Débuté en 2008, le remplacement des 2 et 3 roues thermiques utilisés par la Poste Helvétique vient de se terminer. Le dernier scooter à essence sera bientôt exposé au musée de la communication de Schwarzenburg, près de Berne.
La relève électrique avait commencé avec des scooters Italiens Oxygen cargo, dotés d’une autonomie de 60 à 120 km suivant utilisation, batteries lithium, vitesse maxi de 45 km/h et pouvant tracter une remorque chargée de 90 kg de courrier. Puis, en 2013, sont arrivés les Piaggio Liberty eMail spécialement développés pour ce marché et possédant des caractéristiques équivalentes à l’Oxygen.
Aujourd’hui, l’essentiel du parc est composé de trois-roues, des Kyburtz DXP de fabrication Suisse. Stables et parfaitement adaptés aux besoins des facteurs, ils offrent une vitesse de pointe de 45 km/h, une autonomie maximum de 115 km et une charge utile de 120 kg (270 kg avec remorque), les batteries étant des LifePo4.
Energie verte & seconde vie des batteries
Depuis le début de cette année, les 6300 véhicules de distribution à 2 et 3 roues – soit la plus grande flotte de scooters électriques en Europe – sont rechargés avec de l’énergie écologique, certifiée «naruremade star» et produite en Suisse. De quoi permettre à la Poste Helvétique d’économiser environ 4600 tonnes d’ émission de CO2 par an.
La Poste s’engage également dans la seconde vie des batteries de ses véhicules. Celles dont les performances ne permettent plus d’assurer les tournées quotidiennes des facteurs (après environ 7 ans) serviront au stockage stationnaire dans des bâtiments équipés d’une installation solaire. Ceci grâce à des packs d’une capacité de stockage de 7 à 10 kWh couplés à une alimentation de 3 kW (mono ou triphasé). L’un d’entre eux est d’ores et déjà en service à l’ Umwelt Arena de Spreitenbach. Un autre est prévu pour mars prochain dans le bâtiment postal de la gare de Neuchâtel.
Et si les choses bougent, et proprement, au sein de La Poste Suisse, nous n’aurons garde d’oublier les réels efforts de la Poste Française, dotée aujourd’hui de près de 6000 véhicules électriques. Aujourd’hui, près de 50 % des tournées des facteurs sont ainsi réalisées en VE, à pied ou à vélo.
Pour redonner de la santé aux trop statiques que nous sommes (http://www.rtflash.fr/sedentarite-fleau-societe-meconnu/article), je verrais bien l’utilité de promouvoir un TRICYCLE capoté profilé électro-solaire à pédales pouvant être autorisé jusqu »à 90 km/h. Afin que les trajets interurbains et de banlieues deviennent des promenades de santé sans se ruiner, tout en étant à l’abri des intempéries !
Pour l’autonomie en vitesse raisonnable, la légèreté de l’engin prime ! ___ Ce qu’on permet aux motos/scooters question insécurité, il faut le permettre aussi aux tricycles ! Aux utilisateurs de se dire en sécurité et de faire attention, en attendant une autonomie quelconque des véhicules (très relative)…
Le Staby et le Kyburtz ont l’air assez similaires, sans doute parce que les deux « postes » ont défini à peu près le même cahier des charges.
Cela fait bien longtemps que tous les services publics ou semi-public (EDF, Orange, RATP, etc) devraient être à bien plus que 50% de TOUT leur parc automobile en VE !
Toujours intéressant de voir ce qui se passe dans d’autres pays. Très bien aussi pour la seconde vie des batteries.
Je vais encore me faire taper dessus mais j’assumerai, le terme »énergie écologique » est un abus de langage qu’il vaut mieux laisser aux entreprises qui ont surfé sur la vague au CO₂ et qui maintenant surfent sur la vague de »on utilise une énergie verte ». Le terme d’énergie renouvelable est à favoriser (et renouvelable propre si l’on exclue la méthanisation) :)
Bravo à la poste suisse pour ses réalisations.
Mais je dois reconnaître que je suis très fière de notre poste Française qui utilise toute une panoplie de véhicules électriques depuis des années pour la plus grande satisfaction de ses utilisateurs et de ses clients.