AccueilArticlesRenault travaille bien sur cette alternative au moteur 100 % électrique

Renault travaille bien sur cette alternative au moteur 100 % électrique

La suite de votre contenu après cette annonce

François Provost a confirmé que la piste de modèles à prolongateur d’autonomie était étudiée pour le groupe Renault. Mais la priorité reste donnée à l’électrique.

Nommé directeur général du groupe Renault en juillet 2025, Francois Provost prépare un plan stratégique qui doit être dévoilé début 2026. Un plan pour le futur, qui sera aussi l’occasion de revoir des décisions prises dans le passé par son prédécesseur. On apprenait ainsi il y a quelques jours qu’un gros coup de frein sera mis sur le développement du réseau de recharge Mobilize.

Renault va aussi revoir ses plans pour le passage au tout électrique. Le constructeur travaille actuellement à la mise au point d’une nouvelle base pour ses modèles compacts. Celle-ci était annoncée pour de l’électrique, mais Les Échos avaient révélé que la marque étudiait la possibilité de proposer de l’hybride.

Ce que François Provost a fini par reconnaître, au moins de manière indirecte, dans une déclaration sur le réseau social Linkedin, qui veut justement couper les bruits de couloir. Une communication qui vise à rappeler que l’électrique est une priorité, mais qu’une porte est ouverte pour une solution alternative.

« Des solutions complémentaires »

« Suite à plusieurs commentaires concernant notre stratégie de plateformes, je souhaite clarifier notre position. Nous continuons d’investir dans des plateformes dédiées aux véhicules électriques car elles offrent la meilleure expérience de conduite tout en contribuant aux objectifs de décarbonation de notre secteur. Des modèles comme la Renault Scénic, la Renault 5, l’Alpine A290 et bientôt la Twingo témoignent des progrès déjà réalisés grâce à cette stratégie.

Dans le même temps, nous souhaitons rendre cette expérience accessible à un plus grand nombre de conducteurs. C’est pourquoi nous explorons des solutions complémentaires pour nos plateformes de nouvelle génération, en y intégrant une hybridation intelligente.

En résumé : vous restez dans l’univers des véhicules électriques, avec une autonomie accrue ».

Avec cette formulation, on comprend que Renault étudie la possibilité de proposer des versions à prolongateur d’autonomie de prochains modèles, à commencer par les remplaçantes des Megane et Scénic. Une manière d’écarter la piste d’un retour d’une hybridation simple sur ces véhicules.

À lire aussi
La Renault 4 électrique a ce défaut mais le constructeur va le corriger

Avec le prolongateur d’autonomie, on a donc un petit bloc thermique qui sert de générateur. Mais la voiture est pensée d’abord comme une électrique. C’est le moteur électrique qui fait avancer le véhicule et il y a toujours une batterie qui permet de rouler sans essence. En gros, la batterie est divisée en deux, ce qui permet toujours de faire quelques centaines de kilomètres en électrique et de limiter l’usage du prolongateur aux longues distances. Une manière de rassurer les clients, notamment les flottes.

La solution devient très populaire auprès des constructeurs chinois. Les Européens s’y intéressent, mais aucun n’a encore décidé d’en proposer chez nous. L’avantage est que la filiale de Renault dédiée aux moteurs thermiques et hybrides (Horse) a déjà conçu un tel système.

Le choix de proposer une telle hybridation chez nous dépendra toutefois des annonces de l’Europe (le 10 décembre) sur l’arrêt programmé des voitures thermiques en 2035.

Nos guides