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Au Japon, Honda vient de dévoiler une nouvelle petite citadine électrique. Mais cette « N-One e: » est aussi attendue en Europe, où elle devrait affronter la Renault Twingo.
La famille N s’agrandit. Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de la gamme de kei-cars de Honda, ces petites voitures typiquement japonaises qui doivent respecter des contraintes de taille et de puissance pour donner accès à une fiscalité plus avantageuse.
Le nouveau membre de cette famille est donc la « N-One e: », une déclinaison 100 % électrique. On reconnaît la base de la N-One, mais le design de la partie avant est inédit. La proue garde quand même des optiques rondes, héritage de la N360 des années 1960. Ces optiques sont intégrées dans un bandeau noir, un élément qui rappelle la citadine « e », arrêtée chez nous après de mauvaises ventes. Les trappes pour la recharge sont cachées dans ce bandeau. Le reste du design fait dans le minimalisme.
Il en est de même à bord, avec une présentation très épurée, voire low-cost puisqu’il n’y a pas d’écran tactile central. La N-One e: va à l’essentiel. De quoi créer une ambiance zen et donner davantage l’impression d’espace dans un petit gabarit. La marque n’a pas donné la longueur, mais ce devrait être quasiment 3,40 mètres, la limite de la catégorie kei-car.
On n’en sait guère plus sur la fiche technique, si ce n’est qu’Honda évoque une autonomie de 270 km (cycle WLTC). On sait aussi que la voiture propose du V2H, pour alimenter en énergie une maison.
Certains se disent alors que ce modèle serait intéressant pour nous, alors que le débat sur l’arrivée des kei-cars en Europe revient souvent. Et bien la bonne nouvelle est que cela semble prévu. En effet, il y a quelques semaines, Honda a présenté au Festival of Speed de Goodwood, au Royaume-Uni, un prototype nommé Super EV et qui est proche de cette N-One électrique. La marque parlait d’une voiture électrique de segment A proposée au niveau mondial.
L’Europe attend donc sa N-One, mais la voiture devrait être un peu adaptée à nos normes. Le prototype Super EV avait d’ailleurs une allure plus musclée, avec des ailes gonflées abritant des voies élargies.
Honda viendrait alors concurrencer la nouvelle Renault Twingo électrique et la remplaçante de la Dacia Spring, toutes deux attendues en 2026.
La marque ne doit toutefois pas répéter les erreurs du passé : son modèle doit avoir un prix agressif pour exister, la Twingo étant déjà promise à moins de 20 000 €. La citadine « e » avait beau être craquante, son prix délirant en rapport de son autonomie riquiqui n’avait pu qu’aboutir à un échec commercial.
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