Depuis octobre 2018, Tesla publie chaque trimestre un rapport sur la sécurité de ses véhicules. Le premier de l'année révèle que le nombre d'accidents à légèrement augmenté lorsque l'autopilot est activé et diminué sous conduite manuelle.

Accidents, incendies : face à la surmédiatisation des problèmes que peuvent rencontrer ses véhicules, Tesla publie depuis octobre 2018 un rapport trimestriel sur la sécurité. Le tout premier révélait notamment des statistiques sur les accidents survenus avec ou sans autopilot activé. Au dernier trimestre 2018, Tesla affirmait qu’un accident arrivait tous les 2,91 millions de miles (4,68 millions de km) avec l’autopilot et tous les 1,58 millions de miles (2,54 millions de km) en conduite manuelle.

Les chiffres du premier trimestre 2019 ne sont pas à l’avantage de l’autopilot puisque selon Tesla, le nombre d’accidents à légèrement augmenté lorsqu’il est activé. Ainsi, un crash est survenu tous les 2,87 millions de miles (4,62 millions de km) avec et tous les 1,76 millions de miles (2,83 millions de km) sans autopilot. Les accidents sous conduite manuelle ont donc baissé. Un résultat qui pourrait s’expliquer par la météo, moins favorable au premier trimestre 2019 qu’au dernier trimestre 2018. Davantage de conducteurs auraient préféré une conduite manuelle dans des conditions dégradées. Il faut cependant comparer ces statistiques avec la moyenne sur l’ensemble du parc automobile des États-Unis. Selon la NHTSA, un accident survient tous les 436.000 miles (701.673 km). Les Tesla ont donc 4 à 6 fois moins de risques de connaître un accident que la plupart des véhicules.

NB : brève éditée suite à une erreur d’interprétation.