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Florence déploie 25 nouveaux bus électriques BYD et accélère la transition vers une mobilité zéro émission.
Décidément sur tous les fronts, BYD s’invite également dans le secteur des transports en commun en Europe. Autolinee Toscane a intégré au début de juillet une première vague de 25 bus électriques BYD K9UD à sa flotte florentine. Cet ajout portera le nombre total de bus 100 % électriques en service à 47, comprenant déjà dix mini‑bus Gulliver de Tecnobus et douze e‑Jest signés Karsan. Ces autobus de 12 mètres de long, conçus avec trois portes, accueillent jusqu’à 85 passagers. Leur batterie LFP embarque 422 kWh, garantissant une autonomie de l’ordre de 260 km.
À lire aussiPour alimenter ces bus, Autolinee Toscane a électrifié le dépôt de Peretola avec une station dotée de 22 bornes, capable de fournir jusqu’à 1,72 MW en puissance de charge nocturne. Un second site est en cours d’installation à Olmatello (viale XI Agosto), intégrant 52 emplacements de charge et devant être opérationnel d’ici mi‑2026. Ces deux installations sont financées par le Plan national de relance et résilience (PNRR) via le fonds Next Generation EU. Ainsi, sur les 49,7 millions d’euros du projet, 35 M€ sont consacrés aux bus BYD (70 au total) et 14,7 M€ aux stations de recharge.
Avec la livraison initiale de 25 bus, la flotte électrique de Florence comptera bientôt 78 véhicules : 70 BYD et 8 bus électriques Iveco de 12 m. La seconde phase prévoit 53 bus supplémentaires, principalement BYD, pour atteindre 100 unités d’ici à la fin du premier semestre 2026.
Ces efforts s’inscrivent dans un plan régional d’électrification qui vise à déployer 270 bus 100 % électriques à travers la Toscane d’ici à 2033, avec un maillage renforcé sur Florence, Prato, Lucca, Pise, Empoli et Arezzo. Les 25 premiers bus BYD ont pris place sur les lignes urbaines stratégiques 6, 20 et 23. Ils pourront également être utilisés sur d’autres itinéraires selon les besoins. Cette réorganisation permet de réduire bruit et pollution sur des lignes particulièrement fréquentées.
Andrea Giorgio, adjoint aux transports à la Ville de Florence, a souligné que ce projet s’inscrit dans la stratégie de décarbonation urbaine : « Nous offrons aux Florentines et aux Florentins des véhicules plus confortables, silencieux, efficaces et modernes ».
Jean‑Luc Laugaa, directeur général d’Autolinee Toscane, a salué la synergie entre financements européens, compétences locales et engagement public, qu’il qualifie de « collaboration gagnante » pour les habitants.
Quant à Stella Li, vice‑présidente exécutive de BYD Europe, elle se dit fière de contribuer à la transition verte de Florence : « L’électrification des transports locaux jouera un rôle clé dans la transition vers une société plus durable ».
Selon un bilan publié par un média local, le remplacement des bus thermiques par les nouveaux autobus à batteries doit permettre de réduire la production de CO₂ d’environ 3 700 tonnes chaque année. Les rejets d’oxydes d’azote chuteraient de 22 tonnes, tandis que les microparticules PM10 seraient divisées par près de quinze, avec une baisse estimée à 0,7 tonne/an. L’un des défis pour maximiser cet impact reste l’amélioration de la ponctualité. Les données récentes font apparaître un taux de respect des horaires de seulement 84 %. Un enjeu qui passe par de meilleures voies réservées et un contrôle effectif des infractions dans les couloirs bus. D’autre part, outre la motorisation électrique, ces bus sont équipés de systèmes AVM (géolocalisation en temps réel), vidéosurveillance et paiement sans contact via le système Tip Tap. L’objectif est d’offrir une expérience plus fluide, sûre et connectée à tous les voyageurs.
Florence n’est pas la seule à miser sur les bus BYD. D’autres municipalités italiennes observent de près l’expérimentation menée en Toscane, notamment Rome, Bologne et Milan, où des discussions sont en cours pour moderniser les flottes avec des modèles électriques équivalents. A Turin, une flotte de petits bus électriques sillonne déjà le centre-ville. La stratégie de BYD, qui assemble certains modèles en Europe pour réduire les délais et les coûts logistiques, joue en sa faveur sur un marché où la demande s’accélère.
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