Drayson Racing a dévoilé une voiture électrique destinée à aux fameuses 24h du Mans. Elle a été présentée lors de l’Autosport International Show et est issue d’une collaboration entre Martin Birrane (Lola) et l’ancien ministre britannique Paul Drayson.
Les ambitions de cette « Lola/Drayson B12/69EV » (ils auraient pu trouver encore plus compliqué) sont grandes. Ses concepteurs lui ont fixé 3 objectifs :
- Être une véritable plateforme de démonstration pour les nouvelles technologies développées par le consortium du projet ;
- Battre les records effectués par des véhicules électriques sur les circuits du monde entier ;
- Prouver qu’une voiture électrique peut battre le temps au tour effectué par une LMP1 diesel.
Il faut dire que la voiture a de quoi impressionner avec ses 850 ch sur les roues arrières et une vitesse de pointe de 320 km/h. Le point critique reste bien entendu le stockage d’électricité, qui est réalisé via des batteries utilisant des cellules Nanophosphate de chez A123 Systems.
L’équipe de développement compte présenter la voiture à la journée test des 24h du Mans cette année, en démontrant la puissance de l’engin sur un tour. Reste qu’il semble peut probable qu’une voiture de ce type puisse tenir un jour les 24h de la célèbre course, à moins peut-être rechercher du côté de la pile à combustible pour l’alimentation en électricité ?
Source : Endurance Magazine
La voiture ne courra pas au Mans cette année. Elle sera inscrite en revanche en 2013 dans le nouveau championnat Formula E.
Alors là ça va avionner ! ;-)
Si ils peuvent échanger la batterie comme les autres peuvent re-remplir leur réservoir on pourrait déjà faire plusieurs tours. Par contre si on les autorise a utilisé la recharge inductive en cour de circuit par une adaptation de celui-ci, on serait probablement étonner du résultat. Pour ce projet ils devraient faire appel à la technologie de recharge capacitive via les pneus comme présentée par cet article :
http://www.voitureelectrique.net/une-route-qui-recharge-la-voiture-electrique-3562
Cela permettrait une fourniture de courant pendant le parcourt, ce qui limiterait l’utilisation de la batterie à un stockage tampon. Bien entendu cela devrait se faire sur un circuit plus moderne équipé de plaques de métal sous le revêtement, pas sur l’ancienne piste en asphalte des 24 h du Mans.
Belle machine.
Je suis assez dubitatif sur le choix d’une recharge inductive sans fil sur un véhicule de course où chaque kilogramme est compté. Est-ce bien plus léger qu’une recharge conductive?
J’imagine que c’est pour répondre au premier des trois objectifs mais pour se donner les meilleures chances d’atteindre les deux autres, mieux vaut à mon avis l’enlever.