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Essai BYD Seal 6 DM-i Touring : une belle surprise avec ce break hybride rechargeable !

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BYD Seal 6 DM-i Touring
BYD Seal 6 DM-i Touring

BYD complète sa gamme « Super Hybride » avec la Seal 6, proposée en berline, et pour la première fois en break. Entre performances, consommation, équipement et rapport prix/prestations, voici notre essai complet de la BYD Seal 6 DM-i Touring.

Pas de repos pour BYD ! Après une année 2024 couronnée de succès, le constructeur devient le numéro 1 sur les « véhicules à énergies nouvelles ». La marque annonce ainsi, non sans fierté, qu’un véhicule sur cinq qui circule dans le monde aujourd’hui est une BYD. Sans surprise, il poursuit son offensive sur l’électrification. Après le SUV BYD Seal U DM-i, la gamme accueille la Seal 6 en deux carrosseries. Et forcément, c’est le tout premier break de la marque qui nous intéresse. Au programme de cette BYD Seal 6 DM-i Touring : la technologie dite Super Hybride, un équipement complet dès l’entrée de gamme, et des consommations maîtrisées. Le tout sans oublier la praticité d’un break. Alors, ça donne quoi en vrai ?

La BYD Seal 6 DM-i Touring côté look : un break séduisant

Lecteur assidu d’Automobile Propre, vous vous en doutiez en voyant le nom de l’auteur de cet essai. De l’Opel Astra Sports Tourer à la BMW Série 5 Touring, vous le savez : j’adore les breaks. C’est donc non sans une certaine satisfaction que l’on découvre cette nouvelle proposition signée BYD. La recette est simple : reprendre le langage de style « Ocean » tout en l’affinant, et prolonger l’arrière pour maximiser la capacité d’emport. Et force est de constater que ça fonctionne plutôt bien selon nous. Moins chargée que sur la berline 100 % électrique BYD Seal, la face avant s’assagit tout en conservant son petit caractère. Pour le reste : un profil assez épuré, des flancs minimalistes, c’est simple et efficace. C’est naturellement à partir des portières arrière que notre BYD Seal 6 DM-i Touring se distingue de sa sœur berline.

Design de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Design de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Design de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Design de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Design de la BYD Seal 6 DM-i Touring

L’arrière est effectivement plus cubique, mais non moins dynamique grâce aux épaules marquées, entre ceinture de caisse plus haute et vitrage affiné. Côté coffre, on apprécie là aussi le bandeau lumineux dont le fond noir reprend les petites gouttes. Cette BYD Seal 6 DM-i Touring est élégante et valorisante avec son format généreux. Un format à cheval entre les segments C et D. Ses dimensions : 4,84 m de long, pour 1,87 m de large, et 1,50 m de haut (1,49 m pour la berline). Soit un break plus long qu’une Peugeot 308 SW PHEV, mais plus court que le Volkswagen Passat eHybrid. L’empattement, très généreux, atteint 2,79 m pour une habitabilité optimale. Enfin, cette Touring affiche un volume de coffre allant de 500 à 1 535 l, contre 491 à 1 370 l pour la berline. Notre finition de lancement Comfort Lite repose sur des jantes noires de 18 pouces.

Design du break hybride rechargeable
Design du break hybride rechargeable
Design du break hybride rechargeable
Design du break hybride rechargeable
Design du break hybride rechargeable

À bord : plus sobre, toujours équipé

À l’extérieur, assemblages et finition sont impeccables. Un constat que l’on fait également à bord du break, qui nous accueille dans un habitacle très complet. La BYD Seal 6 DM-i Touring reprend des lignes en « vagues », mais en beaucoup plus sobre que la Seal, bien plus radicale. Ici, la planche de bord est plus verticale, le mobilier plus austère (en noir du moins). Ce n’est pas forcément péjoratif, mais cela signifie aussi que l’on succombe toujours plus au tout tactile.

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Avec une commande de boîte qui migre au commodo droit, la console centrale s’allège. De quoi accueillir un chargeur à induction (ventilé !) et une simple rangée de commandes essentielles. Et les réglages de rétroviseurs sont en revanche toujours sur l’accoudoir de porte, ouf ! Tout le reste est confié à l’écran central tactile — non rotatif, pour des raisons d’obstruction du champ de vision en mode portrait —.

À bord de la BYD Seal 6 DM-i Touring
À bord de la BYD Seal 6 DM-i Touring
À bord de la BYD Seal 6 DM-i Touring
À bord de la BYD Seal 6 DM-i Touring
À bord de la BYD Seal 6 DM-i Touring

La BYD Seal 6 DM-i Touring conserve donc quelques touches en accès direct, contrairement à un Volvo EX30 par exemple. Côté affichages, on profite d’un bel écran de 8,8 pouces plutôt complet derrière le volant, et d’une dalle centrale allant jusqu’à 15,6 pouces en finition haute Comfort. Pour notre modèle d’essai, ce sera 12,8 pouces. Du reste, sièges électriques, ventilés et chauffants sont de la partie. Au-delà du confort à l’avant, nous saluons l’habitabilité à l’arrière du Touring. Empattement généreux et 1,42 m de largeur aux épaules contribuent à l’espace à bord pour les occupants du second rang. Sans oublier la garde au toit et la lumière entrante que permet le toit panoramique ouvrant. Pour être passé de la berline (toit façon fastback) au break à plusieurs reprises, la sensation d’espace est flagrante (voir photos).

À bord du break hybride rechargeable
À bord de la berline hybride rechargeable
À bord du break hybride rechargeable
À bord du break hybride rechargeable
À bord du break hybride rechargeable

Conduite et performances : nette amélioration

Sous le capot, la BYD Seal 6 DM-i Touring accueille donc la motorisation « Super Hybride Dual Mode intelligent ». Un fonctionnement hybride rechargeable en série ou en parallèle, confié à un moteur 4-cylindres 1.5 essence à cycle Atkinson. Fourni par Xiaoyun (filiale du constructeur), il développe 98 ch / 122 Nm et est associé à une machine électrique de 197 ch / 300 Nm. La puissance cumulée atteint ainsi 184 ch en finition Boost, et 212 ch en finitions Comfort Lite / Comfort. En mode EV, le break est un régal de douceur et de silence en milieu urbain. En mode hybride en série, le moteur thermique produit de l’énergie, et fonctionne comme un prolongateur d’autonomie. Idéal pour les parcours mixtes, suffisamment discret sous le capot, et favorable à la consommation. L’agrément électrique teinté d’un fond sonore thermique rappelle alors le Leap Motor C10 REEV, en mieux tout de même.

Performances de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Performances de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Performances de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Performances de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Performances de la BYD Seal 6 DM-i Touring

Enfin, en mode hybride en parallèle, le moteur thermique se connecte lui aussi aux roues, fournissant un effort combiné à l’électrique pour un surcroît de puissance, tout en maximisant le rendement (43 % !) et l’efficience. Bon à savoir : ce Dual Mode en série / parallèle est indépendant de la vitesse du véhicule. Il est plutôt lié à la sollicitation de la pédale de droite. Au volant et à allure identique, la différence est donc peu perceptible entre EV et HEV. C’est avec le pied plus lourd que l’on sent la réelle différence, au réveil du râle thermique. La BYD Seal 6 DM-i Touring ne transcende ainsi pas par sa puissance, mais est plus que suffisante en toutes circonstances. Si la direction semble parfois artificielle, l’amortissement est remarquable. Certes, c’est un peu sec et quelques trépidations se font ressentir. Mais typage et rigidité autorisent un comportement bien meilleur que son aînée Seal.

Performances du break hybride rechargeable
Performances du break hybride rechargeable
Performances du break hybride rechargeable
Performances du break hybride rechargeable
Performances du break hybride rechargeable

Consommation et autonomie : jusqu’à 1 350 km ?

La pédale de frein offre, en effet, un dosage précis et confortable sous le pied, très appréciable. Quant aux suspensions, elles permettent ce maintien de caisse en courbe qui manquait à la Seal. Le constructeur veut satisfaire les clients européens, et la BYD Seal 6 DM-i Touring est une belle preuve de cette adaptation. Sous le plancher, la batterie Blade de 19 kWh promet jusqu’à 100 km en tout électrique pour le break (105 km pour la berline). Associée au réservoir de 65 l et à 4,8 l/100 km annoncés, on atteint théoriquement 1 350 km (4,4 l/100 km et 1 505 km en berline Boost). De notre côté, on oscille de 4,8 à 5,2 l/100 km en roulant tranquillement sur parcours mixte, hors autoroute. Le compteur indique quant à lui 4,6 l/100 km sur les 450 derniers kilomètres, et 4,4 l/100 km sur les 50 derniers kilomètres.

Consommations et autonomie de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Consommations et autonomie de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Consommations et autonomie de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Consommations et autonomie de la BYD Seal 6 DM-i Touring
Consommations et autonomie de la BYD Seal 6 DM-i Touring

Des chiffres réels en accord avec la promesse donc. Nous confirmerons tout de même les prouesses de cette BYD Seal 6 DM-i Touring sur de plus grandes distances lors d’un essai long parcours dédié. Parlons enfin de la recharge de cette batterie Blade de 19 kWh (bruts, nous n’avons pas les chiffres en net). Break et berline comptent sur un chargeur embarqué de 3,3 kW pour la petite batterie (10,08 kWh) et 6,6 kW pour la nôtre. La recharge « rapide » en courant continu plafonne toutefois à… 26 kW. Pour un 30 à 80% en 23 minutes. Bien moins efficace qu’une Audi A3 TFSIe et ses 50 kW pour le 0 à 100 en 26 minutes. Notons toutefois que la batterie ne descend jamais sous les 20 %, et qu’il est possible de définir un SoC minimum. Là encore, cycles de charge et autonomie 100 % électrique réelle seront à vérifier.

Détails du break hybride rechargeable
Détails du break hybride rechargeable
Détails du break hybride rechargeable
Détails du break hybride rechargeable
Détails du break hybride rechargeable

BYD Seal 6 DM-i Touring : à partir de 39 990€

Il faut bien l’avouer, BYD a fait de beaux progrès en matière de mise au point. Le break chinois se distingue par son format « entre deux », et ses faibles consommations. Le tout en prenant soin de proposer une panoplie d’équipements et des ADAS complets dès le premier niveau de finition. À ce sujet, mention spéciale au raccourci de désactivation d’alerte de survitesse, en haut de l’écran tactile. Finalement, au volant, seuls une meilleure isolation acoustique et des bruits d’air mieux maîtrisés pourraient parfaire la copie. Mais il faut bien faire quelques concessions pour proposer un rapport qualité/prix/prestation compétitif.

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La berline et le break BYD Seal 6 DM-i Touring démarrent à 38 490€ et 39 990€ en finition d’entrée Boost. Comptez 43 080€ et 43 180€ en finition Comfort Lite, surtout disponible au lancement. Enfin, la finition haute Comfort démarre à 43 080€ et 44 180€. Cette dernière se distingue par son grand écran de 15,6 pouces, et les jantes bi-ton en 19 pouces. L’offre en leasing est, elle aussi, plutôt intéressante : 349 €/mois pour la finition Boost, sur 48 mois et 40 000 km, avec 1 500 € d’apport. À ce prix, BYD inclut une garantie de 6 ans ou 150 000, et 8 ans ou 160 000 km pour la batterie. Et vous, qu’en pensez-vous ?

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