilote en 2023, elle a levé 55 millions d’euros auprès de fonds comme Porsche ou Bosch. Elle a mis sur pied son premier site industriel, à Dormagen. Son objectif est de recycler les composants stratégiques des batteries lithium-ion, dont le graphite et le lithium.
À lire aussiUn positionnement stratégique dans un contexte européen de forte dépendance aux importations. Aujourd’hui, la quasi-totalité du lithium utilisé sur le Vieux continent provient de Chine ou d’Amérique du Sud. Si des projets miniers européens émergent, comme celui de Vulcan Energy, le recyclage ouvre une voie complémentaire.
L’idée est évidemment de réduire l’impact environnemental. Enfin, Cylib s’inscrit dans une dynamique réglementaire nouvelle. Le règlement européen sur les batteries impose des taux de recyclage du lithium de plus en plus ambitieux. En misant sur l’innovation, la jeune pousse anticipe un virage stratégique pour l’industrie automobile.
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