IAA Munich 2025 - À la découverte du monstrueux concept Hyundai Insteroid !

En marge du Salon de Munich 2025, Hyundai nous a permis un tête-à-tête avec l’une de ses dernières folies : le concept Insteroid. Nous vous avions déjà présenté l’auto en avril 2025 lors de son reveal en Corée du Sud, mais c’est la première fois que nous avons pu découvrir le monstre en vrai. Et vous savez quoi ? Il est encore plus dingue en vrai que sur les images ! 

Le concept Insteroid est un exercice de style qui n’a pas la vocation à devenir un modèle de série. Il s’agit d’un délire d’ingénieurs à qui on a laissé carte blanche. Lesdits ingénieurs, probablement biberonnés au Need For Speed Underground et autres Fast and Furious, se sont fait plaisir en imaginant à quoi pourrait ressembler le gentil et mignon SUV électrique Inster sous stéroïdes. Zéro limite, zéro contrainte et par la même occasion, zéro fiche technique. Hyundai insiste, il s’agit d’un délire stylistique et non d’un projet techniquement abouti.

Inster + (beaucoup de) stéroïdes = Insteroid

Mis à part la partie de la face avant intégrant les feux et le logo Hyundai, chaque millimètre carré de l’Insteroid a été radicalement retravaillé. À l’avant, le pare-choc est ultra-massif, tout comme la lame qui le contourne. Il y a des prises d’air et même un semblant de radiateur apparent typique des voitures (thermiques) de rallye. L’ensemble est assez agressif et cohérent, malgré une garde au sol inéxistante. Rappelons qu’il s’agit d’une maquette esthétique qui ne tient compte d’aucune contrainte physique. Une voiture de jeu vidéo mais sans… jeu vidéo.

De profil, l’Insteroid est tout aussi impressionnant, avec notamment ses énormes jantes dépareillées et ses hanches bien laaaaaaaarge (avec exactement 8 « a »).  Là encore, tout est fake et il n’y a aucune prétention aérodynamique ou autre. Le mot d’ordre est le fun, et ça l’est. On continue notre tour du propriétaire et on s’arrête au niveau de l’arrière, où se trouve cet énorme aileron. Quelques flashbacks de Pikes Peak, de courses de Gran Turismo en Suzuki Escudo… On sent que les ingénieurs à l’origine de ce projet sont de véritables passionnés, et je suis certain que nous avons passé beaucoup (trop) d’heures à jouer aux mêmes jeux vidéo.  En plus de cet énorme spoiler et du diffuseur qui n’a aucun sens, l’lnsteroid intègre une sorte de panneau lumineux dans le pare-chocs arrière, où les pixels s’allument et peuvent jouer des animations bien sympathiques selon le programme choisi.

À lire aussi

Renault 5 Turbo 3E, la plus petite des grandes supercars électriques

Le gros numéro 23 sur le côté fait évidemment référence à Ken Block 23 petits personnages « Boost » dissimulés un peu partout sur et dans l’auto

Puisqu’une image vaut mille mots, voici plusieurs milliers de mots ramenés de Munich, où j’ai découvert l’Insteroid juste avant le salon :

Un habitacle pour deux

L’intérieur de l’Insteroid est aussi impressionnant que dépouillé. On y découvre un arceau-cage, deux sièges baquets, un volant sport au revêtement antidérapant, un frein à main hydraulique et une rangée d’écrans carrés servant à afficher un tas d’informations avec des animations graphiques. C’est stylé, ça a de la gueule mais, tout comme pour le reste du concept, ça « ne sert à rien ». C’est une jolie maquette bien détaillée, avec des éléments crédibles installés.

Enfin, crédibles, on se comprend. À l’arrière de notre voiture de course imaginaire, on y trouve une grosse sono façon Pimp My Ride avec évidemment des lumières qui clignotent et qui jouent des animations de manière synchronisée avec les écrans à l’avant et le pare-chocs arrière. Encore une fois, c’est fun. Mais il faut y aller mollo sur la sono, Olivier, car tu pourrais endommager la batterie.

Mais alors, quelle suite pour l’Insteroid ? Pour rappel, la gamme actuelle comporte déjà un Inster 4 places et depuis peu une version 5 places, en carrosserie classique ou baroudeuse Cross. L’Insteroid est-il en train d’annoncer une future version sportive, Inster N (RV) ? La marque laisse planer un doute sur ce point mais insiste bien sur l’intention exclusivement esthétique du concept en question.