La décision est brutale : Venturi se sépare de la moitié de ses 33 employés et gèle ses deux principaux programmes, America et Wattman (Voxan). L’entreprise va se concentrer sur la compétition et les chaînes de traction électriques.
Décidemment, les « petits » constructeurs de voitures électriques souffrent. Après MIA ou encore Courb, c’est Venturi qui connaît aujourd’hui des difficultés. Le constructeur monégasque fait le ménage dans ses effectifs et cesse la production de véhicules pour l’instant.
Il faut dire qu’il est difficile de lutter contre des voitures électriques de série devenues de plus en plus abordables et abouties. Y compris dans le haut de gamme, avec Tesla. Au-delà de celà, les difficultés d’ordre privé du propriétaire de Venturi et de Voxan, Gildo Pallanca Pastor, pèsent aussi sur les deux entreprises.
La voiture de sport électrique America et l’incroyable moto électrique Voxan Wattman sont donc des programmes « gelés » chez Venturi. L’entreprise va se concentrer sur la compétition et la conception de chaînes de traction électriques, sur lesquelles elle estime pouvoir amener de la « valeur ajoutée ».
Le programme « Antartica » se poursuit également.
Venturi va aussi continuer à développer ses véhicules pour des records de vitesse (le prochain est prévu pour août) et poursuivra en Formule E l’année prochaine. L’entreprise n’est pas à vendre et ne cherche pas de repreneur, néanmoins elle est ouverte à des partenariats avec d’autres entreprises du secteur.
C’est dommage pour Venturi, cette entreprise dont les prototypes électriques en ont fait rêver plus d’un. Quant à moi, il va me falloir un peu de temps pour faire le deuil du Wattman dont Venturi m’avait promis un essai lors dernier Mondial de l’auto…
J’espère sincèrement que l’entreprise pourra trouver un second souffle et reprendre ses programmes qui sont aujourd’hui « gelés ».
Mort d’une danseuse, absolument tragique.
Le problème est surtout qu’il faut pouvoir lever beaucoup de capitaux pour ‘amorcer la pompe’. C’est le cas de Tesla qui a levé des fortunes sans être jamais en positif, comme Twitter ou Facebook. Mais ça n’est pas grave, les investisseurs continuent à investir, et au bout du compte, cela marchera et ils rentreront dans leur argent. Mais En France, on aime pas le capitalisme ( qui est un gros mot) ni les gens riches ( seuls à même d’investir peut-être à fonds perdus dans ce type de projet). Donc il ne faut pas se plaindre si on n’a plus la capacité de créer de nouvelles grosses entreprises.
Depuis quand l’UE vient t-elle au secours des entreprises ?
Au contraire elle interdit aux états de subventionner l’émergence de champion nationaux au motif que c’est de la concurrence déloyale.
L’industrie ne s’est jamais développé sans protectionniste, c’est du jamais vue dans l’histoire du monde.
On mange notre pain blanc. Les géants de demain sont déjà étouffé dans l’oeuf.
Aldebarand et phoenix system en sont 2 exemples.
Putain, mais pourquoi l’état français ou l’Union Européenne ne viennent pas à leur rescousse, c’est vraiment une grosse perte, pour la mobilité électrique comme pour l’Europe.
On finira par adopter la mobilité électrique, mais elle sera américaine, une technologie maison est à oublier.