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VoltaBack, une jeune entreprise française, veut simplifier la recharge à domicile pour les véhicules de flottes.
Le développement des véhicules électrifiés en Europe change rapidement les habitudes des entreprises. Dans ce contexte, un point de friction continue pourtant à faire hésiter nombre de directions de flottes : comment rembourser avec exactitude les recharges effectuées à domicile par les collaborateurs, sans imposer l’installation de bornes connectées à plusieurs milliers d’euros ?
C’est sur ce terrain que se positionne VoltaBack, une jeune entreprise française qui veut proposer une alternative légère, presque invisible, à ce modèle. Pour situer l’enjeu, une flotte de 1 000 véhicules peut, selon l’entreprise, économiser jusqu’à deux millions d’euros par an en privilégiant les recharges à la maison plutôt que sur le réseau public.
La recharge domestique reste l’option la plus abordable, autour de 0,16 €/kWh en heures creuses, quand une session sur une borne publique se rapproche davantage des 0,50 €/kWh. Mais, pour les employeurs, rembourser précisément chaque recharge s’avère souvent compliqué. Les solutions existantes passent en général par des bornes connectées facturées aux alentours de 2 000 € l’unité, auxquelles peuvent s’ajouter des contrats de maintenance. C’est un investissement difficile à justifier, surtout lorsque l’entreprise doit garantir que l’énergie facturée correspond bien au véhicule professionnel et non à celui d’un autre membre du foyer.
C’est exactement ce verrou que VoltaBack tente de faire sauter, en misant sur une technologie qui ne nécessite ni installation matérielle ni intervention technique.
L’approche proposée repose sur un principe simple, qui est celui de faire dialoguer deux sources de données auxquelles les entreprises avaient rarement pensé associer leurs remboursements.
D’un côté, le véhicule électrique transmet ses informations via l’application dédiée : quantité d’énergie reçue, lieu de la recharge, modèle concerné. De l’autre, le compteur Linky livre le prix réel du kilowattheure applicable au moment de la session, en fonction du contrat d’électricité du collaborateur.
Comment ça marche exactement ?
Résultat : un remboursement au centime près, adapté au contrat d’électricité spécifique de chaque employé sans installer d’équipement
L’algorithme développé par VoltaBack croise ces deux flux pour générer un justificatif compatible avec les exigences comptables et capable de rembourser « au centime près » la recharge réalisée à domicile. Pas de boîtier à poser, pas de câble spécifique, pas d’installation lourde. L’utilisateur n’a qu’à connecter son véhicule et déposer sa facture d’électricité pour activer le suivi. La solution fonctionne aujourd’hui avec plus de quarante marques automobiles. Pour beaucoup de collaborateurs, ce type de système a l’avantage de s’intégrer à leurs gestes quotidiens sans ajouter d’équipement ou de manipulation supplémentaire. Cette simplicité d’usage peut rapidement devenir un levier d’adoption en entreprise, notamment pour les salariés un peu réfractaires aux contraintes techniques.
Cette logique d’invisibilité séduit aussi sur un point que les gestionnaires de flottes connaissent bien : quand un salarié quitte l’entreprise, la borne installée chez lui ne peut pas être récupérée ou réattribuée facilement. En supprimant cette contrainte matérielle, VoltaBack propose un modèle qui reste entièrement contrôlé par l’employeur, sans immobilisation d’actif ni dépendance à une installation privée.
Au-delà du confort d’usage, le potentiel financier est significatif. En basculant une large partie des recharges vers le domicile, une flotte voit naturellement son coût énergétique diminuer. Selon les simulations de VoltaBack, une entreprise équipée de 1 000 véhicules pourrait réduire son budget annuel de 550 000 € dans le scénario le plus prudent, atteindre environ 1,3 million € dans un contexte moyen, et pousser l’économie jusqu’à deux millions d’euros avec une adoption massive.
Ce déplacement du point de recharge contribue aussi à réduire le coût total de détention du véhicule (TCO), avec une baisse estimée à 30 %. Autre argument mis en avant : l’abandon des systèmes de remboursement approximatifs comme les forfaits kilométriques, qui posent régulièrement question en interne et peuvent générer un risque vis-à-vis de l’URSSAF. En automatisant le suivi, l’entreprise se protège tout en simplifiant le travail administratif de ses équipes.
À l’origine du projet, deux profils scientifiques français passés par Polytechnique et CentraleSupélec avant de poursuivre leurs recherches à Stanford et au MIT, respectivement en mathématiques appliquées et en technologies de batterie. Ils ont choisi de revenir en France fin 2024 pour lancer VoltaBack et développer une solution adaptée au marché européen. Leur pari s’inscrit dans un contexte réglementaire en pleine mutation. Avec la fin programmée des ventes de voitures thermiques neuves en 2035 et les projections d’Enedis anticipant près de 18 millions de véhicules électrifiés en circulation à cette échéance, les entreprises cherchent des outils fiables et simples pour accompagner cette transition.
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