AccueilArticlesAvec cette Kei car électrique, le chinois BYD ose défier les constructeurs japonais

Avec cette Kei car électrique, le chinois BYD ose défier les constructeurs japonais

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BYD Racco
BYD Racco

Question d’honneur pour BYD qui veut réussir, véritable provocation pour les japonais. La BYD Racco est sans doute la nouveauté dont on parle le plus au salon de Tokyo ! On vous explique pourquoi.

BYD est bien décidé à s’implanter au Japon avec ses modèles électriques, et ce en dépit du fait que les marques importées n’ont jamais joué un grand rôle sur ce marché très fermé. Pour y parvenir, le constructeur chinois déploie de gros moyens. Les constructeurs japonais craignaient l’arrivée des mini-voitures électriques chinoises type Wuling Mini EV ou Geely Panda. BYD va bien plus loin et réalise ce qu’aucun constructeur non-japonais n’a fait avant lui. Il a développé une Kei Car spécifiquement pour le marché japonais.

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Pour s’implanter sur ce segment qui représente un tiers du marché, BYD s’est calqué sur les références. Il adopte la forme des Kei « hautes » et leur allure générale : Daihatsu Tanto, Honda-N-Box, Nissan Roox… Au point de donner dans la copie : feux arrière directement inspirés des premières Tanto, custode calquée sur la Roox… Les clients ne seront pas dépaysés et BYD ne mise pas sur l’originalité du style.

Une charge rapide inédite sur le segment

Alors que Suzuki ou Honda arrivent sur le marché de la Kei électrique, BYD s’est calqué sur la référence actuelle, la Nissan Sakura. Même capacité de batterie, 20 kWh, et même autonomie, 180 km. Soit moins que les nouvelles Honda ou Suzuki. Mais le constructeur chinois se distingue avec un argument massue : la vitesse de charge. La BYD Racco embarque en effet les dernières batteries LFP FinDreams avec un taux de charge en 5C. Soit une puissance maximale de 100 kW, face aux 50 kW d’une Honda N-One par exemple. En outre, une version 40 kWh serait aussi au programme.

La BYD Racco sera commercialisée à l’été 2026. Son prix est estimé à 2,5 millions de yens (14 000 €), soit un peu plus cher que la Sakura qui n’entre pas dans le segment des Kei hautes.

À de très rares exceptions, comme la Maruti 800 en Inde, les Kei n’ont jamais réellement fonctionné hors de l’archipel. Tout le monde les trouve amusantes, sympa, ingénieuses… Mais face à la réalité des 3,40 m de long et moins de 1,50 m de large, le nombre de clients se réduit drastiquement.

La vente de ce modèle hors du Japon reste quand même une possibilité. D’ailleurs, son nom l’intègre pleinement dans la gamme des animaux marins aux côtés de Seal, Seagull, Dolphin, Shark ou Sealion. En effet, phonétiquement, Racco (ラッコ) signifie « loutre de mer » en japonais…

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