WAAT et Ekivolt ont une solution pour simplifier la gestion des bornes de recharge dans les immeubles d'entreprises

Les deux spécialistes de la recharge et de la répartition énergétique unissent leurs forces pour faciliter la gestion dans les bâtiments tertiaires.

La transition vers l’électrique avance à grands pas dans les entreprises, et les immeubles tertiaires se retrouvent aujourd’hui en première ligne. Face aux besoins croissants en bornes de recharge, aux exigences du décret tertiaire et aux contraintes techniques des bâtiments parfois vieillissants, les propriétaires doivent jongler avec des problématiques qui dépassent largement la simple installation d’infrastructures. Vous le savez si vous gérez un site : moderniser un parking pour accueillir les véhicules électriques peut vite tourner au casse-tête.

C’est dans ce contexte que WAAT, opérateur français spécialisé dans les services de recharge, s’associe à Ekivolt, expert de la répartition énergétique. Ensemble, ils proposent une solution clé en main destinée à décharger – sans mauvais jeu de mots – les propriétaires d’immeubles tertiaires et à rassurer leurs locataires. Une manière d’allier simplicité, équité et efficacité tout en respectant les contraintes réglementaires.

Une solution pensée pour les réalités du terrain

L’arrivée des bornes de recharge dans les immeubles de bureaux n’est pas toujours une mince affaire. Lorsque l’infrastructure n’a pas été anticipée, les difficultés s’accumulent : ouverture d’un Point de Livraison dédié, lourdeur des travaux, répartition des coûts hasardeuse, relevés manuels à répétition… Le quotidien des gestionnaires devient vite lourd à porter, et les locataires finissent par manquer de visibilité sur leur consommation.

La solution développée par WAAT et Ekivolt vise justement à éliminer ces points de friction. Le déploiement couvre l’ensemble du parcours : audit du site, installation, supervision, maintenance et gestion opérationnelle. L’élément clé réside dans l’intégration d’une boucle de sous-comptage couplée à une télérelève. Dit autrement, les travaux sont réduits à l’essentiel, les délais raccourcis, et chaque utilisateur est facturé sur sa consommation réelle, sans approximation ni intervention administrative supplémentaire. Pour les propriétaires, c’est une manière de conserver la maîtrise des infrastructures tout en allégeant les opérations. Pour les locataires, c’est la garantie d’une transparence totale et d’un suivi simple de leurs usages.

Une facturation juste et une gestion simplifiée pour les locataires

Selon les responsables de cette alliance, la proposition WAAT-Ekivolt a aussi été pensée pour s’intégrer naturellement dans le fonctionnement des entreprises installées dans les immeubles tertiaires. Les recharges des collaborateurs sont directement intégrées dans la facture mensuelle d’électricité du locataire, sans manipulation supplémentaire. Vous imaginez facilement le gain de temps pour les services administratifs qui n’ont plus à jongler avec des relevés incertains ou des régularisations tardives.

Mais l’intérêt de la solution ne se limite pas à la simplicité, puisqu’elle assure une répartition précise de la consommation entre les différents occupants. Chaque locataire paye uniquement ce qu’il consomme, au kilowattheure près. Cette approche renforce la confiance dans les charges communes et améliore la relation entre bailleurs et locataires, souvent malmenée par la complexité des facturations énergétiques. L’autre avantage tient à la modularité. Qu’il s’agisse d’un petit immeuble de bureaux ou d’un vaste site multi-locataires, l’offre s’adapte aux configurations existantes. Elle accompagne aussi les propriétaires dans le respect du décret tertiaire, notamment grâce à un suivi numérique continu et une traçabilité complète des consommations. Une manière d’articuler gestion énergétique, performance économique et engagements environnementaux sans multiplier les outils.

Emilie Boucard, Directrice Générale Adjointe Tertiaire chez WAAT, résume la philosophie du projet en évoquant « une solution pensée pour répondre aux contraintes du terrain et rendre la mobilité électrique plus accessible et durable ». Même écho du côté d’Ekivolt, où Nicolas Scarano insiste sur « la nécessité d’un système transparent et bénéfique pour tous les acteurs ».