Différentes raisons poussent à acquérir une première voiture électrique. Si une personne seule peut rapidement rejoindre le cercle grandissant des électromobiliens, lorsqu’il s’agit d’équiper une famille d’un nouveau véhicule principal, le choix d’un modèle branché demande un minimum de concertation pour que la nouvelle aventure automobile qui commence soit vécue au mieux par tous les membres.
Frein puissant
Les constructeurs, concessionnaires, médias ont tendance à oublier qu’il existe un frein puissant au développement des véhicules électriques : le poids de la famille, et en particulier celui du couple. Par les habitudes qu’elle est susceptible de bouleverser, la voiture survoltée n’entre pas si aisément que cela dans la plupart des cercles familiaux. Lorsque l’un des 2 adultes est séduit par un modèle de VE, le premier pas à poser est de connaître l’avis de son compagnon ou de sa compagne. S’il est plus facile qu’il y a 10 ans de trouver un modèle électrique de la même catégorie que le diesel ou l’engin à essence dont on se sépare, ce n’est pas le cas encore dans bien des situations. S’ajoutent des contraintes supposées à l’usage… qui n’en sont pas forcément.
Du paquebot break GPL à la citadine à batterie
Ayant pleinement connu ce scénario, une fois n’est pas coutume, j’amorce le sujet avec mon propre vécu. Lorsque notre première voiture électrique est arrivée dans la famille, – une citadine de 1996 à batteries NiCd -, nous possédions 3 véhicules. Mon épouse conduisait un break dont le moteur GTI venait de rendre l’âme. J’utilisais également au quotidien un break au GPL connu à son époque pour être le plus volumineux aux catalogues des constructeurs européens.
Pour la passion, j’avais aussi une ancienne en parfait état de fonctionnement et de présentation. C’est cette dernière et le break GTI que nous avons sacrifié pour acheter la Clio, mon épouse récupérant mon paquebot au gaz. Rapidement derrière, nous avons mis en place le covoiturage familial avec la citadine électrique. Une solution très intéressante puisqu’elle nous faisait économiser plus de 3.000 euros à l’année. Mais surtout, elle allait dans le sens de mon souci de limiter l’impact de nos déplacements sur l’environnement. Et c’est volontairement que j’ai indiqué « mon » souci, et pas « notre » souci.
Petites aventures
Passer de généreux breaks utilisés plus ou moins individuellement à une citadine remplie de 4 personnes n’a pas été neutre sur la vie de famille. Le choix en voitures électriques était très limité en 2007. Pourtant, quelques mois plus tard, nous arrivions à remplacer la citadine par un ludospace de 2002 à prolongateur d’autonomie.
La route des vacances, pour des séjours à moyennes distances, s’ouvrait à nous. Mais il me fallait être inventif pour faire accepter à ma petite famille des arrêts recharge de plusieurs heures pour ne retrouver que 80 à 100 kilomètres d’autonomie. On a vécu plein d’événements et de petites aventures sympas que nous n’aurions pas connus sans les VE ! On a rechargé dans des parcs d’attraction, des ports de plaisance, des restaurants, des hôtels, chez des agriculteurs amis d’amis d’amis, etc. Le coût très allégé des déplacements permettait de vivre davantage d’activités sur place. Mais…
Bilan
Quel bilan au bout de 10 ans d’utilisation en famille de voitures électriques ? Mon fils se voit rouler en youngtimers sportives dès son permis, dans 2 ans au plus tôt. Sa sœur rêve d’une micro-citadine qui n’existe qu’en thermique.
En refaisant sa vie, leur mère a repris une voiture à essence pour des raisons pratiques réelles. Sa nouvelle adresse est celle d’une copropriété sans places de parking. En outre, n’ayant pas une sensibilité écologique réelle, les rituels quotidiens pour la recharge lui ont laissé des souvenirs plutôt négatifs, vécus de façon exagérée comme de véritables contraintes. J’ai donc récupéré la citadine acquise en 2012. Si chaque famille a son propre chemin, ses propres capacités à rebondir et accepter les changements, l’exemple ci-dessus peut servir de base de réflexion aux familles dont l’un des membres souhaite passer sereinement à la mobilité électrique. Il serait judicieux qu’il soit complété des expériences diverses de nos lecteurs déposées dans les commentaires à la suite du présent article.
Pourquoi une voiture électrique ?
Bien plus que pour une voiture qui ne serait utilisée que par un(e) célibataire ou à l’usage exclusif de l’un des 2 partenaires dans un couple, passer à l’électrique demande mûres réflexions, en particulier pour dégager ce qui apparaît comme essentiel dans la prise de décision d’achat.
S’il s’agit, par exemple, d’entrer ou de poursuivre un chemin vertueux quant à ses habitudes de consommation, il vaut mieux s’assurer que c’est une démarche partagée. Si elle ne l’est pas, qu’est-ce qui peut aider à ce que l’utilisation d’une voiture électrique à usage familial soit tout de même acceptable pour tous dans la famille ? Procéder ainsi permettra de mieux dépasser quelques possibles difficultés plus ou moins ponctuelles, notamment liées à la recharge pour les déplacements lointains et/ou inhabituels. Parmi les pistes : visites touristiques, temps pris ensemble au restaurant, etc.
Possibilités de recharge et autonomie
Avant de faire le choix d’acheter une voiture électrique, s’inquiéter des possibilités de la recharger est incontournable. Ca semble évident a priori, mais devant un modèle qui vous a séduit, la raison est parfois mise de côté. C’est l’utilisation que l’on compte faire d’une voiture électrique qui va fixer les besoins minimum en autonomie et les scénarios de recharge quotidiens et ponctuels.
On peut supposer que la plupart du temps l’engin sera branché chez soi, et/ou éventuellement sur son lieu de travail. Est-ce possible ? S’il y a un doute sur les prises du domicile, ne pas hésiter à demander l’avis d’un proche fiable ou d’un électricien. En copropriété, dès lors qu’il y a des places de parking associées, il y a un droit d’accès à la prise. Des entreprises proposent de prendre en charge tout l’aspect contraignant à ce sujet. S’il sera nécessaire de recharger régulièrement dans l’espace public ou sur la route lors de déplacements plus ou moins réguliers, il est important de recenser les standards, puissances et connecteurs à disposition, à croiser avec l’autonomie minimum nécessaire, afin de déterminer quelles sont les voitures électriques à retenir de préférence.
Reconsidérer la façon de se déplacer
Franchir le pas de la mobilité électrique peut être l’occasion de réfléchir à ses habitudes de déplacements. Cette démarche, bien que facultative, est susceptible de rendre possible la mobilité électrique là où des difficultés et blocages seraient mis au jour. L’autonomie que l’on espère d’une voiture électrique, mais aussi les besoins en recharge, dépendent des autres moyens à disposition pour effectuer certains trajets. Les transports en commun sont-ils accessibles pour se rendre sur ses lieux de vacances, éventuellement en embarquant la voiture électrique par le rail, ou en louant au besoin des véhicules sur place ? Le covoiturage est-il envisageable avec des voisins ou collègues ?
Budget et formules d’acquisition
Afin de ne pas déstabiliser le budget de la famille, il est utile de comparer les différentes formules d’acquisition possibles. L’idéal étant que le loyer et/ou le crédit à verser, additionné(s) du coût des recharges, se situe(nt) à un niveau similaire aux frais d’utilisation d’un modèle thermique, pleins en carburant compris.
En occasion, on trouve déjà des voitures électriques aux environs de 6.000 euros. En neuf, avec un ancien diesel à sacrifier, le bonus et une petite négociation, on arrive à faire tomber les prix de plus de 10.000 euros. A l’achat classique s’ajoutent des formules de location LOA et LLD qui permettent de disposer d’un VE pour un loyer mensuel inférieur à 100 euros par mois.
En exemple la Peugeot iOn avec l’offre Electric Box sur 84 mois (premier loyer de 2.400 euros, bonus et superbonus déduits). Chez Renault, le prix affiché pour la Zoé ne comprend pas la location imposée pour les batteries dont le loyer dépend d’un crédit kilométrique annuel. Ainsi, pour 7.500 km, il faudra régler chaque mois 69 euros TTC. Des formules sont parfois proposées avec un loyer d’un euro symbolique pendant 1 an. Tout cela doit être clair au moment de comparer les offres.
Comparer les modèles
Une fois dressée la liste des modèles électriques qui rentrent dans le budget, compatibles avec les besoins en autonomie et les possibilités de recharge, un conseil à suivre : les essayer tous en famille !
A noter que, question autonomie, en situation normale réelle, il convient de retirer environ 15-20% des chiffres NEDC, tant que ce standard sera imposé dans les communications des constructeurs. En hiver, le rayon d’action baissera encore en fonction de l’usage des consommateurs électriques les plus gourmands, en particulier le chauffage. Est-ce que tous les membres de la famille sont prêts à se passer parfois d’une température confortable, s’il faut choisir entre la chaleur et l’autonomie ? Même question en été avec la climatisation. Ce n’est bien sûr pas une problématique qui concerne toutes les familles. Si les besoins journaliers sont d’une cinquantaine de kilomètres sans ralentissements importants, pas besoin d’imaginer le pire au niveau de l’ambiance à bord.
Se faire plaisir
Une voiture électrique, c’est aussi une voiture plaisir. Pas de vibrations à bord, une isolation phonique qui privilégie le bien-être des personnes embarquées, pas de vitesses à changer à chaque accélération ou ralentissement, des présentations parfois très séduisantes en deux teintes, quelques originalités dans les commandes et leurs regroupements : certains modèles donnent vraiment l’impression de pénétrer dans un autre monde. Le dernier mot, une fois les engins compatibles essayés, reviendra très certainement à des éléments qui touchent à la sensibilité des personnes composant le foyer.
Appel à témoignages
A la suite de mon témoignage en début d’article, très loin de constituer une généralité, nos lecteurs qui ont déjà un recul d’au moins 4-5 ans dans l’usage familial d’un véhicule électrique sont invités à donner le leur, qui sera forcément différent, et sans doute le plus souvent davantage optimiste.
C’est l’association des situations diverses qui pourra aider au mieux les futurs électromobiliens à vivre au mieux avec leur entourage le choix d’une nouvelle manière de vivre ses déplacements.
Un article de TEST-ACHATS (en Belgique) a fait beaucoup de bruit concernant la capacité des km sur-évalués alors qu’une enquête démontre le contraire mais apparemment en France aucune info à ce sujet
bonjour, je roule en BMW i3 depuis 3 ans, sans prolongateur, je regrette juste de ne pas avoir la charge rapide pour les déplacements de week end mais je peux charger chez moi comme au Bureau. L’autonomie de 130km réelle est suffisante dans 97% de nos déplacements. Pas d’entretien, agrément incomparrable sauf sur autoroute. Nous avons une 2eme voiture hybride(Lexus) que nous utilisons pour les longs trajets. Mes filles et mon épouse sont converties à l’électrique et n’envisage plus d’acheter autre chose. Nous envisageons une deuxième voiture électrique à la place de l’hybride avec plus d’autonomie et la charge rapide pour les trajets plus longs, location d’une voiture thermique ou hybride si besoin peut être une fois par an.
Je n’ai pas de prise domestique au 2 e étage d’une résidence, ni aucune borne de recharge dans un rayon de 5 /10 km. Le maire refuse de m’autoriser à installer une wall box dans le parking municipal à mes frais… Recours au tribunal administratif depuis 9 mois…recharge chez ma fille â 40 kms..
Des milliers de personnes sont dans mon cas et n’achètent pas de voiture électrique..
Vous n’en parlez jamais dans vos colonnes. Le département de l’Orne autorise les usagers à utiliser les bornes du parc électrique. Le comble , c’est moi qui ait fait acheter les Zoé de la mairie…
C’est un repaire de pollueurs ici.
Maintenant on a les noms pour envoyer les factures.
La mobilité électrique en famille c’est aussi la navigation en mer sur Bateau Solaire.
En ce jour d’ouverture de la Cop 23 il n’est pas inutile de le rappeler, surtout quand la France, et particulièrement la Cote d’Azur a pris de l’avance sur le sujet !
;-)
Nous roulons en BMW i3 94A depuis presqu’un an. Nous sommes une famille de quatre avec deux enfants de 3 et 6 ans. C’est notre seule voiture. Nous habitons en banlieue d’une grande ville et nous rechargeons la plupart du temps à la maison (sans wallbox), tous les 3-4 jours environ, et parfois dans des parkings publics ou dans des stations service. La voiture sert essentiellement pour les petits déplacements quotidiens (école, courses, etc.) mais pas pour aller au travail. Auparavant nous avions une Volvo XC70 diesel, un gros bac de 5 mètres avec un coffre gigantesque. Le passage a une citadine électrique s’est toutefois fait sans problèmes. Objectivement la Volvo était une meilleure voiture mais il était inutile et couteux d’avoir un gros break/SUV pour rouler la plupart du temps en ville et la BMW est plus plaisante à conduire (mais pas plus confortable).
Dans l’i3 les enfants sont à l’aise à l’arrière et profitent d’une bonne vue vers l’extérieur du fait des vitres basses et de la position assez haute. Pour être sûrs de notre choix nous avions pris un siège auto chez le concessionnaire BMW pour voir ce que ça donnait. Nous avons seulement dû acheter sur internet deux allonges de boucle de ceinture pour ne pas devoir nous plier en deux pour boucler les ceintures et pour que le plus grand puisse facilement mettre et défaire sa ceinture lui-même. Les portières en opposition sont assez pratiques même si ça suppose que les passagers à l’arrière ne puissent pas entrer ou sortir sans que le conducteur et/ou le passager avant n’ouvre/nt sa/leur portière/s, ce qui n’est de toute façon généralement pas problématique avec de jeunes enfants. Une poussette-canne de type McLaren entre dans le coffre et les vélos des enfants aussi (mais pas en même temps…). Comme la voiture est assez haute et à cause du haut rebord, les enfants doivent un peu escalader pour entrer à bord.
(Comme pour toute voiture avec de jeunes enfants, je recommande vivement de choisir les vitres teintées et les sièges en cuir, et de mettre des protections de sièges, des tapis de sol en plastique ou caoutchouc ainsi que des protections sur les dossiers des sièges avant.)
La principale limitation par rapport à notre ancienne voiture est que pour partir voir la famille dans le sud de la France nous avons cette année dû louer une voiture thermique car le trajet supposait de faire beaucoup trop de recharges en route. Fini aussi les longues balades à l’improviste le weekend (non pas que nous en faisions beaucoup), mais il faut désormais s’assurer que la voiture soit suffisamment chargée et planifier les trajets pour identifier les recharges sur place ou en route. Une autre limitation, mais rare toutefois, est que comme il n’y a que quatre places nous ne pouvons pas transporter les copains de classe ou les enfants d’amis.
Chez nous c’est un peu particulier, ma femme une ultra citadine de naissance n’a jamais passé son permis de conduire et procrastine un max à l’idée de le passer. Conclusion on a une seule voiture et je roule pour toute la famille avec un système rodé d’ordre de dépose et de reprise bien établit. Actuellement j’ai réservé une Model 3 mais je pourrait peut-être prendre une Model S certifiée, cela dépend un peu de la tenue de ma Prius 2 de 2004 avec déjà 294000 Km au compteur. Soit elle tient le coup et ce sera la Model 3, soit elle lâche et ce sera la Model S certifiée. En tout cas ce ne sera par une i3 car j’ai besoin des 3 places à l’arrière et d’un vrai coffre, ni l’Ionic car pas assez d’autonomie. Un temps j’avais considéré la Mitsubishi Outlander PHEV et la Prius 4 plug-in mais l’autonomie EV est insuffisante pour ma tournée de trajets quotidiens. Cela impliquerait de chaque fois entendre le moteur thermiques s’allumer quelques kilomètres avant la fin du trajet, ce qui serait un peu navrant. Bref le plus probable c’est la Model 3, d’autant que comme je fini de construire une maison, je ne suis pas trop pressé de faire un prêt en plus pour l’instant. En fait trois mois plus tard cela m’arrange plutôt bien, d’ailleurs fin 2019 ce serait encore mieux, histoire de finir le pavement de la devanture avant de recevoir la nouvelle voiture. Bon maintenant je la prend si elle arrive avant, j’ai en plus réservé sans l’avoir vue le 31 mars, donc en principe, dans les premiers.
Ma petite histoire; après beaucoup d’attente j’ai reçu ma zoé dés sa sortie, c’était pour mes trajets quotidiens, ma femme gardant le monospace familiale pour ces trajets boulot/domicile. Je n’ai pas l’esprit aventurier et je n’ai que rarement fait des trajets avec une charge en dehors du domicile.
Quelques mois plus tard nous profiton de l’offre LOA à tarif réduit sur une Fluence ze de démonstration. Nous voici donc avec 3 voitures dans notre foyer. Le monospace fut relayé au 3e plans. C’était le véhicule qui parcourait le moins de km à l’année.
Mais un heureux événement vint bouleverser cette équilibre. Nous sommes les heureux parents de 4 banbins. J’ai changé notre monospace 5 places par une 7 places (pouah que du diesel en offre d’occasion). Assez vite la zoé montra ces limites. 2 sièges bébés et fini la 5e places donc au quotidien fini la zoé pour faire domicile/école/nourrice/boulot. J’ai quand même gardé la zoé pendant un an après la naissance de ma dernière. Mais voilà, je suis passé de 18000km/an à 10000km/an. Pour faire des économies c’est la mort dans l’âme que j’ai vendu ma zoé en septembre 2016 par une petite annonce passé uniquement sur ce site. Aujourd’hui nous prévoyons de restituer la fluence au terme de son contrat dans 8 mois. Je viens d’acheter une 308 essence pour la remplacer, un membre de ma famille s’ en séparait et m’a donc fait un prix d’ami.
Pour l’avenir j’aimerai avoir un monospace (nous sommes 6 à la maison) hybride rechargeable et un VE compact comme une Leaf ou ioniq. Un rêve?
Mes 2 grandes filles ne s’imagine pas rouler dans autre chose qu’un VE quand elles auront leurs permis.
Ce Kangoo était la version Electro’Road avec le moteur thermique en prolongateur d’autonomie
1/ c’est l’ancêtre de la i3 REX, le côté bobo rive gauche fricqué associé à la marque à l’hélice en moins
2/ il est Collector
Après 5 ans et 4 mois de LEAF #1.0, je l’ai vendu à un petit rouleur journalier. Je suis passé à 100% sur une prius3 (4,2l/100 sur 50.000 km ) auparavant utilisée uniquement pour les trop longs trajets pour la leaf.
les galères de recharger, de calculer le moindre trajet, diverses angoisses devant des bornes en panne ou surpeuplées sont ainsi restées derrière moi.
J’attends la TM3 ou une TMS d’occasion et le budget pour financer avec une date de probablement 2020 , si possible avant. çà dépendra du budget. En 2020 il y aura une réelle déferlante de VE à cause des super taxes sur les VT et le litre de SP95E10 aura pris encore 0,16 € mini de hausse en taxe voire 0,24€ ; sans compter que le pétrole peut remonter à 60/70 $ le baril à tout moment avec la hausse à la pompe qui va avec.
@Philippe
Tu devrais faire un article sur l’apprentissage de la conduite automobile en véhicule électrique.
Il y a des expériences à partager et un jeune initié sera plus vite un conducteur de VE.
Les professionnels ont ils tous compris l’intérêt pour eux, les élèves, l’environnement et le porte monnaie d’une réforme de 2016 ?
J’espère qu’ils connaissent tous l’ arrêté du 14/10/2016 qui devrait les inciter à proposer l’apprentissage sur VE pour ensuite compléter la formation sur boite manuelle. Tout le monde est gagnant.
Vous en doutez ? Philippe interroge de ma part madame Hermouet, Sécuri route, auto école à Dompierre sur Yon (85) 02 51 07 53 98, elle te dira combien elle ne regrette pas l’acquisition d’une Zoé d’apprentissage en 2014.
JORF n°0253 du 29 octobre 2016
texte n° 43
Arrêté du 14 octobre 2016 relatif à la formation des titulaires de la catégorie B du permis de conduire limité aux véhicules à changement de vitesses automatique pour des raisons non médicales en vue de conduire des véhicules à changement de vitesses manuel relevant de cette même catégorie
NOR: INTS1621834A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2016/10/14/INTS1621834A/jo/texte
Publics concernés : écoles de conduite, conducteurs titulaires de la catégorie B du permis de conduire limité aux véhicules équipés d’une boîte de vitesses automatique.
Objet : il s’agit, pour les titulaires du permis de conduire les véhicules de la catégorie B assorti du code restrictif 78 qui limite la conduite aux seuls véhicules à changement de vitesses automatique, pour des raisons non médicales, de faire lever cette restriction en suivant une formation dispensée dans un établissement d’enseignement de la conduite et de la sécurité routière.
Entrée en vigueur : le présent arrêté entre en vigueur à compter du 1er janvier 2017 .
Notice : actuellement, les titulaires de la catégorie B du permis de conduire limité aux véhicules à changement de vitesses automatique ne peuvent prétendre à la conduite d’un véhicule, relevant de la même catégorie, équipé d’un changement de vitesses manuel qu’à la condition de faire régulariser leur permis de conduire par un inspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière, expert chargé de vérifier leur aptitude à utiliser efficacement les commandes d’un véhicule à changement de vitesses manuel.
Le présent arrêté vise à remplacer la procédure de régularisation par le suivi d’une formation, dispensée en école de conduite, pour les conducteurs dont le véhicule est équipé d’une boîte de vitesses automatique pour des raisons non médicales.
Les titulaires de la catégorie B du permis de conduire limité aux véhicules équipés d’une boîte de vitesses automatique, pour des raisons médicales, restent soumis à la procédure de régularisation.
Références : les textes que modifie le présent arrêté peuvent être consultés, dans leur version modifiée, sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Mon expérience est plutôt récente. Découverte du Ve à usage professionnel (60 000 km), une Zoé en 2013. Convaincu et bluffé par le plaisir de conduite, en silence. Mais désireux de disposer d’un peu plus d’autonomie pour passer à l’acte d’achat. N’ayant qu’une voiture au foyer, on l’a cédée pour une Zoé ZE40 début 2017 avec laquelle on enchaine des déplacements bien supérieurs à l’autonomie au départ. (voir sur ce site récit de la traversée des Pyrénées par la route des cols).
Je pense qu’à l’inverse d’un VT, le Ve nécessite une phase d’apprentissage et que le vrai plaisir se situe au bout d’un temps d’initiation. Apprendre à conduire ce véhicule, découvrir les ressources de l’éco conduite. Maitriser l’autonomie du véhicule. repousser les limites. Découvrir l’infrastructure de recharge en apprenant à utiliser la borne, les services d’accès, en connaissant les aléas. Aller plus loin, bien au delà de l’autonomie, maitriser le temps de recharge et sa performance, prévoir les plans B.
Toute personne, journaliste ou néophyte, qui se lance sans initiation du VE, va au devant de déconvenues et les témoignages sont nombreux et dissuasifs.
Tous ceux qui ont accompli ce parcours, les initiés, vous diront que l’autonomie est un faux problème, les autres vous expliqueront que le VE n’est pas fait pour eux. En partie vrai, car on ne peut, objectivement, transposer directement son modèle d’usage et de déplacement en VT sur le VE.
Le problème c’est qu’hormis les informations et conseils délivrés sur des forums ou sites spécialisés, il ne faut pas compter sur les réseaux commerciaux pour faire cette pédagogie.
Chaque cas personnel est différent : je n’ai plus d’enfants à charge, mes trajets quotidiens sont de 40 à 80 km, il m’arrive assez souvent de traverser la France en diagonale et il est impossible pour ma femme de rouler avec un réservoir à moitié plein ( alors rouler en VE avec 3 km d’autonomie au retour à la maison, c’est inimaginable!). C’est pourquoi je roule en C zéro tous les jours, ma femme avec sa propre voiture ( 207 CC HDI, avec plus de 1 000 km d’autonomie, pas de problème pour son stress du réservoir vide), et pour nos déplacements longue durée nous utilisons notre vieux coupé 406 HDI ( 330 000 km, mais il en fera encore 100 000 ou 200 000, c’est un VT increvable). J’attends tranquillement la sortie des futurs VE PSA en 2019 ou 2020 : un 2008 avec 60 kW de batterie me conviendrait bien, pour remplacer coupé 406 et C zéro ( je garde le coupé comme future voiture de collection). Autre possibilité : remplacer au printemps 2018 ma C zéro par une i3 REX en LOA pour 3 ans , pour attendre les futurs VE de 2021. Pour cela, j’ai acheté une vielle 106 diesel ( 800 euros), qui me servira pour la prime à la casse. Pour l’instant, l’i3 REX est encore un peu trop chère et ma C zéro me convient encore très bien.
Bonjour,
Pour ma part je suis passé au ve en 2015 en regardant des vidéos d’essai d’électron libre sur youtube mais il me fallait un ve avec un grand coffre (j’ai des gros chiens) et 5 places pour emmener les enfants a l’école donc mon choix fut un kangoo de 2011 avec madame cela fut une bataille pour pouvoir acheter mon Kangoo ze mais jai gagné la bataille jai donc trouvé mon kangoo chez renault il avait 835km pour 8000€ une bonne affaire je trouve, je le charge sur mon lieux de travail ou a mon domicile je ne fait pas de long trajets avec car j’ai une autonomie réelle de 110km environ l’été et 80 km en hiver jai donc toujours mon thermique pour partir en vacances sinon le reste de l’année on roule avec le ze et jai eu l’accord de madame pour acheter un 2ème ve car je voulais vendre mon Kangoo pour acheter un ve avec plus d’autonomie mais madame veux garder le Kangoo pour elle dire qu’au début elle ne voulait pas en entendre parler donc je vais surement me prendre un twisy pour aller à mon travail .
Article très intéressant. Je me permets d’y réagir, non pas pour partager mon expérience d’électromobilien chevronné, ce que je ne suis pas, mais parce l’article pose exactement la question à laquelle je dois répondre: vais-je lâcher un grand Espace qui m’encombre au quotidien mais qui est top pour les grands trajets à 4 et parfois 5+ les bagages, pour une leaf 2 qui sera un plaisir à conduire au quotidien mais qui risque de tourner au calvaire avec tout ce petit monde sur les longs trajets (400-700 kms dont une partie à l’étranger). La place à bord, les arrêts recharge, les badges de recharge et même la sécurité du véhicule (plus petit, moins surélevé)…
J’ai découvert la voiture électrique en 2015 avec une Zoé véhicule de service de l’établissement dans lequel je travaille. Nous faisons près de 100 km de déplacement chaque jour (trajet domicile travail aller-retour). Mais l’autonomie limitée de la première version de la Zoé et la location obligatoire de batterie nous a freinés. A Noël dernier mon fils et moi nous sommes faits plaisir en louant pour une journée une Tesla Modèle S, mais elle n’est pas dans notre budget et la prometteuse Model 3 n’est pas encore là. En cherchant ce qui existait dans la gamme avec une taille et autonomie correcte et une voiture esthétique (j’ai vraiment du mal avec la Leaf ancienne version – la nouvelle est mieux réussie !) je suis tombé sur la Ioniq. J’ai réussi à persuader ma femme et mon fils de 14 ans de venir faire un essai. Nous devions remplacer notre seconde voiture, une C3 Hdi de 2006 avec près de 200.000 km. Nous avons craqué pour la Ioniq en mars dernier. Depuis ce temps, ma femme qui était un peu réticente au début en raison de la différence de mode de conduite s’y est très vite faite et prend le volant dès que possible !
Après 8 mois, la voiture arrive à 15.000 km et nous en sommes très contents. Son autonomie réelle de 200 km environs nous convient très bien. Nous l’utilisons ensemble pour nos trajets domicile-travail-lycée sauf dans les cas où nos horaires ne sont pas compatibles. Elle nous sert aussi pour des promenades de week-end, mais pas encore pour des trajets plus longs. Les recharges se font exclusivement à domicile.
Nous avons gardé notre C5 Hdi de 2011 (223.000 km) que j’utilise quand il nous faut deux voitures pour le travail, et qui nous sert pour les vacances, les longs trajets ou lorsqu’il faut tracter une remorque. En terme de kilométrage c’est elle qui est devenue la seconde voiture de la famille.
Nous attendons la venue d’un futur modèle qui nous proposera une autonomie réelle de 400 à 500 km et qui nous permettra de ne rouler qu’en électrique, si j’exclue ma petite 2CV qui ne sort que de temps en temps pour moins de 1000 km par an.
En 2013, nous sommes passés au véhicule électrique. Nous venons de franchir 101 000 kms en 4 ans.
Nous sommes 5 dans la famille et devions remplacer un vieux monospace en fin de vie….
Dire que ce n’est ou n’était pas possible, c’est que mes collègues de travail vous diront! Comment faire? beaucoup d’efforts et de choix… ce n’est pas le sujet ici.
Revenons sur notre retour d’expérience:
Pour les trajets de courtes distances, c’est du bonheur absolu. Pour les longs trajets, on a du s’adapter sur les pauses obligatoires tout les 250-300kms pendant 30 à 45 min pour recharger. On suit la législation et en plus cela apaise pour les longs trajets. Moi qui n’aimait pas voyager 8h en thermique, passer 10h ou plus pour parcourir 1000 kms ou plus en TMS, c’est du plaisir (mini siestes toutes les 3h maxi). Du coup, on voyage de nuit, les enfants dorment et madame aussi une bonne partie du trajet (quand elle ne conduit pas). Au début, sans les superchargeurs, nous faisions des haltes dans des camping, gîtes et on improvisait. C’est un peu jouer à l’aventurier à 200kms.
Aujourd’hui, nous sommes tous convaincu à la maison; enfants (9-14 ans) commes adultes. Il faut dire que nous avions goûté au plaisir du vélo à assistance électrique utilisé comme véhicule de remplacement de la voiture thermique quelques années auparavant.
Ce chemin me semble à moindre frais permettre d’appréhender le déplacement en « véhicule électrique ». En ce qui nous concerne, nous avons fait jusqu’à 10 000kms par an en vélo électrique, un test plutôt concluant et enrichissant. Chaque déplacement permet de voir l’effet du dénivelé, de la température voir des accessoires(lumières, poignées chauffantes..) sur l’autonomie.
Cela nous a conforté dans notre choix actuel de rouler en électrique. Aucun regret. Depuis, nous partageons cette passion pour un mode de déplacement plaisir.
Très bon article qui me conforte dans le passage à un VE. La transition avec un véhicule GPL m’a permis d’attendre une plus grande
maturité du marché des véhicules VE. Les enfants devenant plus autonome le besoin d’un véhicule avec un grand volume diminue.
Nous conservons néanmoins un véhicule thermique pour la conduite accompagné.
L’étape suivante est la réalisation de grand parcours (400Km, 650Km voir 900Km) pour voir la famille. J’ai déjà modifié l’itinéraire du trajet de 650 Km pour habituer mon épouse à une durée de voyage plus longue avec un VT.
Mon épouse est enthousiaste par le future VE, mais émet des doutes sur les trajets long et avec beaucoup de bagage. Et pourtant, 3000Km cet été à 5 avec une 207 (au lieu d’un ZAFIRA avec coffre de toit) et son coffre c’est réalisable. Pour les bagages (en été) c’est fait avec brio, il reste a réalisé le voyage avec les bagages en hiver.
Bonjour,
Nous ne sommes pas électromobiliens de la premier heure. J’ai eu l’occasion de tester dès le début de la Nissan Leaf, mais je n’avais pas immédiatement accrocher pour le manque d’autonomie. C’est en 2012 que nous avons eu la chance de pouvoir tester pendant 18 mois au travail une premier voiture électrique de 33 kWh . Cette voiture était déjà exceptionnelle.
Alors nous avons eu le temps de comprendre, d’apprendre et de nous poser assez rapidement les bonnes questions. Fin 2013, nous avons passer notre premier commande de l’i3 Rex, mon épouse était plutot assez hésitante, j’ai trouvé un moyen de faire une proposition honnête à son goût pour faire passer la pilule. Nous pris une Mini Paceman sur 6 mois en location dans l’attente de recevoir l’i3, un rêve pour mon épouse en remplacement de notre Classe B. les enfants grandissant, nous n’avions plus la nécessité absolu d’avoir une vrais 5 places ayant de mon côté une voiture de fonction 5 places.
Cela a été notre première étape. Les enfants grandissant j’ai eu l’opportunité de me faire plaisir en achetant une petite C-ZÉRO d’occasion en 2015. Cette voiture est surtout trés utiliser par nos 3 enfants et mes petits déplacements en ville plutôt que de prendre ma grosse berline.
En avril 2016, nous nous sommes décidé à commander la model3 à la fois pour avoir une autonomie correspondant à tous nos besoins futures y compris et avoir accès à un nombre suffisant de bornes de recharge. La question c’est poser, soit de garder l’I3 Rex 22 kWh qui était peu juste à nos goûts pour nos déplacements surtout en hiver. Nous avons commandé puis reçu notre i3 Rex 33 kWh fin décembre 2016, apres la reprise de notre i3 précédente. L’objectif était de pas trop perdre en valeur sur notre i3 22kwh a l’arrivé de la model3. Nous devrions garder la nouvelle I3 pendant 2 ans environ + 3 mois apparement ce qui reste correcte pour ne pas perdre de trop. Cela nous permet d’attendre serainement la model3.
Aujourd’hui mon épouse trés satisfaite de sa nouvelle I3 en terme d’autonomie avons déjà réaliser plusieurs parcours de plus de 750 Km avec cette i3. Elle ne reviendrait plus sur une thermique. Elle est même devenue ambassadrice du véhicule électrique maintenant. Ce qu’elle apprécie le plus, le préchauffage de la voiture le matin en hiver, moi c’est la climatisation en été. Elle apprécie aussi de ne plus passer à la pompe. Cela compense largement les quelques recharges sur les grands trajets.
Aujourd’hui l’autonomie a progressé de manière très satisfaisante, le réseau de bornes de recharge lui commence à atteindre une maturité acceptable presque partout.
La prochaine étape sera probablement le renouvellement de ma voiture en rechargable voir tout électrique si les disponibilités et le budget est compatible.
Mais plus aucune appréhension maintenant apres 5 ans, il y a encore 3 mois cela me paressait presque une aventure de se lancer pour faire plus de 750 Km dans la journée.
Les futures candidats ont de la chance, car maintenant toutes les solutions sont totalement opérationnelles.
Ils peuvent se lancer serainement en ayant préalablement bien étudié le sujet.
Electromobilien depuis 4 ans, je suis l heureux propriétaire d une bmw i3 rex. Il s agit du seul véhicule familial (Marie et 1 enfant de 4 ans…), nous sommes ravis de ce véhicule. Nous traversons la France (paris’ bordeaux, Perpignan, LYON) et n avons eu que très peu de pb de recharge (très faible utilisation du Rex qui reste une sécurité tout de même). Ma conduite a bien entendu change mais elle me semble à ce jour plus confortable et sécurisante. Je suis à votre disposition pour un témoignage plus long. Bien à vous tous .
Excellent article, c’est en effet une très bonne idée de fournir une synthèse sur l’utilisation de son VE depuis 4/5 ans.
En ce qui me concerne, je suis retraité, plus d’enfant à charge, mais beaucoup de petits enfants, ma femme dispose encore d’un VT pour aller à son travail ( pas de TC disponible). J’ai abandonné mon RENAULT ESPACE qui restait le plus souvent au garage ( utilisation des TC et du vélo….électrique), mais je me suis vite rendu compte qu’ aux vues de mes activités,dans la campagne le TC n’est pas évident, donc le VE s’est bien positionné. Donc location sur 4 ans d’une ZOE avec 12500 km/an qui me parait le meilleur compromis pour moi. Recharge à 98% du temps à la maison en HC pour un parcours journalier entre 30 et 50 km. Que de la satisfaction jusqu’à aujourd’hui ( j’en suis même à ma deuxième ZOE…22kW : ça me suffit! ). Avec mon épouse, nous l’utilisons les week-end et de temps en temps nous poussons jusqu’à un trajet de 400 km dans la journée. Mais il faut avouer que cela reste encore du poker pour l’utilisation des bornes de recharge, je l’ai encore vu dernièrement, mais j’étais heureusement seul. Donc nous ne passerons pas encore au 100% VE tant que le dispositif de recharge reste inopérant. Lorsque ma femme sera à la retraite,nous souhaitons aussi avoir la possibilité de n’avoir qu’un seul véhicule à l’avenir. Maintenant, chaque fois que mes petits enfants viennent et voyagent avec mon VE, c’est très enthousiasmant, mais passeront ils à l’acte ? Cela reste un véhicule cher pour le moment pour de faible budget. De plus , pour les grands trajets, cela demande une préparation de l’itinéraire ( positionnement des bornes de recharge en fonction de son parcours, inventaire des cartes d’interopérabilité, horaires et jour du voyage), sauf pour les propriétaires de TESLA qui est la seule voiture à remplacer sans aucun souci ( sauf pour le budget) n’importe quel VT.