La recharge est l’un des points clés du développement des véhicules électrifiés. Tout l’écosystème français et européen de la recharge a rendez-vous la semaine prochaine à Nice. L’objectif ? Passer à la vitesse supérieure.
Réseaux de recharge, opérateurs de mobilités, superviseurs, syndicats d’énergie, constructeurs… tous les professionnels de la recharge seront représentés lors des Assises des Infrastructures de recharge.
Cet événement a su s’imposer comme un rendez-vous incontournable qui réunit tout l’écosystème de la recharge autour de débat utiles pour avancer le déploiement d’infrastructures de recharge et faire progresser la qualité de service.
L’organisatrice, Isabelle RIVIERE, nous a préparé un programme qui promet de beaux échanges avec quelques sujets « brûlants » :
- La question du déploiement de bornes de recharge peu utilisées (AC 22 kW) alors qu’il manque des bornes rapides en 50 kW ;
- L’anarchie dans les grilles des tarifs de recharge et leur compréhension difficile pour l’usager ;
- Le point de vue des constructeurs automobiles sur les plateformes d’itinérance ;
- L’avenir de la recharge en Europe et notamment la question du financement des infrastructures de recharge ;
- Le manque d’alliance entre les constructeurs automobiles pour déployer des infrastructures à destination de leurs clients ;
- Etc…
De plus en plus européennes, ces 7èmes Assises des Infrastructures de recharge accueilleront des invités prestigieux comme par exemple les patrons des réseaux de recharge rapide Fastned, Allego et Ionity.
Les Assises IRVE permettront ainsi à l’écosystème d’échanger, de débattre, de partager les bonnes pratiques avant de se remettre à l’ouvrage pour faciliter la recharge aux conducteurs de voitures électriques… et il y a encore du travail !
En savoir plus : Le programme des 7èmes Assises des Infrastructures de recharge
Je suis pour quelques dizaines de stations 150 kW à recharge intelligente partagée (1X150 ou moins ou 3 recharge rapides simultanées) avec en+ 1 borne AC3-22 et des prises GreenUp14A, un schéma national complémentaire des initiatives privées qui arrivent a minima. Tesla est arrivé à le faire seul pourquoi pas d’autres ? Et là on pourra voyager sans crainte que la borne à recharge unique soit occupée voire défaillante
On a besoin de tout, des prises, des bornes lentes, des bornes accélérer, et des bornes rapides et des bornes trés rapides et au bons endroits. Il y a eu beaucoup de progrès ses dernières années. Mais il reste encore beaucoup de zones grises certains départements ou villes n’ont rien fait! D’autres ont très bien traiter leurs territoires.
La France a un réseau assez hétérogène. Il y a un manque assez important de bornes rapides. L’attente est forte et il y a un potentiel de fréquentation important une fois que le réseau sera plus mature.
Effectivement à part Tesla et Nissan les constructeurs sont assez abstentionnistes. Cela poussent les consommateurs vers l’attentisme où vers Tesla où les deux. Dans les deux cas ce n’est pas bon pour notre industrie qui passent à côté des enjeux comme elle la fait déjà dans de nombreux domaines Photovoltaïque, éolien, électronique…
Une sujestion : un réseau de bornes très rapides ne peut être rentable s’il est capable de recevoir un maximum de véhicules électriques. Un réseau de bornes très rapide doit être capable de recevoir aussi des voitures en CCS Combo, en Chadémo, comme en Tesla. Il faut donc des Bornes rapide tri-standard CCS Combo Chadémo Tesla.
J’espère que vous serez retenir l’attention de vos invités Fastned, Ionity et Allégro pour qu’ils puissent déployer leurs réseaux très largement en France. On en a un grand besoin.
Contrairement à ce qu’affirme Automobile propre, ce réseau dense de bornes 22 kW est bienvenu: il permet d’aller n’importe où en France sans soucis de recharge. Ce sera le réseau de « fond » dans le futur, car le triphasé n’est pas près d’être démodé (contrairement aux couteuses bornes tri-standard).
Lorsque Tesla met en place son réseau de bornes triphasées pour la recharge « à destination », tout le monde trouve cela fantastique; si ce sont les pouvoirs publics qui mettent en place ce même réseau dans les lieux publics, pour un tarif raisonnable, ça ne va pas, il y en a trop.
Encore et encore les mêmes arguments, tout va mal rien n’est bien fait.
Alors prenons le cas des bornes rapides, il y en a et pourquoi ne font elles pas plus de 18 % d’utilisation instantanée quand les AC font 8/15 % ?
Facile à vérifier allez sur le site Reveo par ex et mettez libre en paramètres et vous verrez le résultat…
Ne pas oublier que les décisions politiques de déploiements des SDE datent pour la plupart de 2014, que la Zoé dominait outrageusement et que 2 ans sont nécessaires pour inaugurer la borne.
Le vrai problème c’est que l’ADEME n’a pas donné un signal d’alerte en 2016, la donne avait changé et on avait des REX (Vendée par ex…349 bornes transformées en 80 et bientôt 11 rapides).
Les nombreuses bornes AC22 sont peu utilisées? Quelle surprise! Il y a 5 ans déjà les électromobilistes early adopters qui étaient « sur le terrain » au quotidien mettaient en garde contre certains déploiements inutiles, et listaient déjà les recommandations qui vont p’tet ressurgir dans ces assises. Dommage que les décideurs ne soient pas les utilisateurs, ni les payeurs!
Trouver au milieu d’un gros village touristique une seule (ou 2) borne AC22, squattées par les Zoé municipales, c’est du n’importe quoi. A la place, si l’on avait mis (pour moins cher) une dizaines de prises « domestique », le service rendu aurait été géant, y compris pour les VAE, les scooters, et même les Zoe des touristes qui vont rester un certain temps dans le lieu touristique. Je parle par expérience.
Le SyDEV (Vendée) y sera bien représenté et présent dans les tables rondes, fidèle aux assises IRVE depuis 2013. (et on peut saluer le travail d’Isabelle Rivière).
Oui bien sûr tout n’est pas parfait mais à ceux qui disent et répètent que tout va mal, que les bornes AC ne servent à rien, que l’interopérabilité ne fonctionne pas…etc je leur réponds qu’ils n’ont pas conscience de l’évolution en cours, qu’on est parti de rien en 2013 ou presque, que 5 ans ce n’est rien au regard de l’histoire de l’automobile à pétrole, que traverser la France en Ve n’est pas toujours simple mais n’est plus une aventure.
Et celui qui écrit ces lignes n’a aucune appréhension à l’idée de se rendre à Gênes en ZOE ZE 40…à charge 22 kW début avril.
Comme la traversée des Pyrénées par la route des cols en été 2017 était une douce promenade.
Comme quoi…
Et c’est tous ensemble qu’on fera progresser le système (qui en a besoin c’est certain) pas en s’adonnant au dénigrement systématique.
Le lien a la fin d’article n’est pas bon.
http://assises-irve.com/home-fr.html
Les petits fours et un we sympa, sortira-t-il, enfin, quelque chose de constructif ?