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Le bon déroulé de la recharge sur borne rapide fait partie intégrante de l’expérience utilisateur pour les propriétaires de voitures électriques. Certains hésitent encore à sauter le pas à cause de quelques défauts persistants. Des chercheurs allemands se sont intéressés au sujet. Ils publient une étude qui donne une idée plus précise sur le niveau d’efficacité des systèmes de recharge en 2025.
L’étude menée par EcoG apporte un éclairage inédit sur l’efficacité de la recharge des véhicules électriques en 2025. Ce cabinet allemand a testé dix grandes plateformes automobiles. De BMW à Tesla en passant par Hyundai, Mercedes ou encore Stellantis. L’idée était d’évaluer la qualité de la recharge sur borne rapide. Le lancement se fait-il correctement ? La recharge se déroule-t-elle dans des conditions optimales ? Y a-t-il une panne qui empêche le bon déroulé du processus ?
L’indice mis au point par EcoG, baptisé CRI (pour Charging Reliability Index), repose sur une batterie de vingt tests. Ils couvrent l’ensemble de l’opération, de l’initialisation de la recharge à la communication avec l’utilisateur, en passant par la gestion des erreurs. Les plateformes testées font partie des plus répandues en 2025. Les voici : BMW UKL2, Ford GE1, Geely SEA, Hyundai Motor Group E-GMP, Lucid Air, Mercedes MFA2, SAIC LWB, Stellantis CMP, Tesla Model 3/Y, Volkswagen MEB.
En comparaison de l’édition précédente publiée en 2023, cette nouvelle évaluation est plus complète. Elle intègre notamment la recharge bidirectionnelle, une technologie appelée à jouer un rôle central dans les usages à venir. Mais les résultats sont mitigés : la meilleure plateforme se contente de la note de 76 % et la moins performante plafonne à 39 %. On ne connait malheureusement pas le détail par marque. Mais selon les chercheurs, « cela montre que des défauts fondamentaux subsistent, ce qui peut être source de confusion et de frustration pour les électromobilistes ».
Ils précisent que « des améliorations sont encore nécessaires pour offrir une expérience utilisateur acceptable et permettre l’adoption massive des véhicules électriques ». Le défaut le plus fréquent concerne l’autorisation de la session. Dans de nombreux cas, le délai entre la validation côté borne et la réponse du véhicule est mal coordonné.
Autre problème possible au moment de la recharge confirmé par les auteurs de l’étude : la mauvaise gestion de la batterie 12 volts. Cet élément alimente les systèmes électroniques du véhicule. Lorsqu’une recharge échoue et que le véhicule multiplie les tentatives de redémarrage, cette petite batterie se vide rapidement. EcoG a constaté que trois plateformes répétaient indéfiniment les essais de connexion, au risque de rendre la voiture totalement inutilisable. Certains propriétaires connaissent bien ce problème.
À lire aussiL’étude note toutefois des signes encourageants. La qualité des signaux de contrôle s’améliore, ce qui permet de réduire les interruptions de sessions. Sept plateformes sur dix ont adopté un niveau de sécurité renforcé pour les échanges de données, et toutes garantissent que le véhicule reste immobilisé tant qu’il est branché. Mais d’autres lacunes persistent, comme l’absence d’arrêt manuel de la recharge sur certains modèles ou le manque d’harmonisation des codes d’erreur affichés aux conducteurs.
On comprend que l’industrie des véhicules électriques va dans la bonne direction, mais que des mesures supplémentaires sont nécessaires. Ils écrivent que « dans l’ensemble, ces résultats montrent des progrès constants dans l’ensemble du secteur, mais nos résultats soulignent également l’importance d’améliorer encore la mise en œuvre des interfaces de recharge afin d’offrir une expérience de recharge plus fiable ».
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