A l’occasion du salon UITP à Milan, la RATP a confirmé ses objectifs en matière de bus électriques avec l'arrivée des premiers appels d'offres "massifs" dès 2017. D’ici là, l’opérateur francilien s'attellera à tester les modèles de différents constructeurs sur la période 2015-2016.  

Exit le diesel ! A l’occasion du salon de l’Union Internationale des Transports Publics (UITP) à Milan, Elisabeth Borne, successeur de Pierre Mongin à la tête de la RATP, a confirmé l’objectif de l’opérateur francilien de convertir les 4500 bus de sa flotte par des bus électriques, hybride ou biogaz d’ici à 2025.

2015 – 2017 : Une phase d’expérimentation

Alors que le Bolloré et PVI avaient déjà été sélectionnés pour l’expérimentation de plusieurs exemplaires de leurs bus (20 Bluebus pour Bolloré et 11 Oreos 4X pour PVI), la RATP a annoncé avoir retenu trois autres constructeurs :

  • Ebusco, un fournisseur néerlandais qui travaille avec la société chinoise Golden Dragon
  • Dietrich Carebus qui, lui aussi, travaille avec une société chinoise, Yutong, qui annonce avoir vendu 10000 bus électriques sur son marché l’an dernier
  • Solaris, constructeur polonais qui mettra à disposition son bus électrique Urbino

Parmi les absents, on s’étonne de ne pas voir le chinois BYD, pourtant largement impliqué en Europe.

Au moins 180 kilomètres d’autonomie

Au cours des prochains mois, la RATP devrait tester les bus des différents constructeurs qui devront répondre à un critère d’autonomie minimum de 180 kilomètres par jour. En termes économique, l’opérateur demande d’ores et déjà aux constructeurs de faire des efforts sur les prix, jugés aujourd’hui trop élevés, et exclut toute recharge par « biberonnage » (le bus charge automatiquement à certains arrêts via des supercapacités) en raison d’un investissement trop lourd en infrastructures.

Pour la RATP, cette campagne de tests doit permettre de préparer l’arrivée d’appels d’offres « massifs » pour 2017. A suivre…