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Lexus ES 500e : on est monté à bord de la routière électrique qui vise les limousines

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Après son premier bain de foule au Salon de Shanghai, la nouvelle Lexus ES 100 % électrique nous a ouvert ses portes.

Branche premium de Toyota, Lexus suit sans surprise la trajectoire de la maison mère. Toujours attachée aux motorisations hybrides, la firme japonaise entame sa transition vers le 100 % électrique et sort au compte-goutte des modèles dans sa gamme. Après le Lexus UX300e aux prestations discutables et le RZ450e en retrait des références de la catégorie, Lexus lance la nouvelle génération d’ES avec une inédite motorisation 100 % électrique. Après un aperçu de loin au salon de Shanghai, nous l’avons rencontré de près.

Lexus ES is the new Lexus LS

Si son gigantisme pouvait finalement être commun dans les halls du Salon de Shanghai, la nouvelle Lexus ES est une grande berline. D’une longueur de 4,98 m auparavant, la routière japonaise s’allonge désormais sur 5,14 m, soit autant que la Lotus Emeya ! Mais elle parvient à cacher subtilement ses mensurations avec une silhouette à pavillon fuyant, contre une carrosserie tricorps avec les précédentes moutures.

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Malgré tout, la Lexus ES continue de faire confiance à une malle classique, quand son pavillon aurait pu permettre d’intégrer un hayon. La soute à bagage de 494 l se montre profonde et large derrière les passages de roues. En revanche, il faudra prévoir la lampe frontale pour voir ce qu’il se cache au fond ! Hélas, la routière ne propose pas de coffre sous le capot avant. On y retrouve un gigantesque cache en plastique, qui surplombe la chaîne de traction et ses périphériques.

À l’ouverture des portes à poignées affleurantes se dévoile un cocon tiré à quatre épingles, et qui rentre dans l’ordre avec un agencement beaucoup moins fouillis qu’auparavant. Oublions les nombreux boutons physiques, le tableau de bord asymétrique ou les satellites débordant de la casquette derrière le volant. La nouvelle et huitième génération se veut beaucoup plus sobre et moderne, avec la disparition d’un maximum de boutons. À l’instar d’un Nissan Ariya par exemple, les commandes essentielles sont désormais tactiles, rétroéclairées et encastrées dans le mobilier. À l’inverse, le volant récupère des pavés physiques au lieu des touches tactiles du Lexus NX.

L’instrumentation est confiée à une dalle numérique de 12,3 pouces, inexistante sur ce modèle de présentation. Même chose pour le système d’infodivertissement projeté sur un écran de 14 pouces, non fonctionnel à ce moment. Il devrait néanmoins reprendre les graphismes et fonctions découvertes à bord du nouveau Toyota RAV4. Ce qui signifie qu’il devrait aussi disposer du planificateur d’itinéraire et du système de préconditionnement batterie. Enfin, on remarque qu’elle ne reprend pas les perfectibles rétroviseurs caméras de la précédente génération, et les écrans très mal intégrés dans le poste de conduite.

Sans surprise, la présentation est chic, mais la qualité des matériaux est en léger retrait des habitudes de la marque, même si les choix ne sont pas aussi discutables qu’avec le Lexus RZ450e. Il faudra toutefois attendre la version finale pour un jugement définitif, puisque ce modèle de présentation affichait des détails de finitions qui ne seront jamais conservés en série. Preuve en est avec le volant mal ébavuré. Enfin, inutile d’utiliser d’innombrables poncifs pour témoigner de l’habitabilité arrière, forcément excellente avec un empattement de 2,95 m. L’inclinaison de la banquette est correcte, tout comme la garde au toit.

Deux motorisations électriques pour la Lexus ES

Outre les versions hybrides classiques, la Lexus ES est pour la première fois déclinée en version 100 % électrique et reprend les mécaniques du Toyota bZ4X Touring. L’entrée de gamme ES350e reçoit une machine électrique avant capable de délivrer un maximum de 224 ch/165 kW. La version 500e à transmission intégrale est animée par deux blocs pour un total de 343 ch/252 kW.

Cependant, elles ne sont pas alimentées par la même batterie, avec un accumulateur de 77 et 75 kWh de capacité brute respectivement. Les raisons d’une batterie de plus faible capacité avec la version la plus puissante ne nous ont pas été précisées. Dans les deux cas, elles viseront une puissance de recharge rapide de 150 kW pour un 10-80 % en 30 minutes. Reste à connaître les valeurs d’autonomie WLTP, toujours en cours d’homologation.

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Si la Lexus ES sera fabriquée au Japon et disponible en Europe, elle a avant tout été imaginée pour la Chine où la demande pour des berlines de plus en plus longues ne faiblit pas. De notre côté du globe, son positionnement particulier ne devrait pas lui faciliter la tâche : plus longue que la majorité des routières qui s’en tiennent à moins de 5,00 m de long, la Lexus ES commence à chatouiller de très près des limousines (Lexus LS, Mercedes EQS et Classe S) beaucoup plus luxueuses, même si elles ne sont pas ses concurrentes directes. Dans tous les cas, la carrière de la Japonaise devrait être assez confidentielle chez nous, en s’adressant majoritairement aux taxis et VTC. Sa commercialisation sera lancée en début d’année prochaine.

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