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Automobile Propre fait le bilan de 2025 ! A tour de rôle, les membres de la rédaction partagent coups de coeur et coups de gueule… et commencent à jeter un oeil sur 2026. Florent a notamment retenu l’incroyable raté du Mobilize Duo, le remplaçant du Renault Twizy stoppé après quelques mois de commercialisation.
Le concept-car se fait plus rare de nos jours. Je salue donc déjà toutes les marques qui continuent de proposer ces engins futuristes. Dans la poignée dévoilée en 2025, je retiens l’Audi Concept C, qui préfigure une future sportive électrique. Surtout, cette étude de style a posé les bases d’un nouveau design résolument tourné vers la simplicité. Après des années de surenchère esthétique, je suis content de voir Audi revenir à des formes plus sobres et promettre des autos au look plus digeste. S’il n’a pas fait l’unanimité, ce concept C m’a séduit. Il y a dans ce proto du TT, modèle que je ne cesse de regarder en occasion depuis longtemps, bien trop longtemps au point que c’est devenu un running gag dans les repas de famille. Pour être tranquille, je ne m’aventurerai donc pas à dire que la version de série du Concept C peut m’intéresser. Ce sera de toute façon hors budget.

J’ai hésité à retenir le succès du Salon de Lyon. Depuis plusieurs années, ses organisateurs misent sur une formule volontairement simple qui donne la priorité aux autos et non aux décors. Et ça marche : toutes les marques répondent présentes et les visiteurs sont de plus en plus nombreux. Le bilan de l’édition 2025 a frôlé la barre des 100 000 entrées avec cinq jours d’ouverture. Preuve que la bagnole intéresse toujours.
Et c’est justement avec cette optique que j’ai retenu un coup de coeur un peu différent cette année, avec un lieu : le défilé Renault. Il s’agit du nouveau showroom de la marque au Losange sur les Champs-Elysées.
Alors que tous les autres magasins dédiés à l’auto sur cette avenue ont fermé, Renault y reste fidèle et a revu de fond en comble son « flagship », qui a rouvert cet automne après plusieurs années de gros travaux.
Voilà déjà un pied de nez à la politique autophobe de la municipalité parisienne. Mais j’ai surtout apprécié la beauté de l’endroit et son architecture inédite. Les autos sont exposées sur une rampe hélicoïdale de 170 mètres de longueur, qui monte deux étages sans rupture.
Beau, l’endroit attire les passionnés d’autos et les touristes curieux. Un nouveau coup de com réussi de la part de Renault.

Il y a trois ans, j’avais choisi comme voiture que j’attends le plus en 2023 la Mobilize Duo. Derrière ce nom se cachait la remplaçante de la Renault Twizy, avec une formule améliorée : plus de confort, plus d’autonomie.
Mais le projet a pris un énorme retard. Il a fallu attendre octobre 2024 pour avoir enfin la version définitive et le printemps 2025 pour de premières livraisons.
Si j’ai fais preuve de patience, j’ai vite déchanté en voyant le prix de vente de la version 80 km/h : 12 500 €. Et les offres de location dépassaient 100 € par mois. Des prix délirants…
Reste que si j’avais franchi le pas, j’aurais entre les mains un sacré collector. A la surprise générale, le groupe Renault vient en effet d’annoncer que la carrière du Duo était déjà stoppée. François Provost, nouveau directeur général depuis l’été 2025, a préféré arrêter les frais avec un modèle qui ne se vend quasi pas et ne peut donc être rentable. Au bout de quelques mois de vente, c’est inédit.
C’est pour moi un raté incroyable… et peu pardonnable. Alors que Renault avait lancé dès 2012 le Twizy, il n’a pas su profiter du boom récent des quadricycles électriques, laissant Citroën faire main basse sur ce marché avec l’Ami, qui a misé sur une formule économique pour casser les prix et répondre ainsi à une demande pour des petits engins pas chers.
Avec un Duo trop cher, gardant le défaut des places en tandem et vendu sous un label inconnu et peu rassurant, le groupe Renault s’est planté. Et il n’a donc rien dans son catalogue pour satisfaire les clients à la recherche d’une mini-auto basique et accessible. Pour concurrencer l’Ami, un Duo mieux pensé à la sauce Dacia avec un tarif plus agressif aurait eu une toute autre carrière.
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Gros échec pour Renault : le Losange enterre déjà son quadricycle électrique Mobilize Duo !Attiré par les petits engins électriques, j’ai été séduit par la nouvelle Twingo, qui tape dans le mille avec sa formule de petite voiture électrique qui propose l’essentiel pour moins de 20 000 €. J’ai donc encore plus hâte de découvrir sa cousine de Dacia. La firme roumaine va en effet partir de la base de la Renault pour proposer une suite à la Spring. Et en toute logique, la Dacia sera moins chère, en rognant forcément sur quelques aspects de la technique et de l’équipement. Mais comme elle sera produite en Europe avec la Twingo, elle profitera du coup de pouce renforcé. Dacia pourrait ainsi proposer une Spring 2 à moins de 15 000 €, avec des prestations plus convaincantes que l’actuelle. De quoi satisfaire mon envie d’un petit « déplaçoir » électrique.
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