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Le marché de la voiture électrique d’occasion est enfin entrain d’éclore. C’est une alternative de plus en plus plébiscitée par les Français. Une grand étude réalisée par l’Avere-France montre que si l’engouement est bien là, des freins persistent. Et on se rend compte que les clichés ont la vie dure. On fait le point sur les motivations et les obstacles de ce marché naissant mais très prometteur.
Un sondage réalisé par l’Avere-France avec La Centrale confirme un intérêt croissant des Français pour l’électrique d’occasion : 48 % d’entre eux se disent aujourd’hui prêts à acheter un véhicule électrique de seconde main. Un chiffre en progression par rapport aux années précédentes, même si on note que 45 % ne veulent pas du tout d’une électrique. Une opposition qui est toutefois portée par les plus âgés (70 % chez les 65 ans et plus).
La majorité des personnes favorables à l’électrique disent vouloir réduire leurs dépenses en énergie (60 %). Ensuite, les Français pensent que l’électrique d’occasion serait aussi un bon moyen de réduire les dépenses d’entretien (37 %).
Mais l’enthousiasme est encore freiné par plusieurs facteurs. Le prix revient évidemment beaucoup, 58 des sondés évoquant cette raison. On ne peut que les inciter à revoir leur jugement tant les prix des véhicules électriques d’occasion ont plongé ces derniers mois.
Mais la grande peur, c’est la batterie. 58 % des sondés pointe le coût du remplacement de la batterie (58 %). 55 % sont aussi inquiets sur l’état ou la durée de vie de cet élément crucial. Pourtant, toutes les études montrent aujourd’hui qu’il n’y a pas à s’inquiéter sur ce dernier point. Les électriques pourraient même bientôt tenir plus longtemps que les polluantes.
Encore une fois, on constate que la désinformation (ou tout simplement l’ignorance) joue un rôle important dans la décision des acheteurs au moment de faire un choix sur la motorisation.
L’étude montre également que les automobilistes français se heurtent à un manque de repères. L’offre reste perçue comme désorganisée : les canaux de vente sont jugés peu transparents, et les prix parfois incohérents pour des véhicules similaires. Cette opacité alimente forcément la méfiance des consommateurs.
Pour lever ces freins, les Français réclament davantage d’informations et de garanties. La mise en place de certificats de batterie (SoH), d’historiques d’entretien clairs et de contrôles techniques adaptés est largement plébiscitée. Pour enclencher une dynamique de confiance, les Français ont besoin d’une meilleure structuration du marché et d’outils pédagogiques sur l’usage de l’électrique. Car si l’envie est là, elle ne se transformera en achat que si l’ensemble de l’écosystème devient plus lisible et rassurant.
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