Peugeot e-208 GTI, rétrofit dans une impasse et des kei cars électriques bientôt en Europe ?

Bonjour et bienvenue pour un nouvel épisode d’Electrochoc, le podcast d’Automobile Propre où nous avons réuni une fine équipe— sans langue de bois et encore dans la poche — pour discuter joyeusement de l’actualité de l’automobile électrifiée !

On enregistre aujourd’hui le numéro 5 et, comme à chaque fois, on commence d’abord par vous remercier une nouvelle fois de tous les retours que vous nous faites, que ce soit sur Youtube si vous voulez vous régaler les yeux ou sur votre plateforme d’écoute de podcast préféré si nos voix suaves vous suffisent. Aujourd’hui, nous avons à nouveau notre équipe d’intervenants presque au grand complet et nous vous les présentons si c’est de moins en moins nécessaire : autour de Pierre Desjardins, on retrouve Jean-Christophe Gigniac, Andy David, Florent Ferrière de Victor Diakov. Mais pas Nicolas Laperruque puisque notre Normand préféré nous boude pour le second épisode consécutif, mais on le reverra dès le mois prochain !

Peugeot 208 GTi électrique, scandale ou évolution normale ?

Événement chez Peugeot, le label GTi est de retour. Peugeot a dévoilé mi-juin aux 24 Heures du Mans une nouvelle 208 sportive qui reprend cette mythique appellation. Mais les fans risquent de tomber de leur chaise en découvrant que la GTi est maintenant 100 % électrique !

Ce type de motorisation a toutefois un avantage : proposer une sacrée puissance pour une citadine musclée, puisque cette 208 GTi annonce 280 ch. Elle passe de 0 à 100 km/h en moins de six secondes. Attention toutefois à l’autonomie, puisque la batterie n’a pas été agrandie. Peugeot annonce ainsi 350 km seulement !

Le rétrofit, une filière viable ?

On rappelle déjà que le rétrofit, c’est prendre un véhicule thermique et le rendre 100 % électrique. Plusieurs sociétés se sont lancées dans ce genre de transformation en France. Mais on a appris récemment la fin des activités de Lormauto, qui avait conçu un projet à partir de la première Twingo. Faute de financement, Lormauto a connu une chute précipitée. Selon le patron de cette entreprise, c’est toute une filière qui est en danger en France.

On s’interroge alors sur la viabilité de cette filière et plus généralement sur l’intérêt du rétrofit. Est-ce que cette transformation, qui est encore très couteuse, n’est pas une fausse bonne idée pour avoir des voitures électriques ?

Faut-il assouplir des normes pour avoir des voitures électriques moins chères ?

Il y a quelques semaines, Luca de Meo, qui était encore directeur général de Renault, et John Elkann, président de Stellantis, avaient critiqué ensemble le fait qu’il y a trop de normes et de réglementations pour les voitures vendues en Europe. Selon eux, cette situation explique pourquoi il n’y a plus de petites voitures abordables en Europe, et qu’il est donc mission quasi impossible d’avoir une électrique pas cher.

Ils aimeraient que l’Europe soit plus souple en matière de normes pour les voitures d’entrée de gamme. Leur idée est notamment de créer une nouvelle catégorie inspirée par les Kei-cars japonaises, entre les quadricycles façon Ami, et les voitures « classiques ».

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