BYD Dolphin : un succès partout, sauf chez nous

La BYD Dolphin confirme son succès en passant la barre du million d’unités, quatre ans seulement après son lancement. Mais la citadine chinoise peine encore à convaincre en Europe.

Lancée en 2021, la Dolphin vient sérieusement moderniser l’offre de BYD sur le marché des petites voitures, qui était alors constituée de la F0, copie des Toyota Aygo / Peugeot 107 / Citroën C1. Elle donne aussi un coup de vieux à l’ensemble de la concurrence sur un segment négligé. Le succès est foudroyant. Dès ses premiers mois, elle grimpe dans les 10 meilleures ventes du marché chinois et provoque la réaction des rivaux. Elle a depuis été suivie et imitée par les Dongfeng Nammi, Geely Xingyuan, JAC EV3, Chery QQ3, Wuling Bingo…

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Sauf en Europe ?

Et le carton ne se dément pas, puisque la petite chinoise vient de passer le cap du million d’exemplaires. Elle a réussi à compenser la baisse des ventes sur son marché national face à la concurrence par la hausse des exportations. Car la Dolphin marche aussi très bien à l’international.

Ses gros marchés sont ainsi l’Asie du sud-est (surtout la Thaïlande) ou l’Amérique Latine, où elle cartonne au Mexique et au Brésil. Et l’Europe dans tout ça ? Disons que le résultat est assez mitigé. Avec environ 20 000 ventes sur les 10 premiers mois de l’année, elle est la seconde meilleure voiture du constructeur chinois. Loin derrière le Seal U trois fois plus vendu. Et de peu devant la berline Seal ou même le grand SUV électrique Sealion 7. Lancé en cours d’année, ce dernier apparaît davantage comme un succès que la petite Dolphin, notamment par rapport à son prix.

Les clients européens ne sont visiblement pas fans du style de l’auto, ou de son rapport longueur/espace à bord/volume de coffre. Deux points sur lesquels la Dolphin a été pénalisée par les 17 cm ajoutés à son museau pour décrocher les 5 étoiles EuroNCAP. Gageons que BYD corrigera le tir pour la prochaine génération, attendue en Europe au début de l’année 2027.