Les nouveautés se succèdent à un rythme élevé chez BYD. Présenté sous forme de "concept" au salon de Shanghai en avril, le crossover électrique BYD Song L sera commercialisé cet automne.
BYD a choisi de lancer en Europe son SUV électrique Song Plus sous le nom de Song U. En réalité, le crossover électrique le plus proche de la Seal sera surtout le Song L. Il reposera en effet sur la même plateforme technique et électrique. Les batteries sont intégrées à la structure avec une construction Cell-to-Body (CTB). Des batteries qui sont toujours de type LFP au format Blade typique du groupe chinois.
Sans grande surprise, les images des prototypes communiquées par BYD nous montrent un véhicule quasiment identique au concept présenté en avril dernier au salon de Shanghai. La version de production semble un peu plus sage au niveau du dessin de son bouclier avant, et adopte des rétroviseurs classiques en lieu et place des caméras. Le dessin reprend la “Dragon Face” typique des modèles de la série Dynasty de BYD à laquelle appartient ce Song L.
À lire aussi Bruno Le Maire se rend en Chine pour convaincre BYD d’implanter une usine en FranceEn tant que cousin de la Denza N7, le Song L devrait avoir des dimensions assez similaires : 4,86 m de long, 1,94 m de large et 1,60 m de haut. Il doit en être de même pour les performances. La N7 propose actuellement des versions propulsion de 230 kW ou intégrale de 390 kW, avec une batterie de 91 kWh. Son autonomie est annoncée entre 630 et 702 km en cycle CLTC. Le Song L devrait reprendre la même configuration, soit des autonomies de 500 à 560 km environ en cycle WLTP lors de son arrivée fort probable en Europe.
Encore 3 ou 4 modèles comme celui-ci et il sera impossible de distinguer un SUV chinois d’autre autre SUV chinois tant ce sont des clones.
Je sais bien qu’avec l’électrique la calandre ne sert plus à grand chose mais au moins le fait de conserver une calandre identitaire même fermée permet aux constructeurs US (hors Tesla) et Européens de conserver une certaine singularité.