En plus d’une usine pour la production de véhicules, BMW va construire à Debrecen (Hongrie) une usine de batteries.
Neue Klasse, tel est le nom de code d’une nouvelle génération de véhicules électriques de BMW, des modèles qui doivent mine de rien représenter la moitié des ventes de la marque à la fin de la décennie. Le premier membre de cette famille sera une berline lancée en 2025, dont un avant-goût sera donné dès janvier 2023 avec un concept-car.
Pour ce projet Neue Klasse, BMW a lancé la construction d’une nouvelle usine, située à Debrecen, en Hongrie. Et la marque vient d’annoncer que le site va également accueillir la production de batteries. Ce qui signifie un doublement de l’investissement prévu pour ce qui doit devenir selon les mots de la firme « l’usine la plus avancée au monde ». L’investissement passe ainsi d’un à deux milliards d’euros.
À lire aussi BMW Neue Klasse : il y aura un SUV anti Tesla Model YLe site aura une capacité initiale de 150.000 véhicules par an. Toutes les batteries destinées aux véhicules de l’usine seront donc assemblées sur place. BMW souhaite ainsi supprimer la distance logistique entre batteries et voitures, ce qui améliore le processus industriel et réduit l’empreinte carbone de la fabrication de l’auto.
BMW prépare une nouvelle génération de batterie pour la Neue Klasse. Les cellules cylindriques seront assemblées à l’intérieur d’un cadre en métal, cadre qui sera adapté au plancher de la voiture. Avec cette sixième génération de batterie, BMW vise 30 % d’autonomie en plus, et une vitesse de charge jusqu’à 30 % plus rapide.
la photo qui illustre l’article fait un peu mal, quand on voit la superficie qui va être artificialisée alors qu’avant je suppose que c’était un espace naturel. Mais bon, c’est un autre sujet.
Si ça permet de fermer une vieille usine et la rendre à la nature, ça sera bien, mais je n’y crois pas trop.
Avec près de 350gCO²/kWh en moyenne dans ce pays, ce n’est pas un bon choix pour l’image écolo de « l’usine la plus avancée au monde ». La France aurait été plus « bucolique » et surtout, cela aurait permis de rassurer les investissements dans les centrales « low-carbon ». Mais bon, toujours cette histoire exagérée du coût de la main-d’œuvre sur le montage d’un véhicule.
Ce qui est interresant c’est qu’il existe plusieurs technologies de batterie, et plusieurs formes (cylinriques (enroullées), prismatiques (en couches), en plaques (pour les batterie solides).
Une ligne de production ne peut faire qu’un type(la chimie peut varrier), vers quoi se tournent-ils?
S’il double l’investissement, c’est qu’ils avaient sous estimé la force de cette révolution industrielle?
La course à l’échalote est quand à elle déjà bien engagée!