Bientôt des kei-cars électriques en Europe ?

Faut-il assouplir des normes pour avoir des voitures électriques moins chères ? C’est ce que Renault et Stellantis voudraient en important un concept venu tout droit du Japon, les kei-cars. Une idée qui ne remporte pas forcément tous les suffrages chez nous.

Connaissez-vous les keijidōsha, appelées plus communément kei-cars ? Mais si, ce sont ces petites voitures parfois aux proportions étranges qui sont endémiques au Japon. En échange de certaines règles strictes (moins de 3,40 m de long, 1,48 m de large, 2 m de haut (!) et ne dépassant pas les 64 ch), elles bénéficient de taxes et de tarifs d’assurance plus favorables et rencontrent depuis près de 75 ans un succès colossal dans l’Empire du Soleil Levant, mais sans jamais être sorties de l’archipel.

Juste qu’à aujourd’hui tout du moins. Car il y a quelques semaines, alors qu’il occupait encore le poste de directeur général de Renault, Luca de Meo s’est exprimé aux côtés de John Elkann, président de Stellantis, sur la complexité croissante des réglementations automobiles en Europe. Tous deux ont dénoncé l’accumulation de normes, qu’ils jugent responsable de la disparition progressive des petites voitures accessibles sur le marché européen. D’après eux, proposer un véhicule électrique à bas prix devient quasiment irréalisable dans ces conditions.

Ils appellent donc à une plus grande flexibilité réglementaire pour les véhicules d’entrée de gamme. Parmi leurs propositions figure la création d’une nouvelle catégorie automobile sur le Vieux Continent, inspirée des fameuses kei-cars japonaises, qui se situerait entre les quadricycles légers comme la Citroën Ami et les voitures conventionnelles. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Voilà le sujet de notre nouvelle discussion !

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